Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Marlène habite Oms dans les Pyrénées orientales. C'est la fin des vacances et son amitié avec Inès sa meilleure amie s'effrite. De plus, sa mère lui apprend qu'elle ne fera pas sa rentrée en 6° dans le collège du secteur mais à 20 kms de chez elle, où elle ne connaît personne.
La première semaine se passe très mal, elle est sujette aux moqueries sur son poids mais cache tout à ses parents. Le seul point positif, c'est que son frère, Teddy, qui l'embête tout le temps, est parti au lycée en internat comme sport études. En effet, le judo est la discipline sportive omniprésente à la maison.
Un jour pourtant, tout va s'éclairer dans sa vie de collégienne à l'arrivée d'Amir, jeune réfugié syrien pour qui elle va avoir un gros coup de foudre.
C'est une histoire toute mignonne pleine d'espoir malgré les sujets abordés et qui justement sont bien traités pour le public visé. C'est un roman sur la guerre, l'amitié, la relation parents-enfants et l'éveil au sentiment amoureux.
Bref, c'est une chouette lecture pour les jeunes ados et dès le CM2.
Lilia et Mehdi, jumeaux d'origine berbère, ont été arrachés à leur mère après la mort accidentelle de leur père par un oncle. Ce dernier les enferme et les exploite dans un atelier clandestin.
Ils réussissent à fuir et après un voyage éprouvant, ils squattent une ruine à Tanger. Lilia travaille chez un fleuriste et économise pour des billets de ferry vers la France mais son frère devient un voyou, drogué, il vit avec un groupe de jeunes qui rêve de traverser la mer au risque de leurs vies.
L'autrice aborde de nombreux problèmes toujours actuels: les ateliers clandestins, le travail des enfants, le désir de s'exiler dans un pays de cocagne tel que le décrivent ceux qui sont passés de l'autre côté et qui pour rien au monde ne parleraient de leur véritable situation: rejetés, clochardisés etc.
Un livre jeunesse qui ne nuirait pas aux adultes
Un livre bien à part, qui pour moi, commence mal durant les 12 premières pages sur un historique de la "camera obscura" inventé par Niepce... Puis c'est la découverte d'un vrai talent de conteuse, Ingrid Thobois, qui à travers des chapîtres fort courts et un mouvement de flash back entre passé et le présent avec le retour du narrateur sur ses terres d'enfance et la ville de Rouen, nous fait découvrir par petites touches le parcours et les fractures de Joaquim.
Un parcours bien identifié entre des parents semblant s'être perdu dans leur vie de couple à partir du jour où à la naissance de leur troisième enfant, ils reviennent sans lui à la maison sans vraiment l'expliquer à Joaquim et à sa soeur Viviane. Une vie partagée par de nombreuses fractures et blessures ; bien sûr le suicide de Viviane, la maladie de la mère .... la rencontre des passions de Joaquim ; la photographie de guerre et de conflits, son histoire d'amour avec Ludmilla, native de Sarajevo et son départ de France pour vivre de l'intérieur le siège et les massacres de Sarajevo auprès de la famille Nogic et plus particulièrement le quotidien de celle qui fit l'actualité, Inela, de son frère tué par les snipers, au milieu d'autres filles de cette ville martyr dans la préparation au concours de Miss Sarajevo en 1993 adressée au monde entier pour qu'enfin on mette un terme à cette boucherie.
Patchwork crée avec talent où les fils et les destins de Joaquim, Ludmilla, Viviane, Inala et Vesna s'entremêlent avec brio sous la plume d'Ingrid Thobois
Joaquim, photographe d'une quarantaine d'années, se voit obligé de se rendre à Rouen - la ville de son enfance et de ses parents - sur l'injonction testamentaire de son père. Il n'y a plus mis les pieds depuis près de 20 ans, vivant comme en perpétuelle fuite, sans attache, toujours entre deux avions, deux pays, deux reportages. Ce qu'il fuit depuis tant d'années, c'est justement cette famille - et ce père froid - qui n'a jamais su ni prévoir le malheur ni réussi à exprimer la douleur. Tout a brutalement implosé quand Viviane, la soeur diaphane de Joaquim a disparu. Tout était prévisible et pourtant, il fut plus simple pour leurs parents d'ignorer la lente mais inexorable destruction de leur fille. Puis il a fallu continuer et face au silence assourdissant de ses parents, Joaquim a choisi de partir. La mort avait frappé, brutalement, ici à Rouen, il allait s'y confronter, la défier, là-bas en plein siège de Sarajevo.
Le temps d'un trajet Paris-Rouen affluent les souvenirs de cette année 1993 où se bousculent la douleur insoutenable de la perte et la pulsion de vie qu'il a découvert au milieu de cette guerre où chaque sortie, chaque journée est un défi à la mort. Et ce sont aussi les contours d'une famille réfugiée derrière les non-dits et les fausses ignorances que livre Miss Sarajevo. Une famille bancale, aux êtres blessés qui ne semblent jamais avoir trouvé comment s'appuyer les uns sur les autres.
Dans une langue qui tient presque de l'envoûtement, Ingrid Thobois offre avec Miss Sarajevo un portrait mélancolique et bouleversant.
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