"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un roman découvert dans le cadre des coups de coeur des lecteurs du mois de Femina.
Une oeuvre de désapprentissage à travers les déambulation d'un jeune homme qui retrace les pas de sa mère avant que cette dernière ne se suicide.
Un jeune homme mal dans sa peau, mal dans sa vie qui erre la nuit, expérience homosexuelle, le temps qui se dérègle dans son esprit, déconnexion, quête d'une rencontre et d'un amour, de réponses, mais surtout du vide dans une existence.
Une lecture dont je n'ai pas trop accroché, j'en ressort mitigé, je ne me suis pas attaché au personnage, mais l'introspection et la réflexion sur le deuil est intéressante.
J'adore la couverture de ce livre - je n'arrête pas de l'admirer (couverture grand format)
Un roman sur la nostalgie, sur l'enfance mais également sur les classes sociales
Tout se passe le temps d'un été, un été de rencontre et de confidences
Une écriture très belle
Malheureusement, je n'ai pas accroché du tout ...j'ai même sauté quelques pages insupportables, pour moi....quelle déception car j’avais adoré son premier roman "un jour ce sera vide" ...si le style de l'auteur est très littéraire, voire alambiqué, surtout dans les premiers chapitres, je ne suis pas arrivée à apprécier. Et pourtant le sujet est intéressant, partir à la recherche des amies de sa mère, comprendre ce qui est arrivé...Les chapitres m'ont paru décousus et certains n'apportent rien à l'errance du narrateur...
Je rejoins complètement l'avis de Caroline Candille ci-dessus
Il a 21 ans, traîne un mal de vivre insondable. Il a 21 ans et voilà 15 ans qu'il cohabite avec le garçonnet de 6 ans en lui qui a perdu brutalement sa mère.
Il a 21 ans et accepte enfin d'entendre la vérité sur cette disparition. Le "double" suicide, barbituriques et voie ferrée.
Comment assimiler, intégrer, faire sienne cette vérité ?
Il déambule un peu à côté de sa vie, met ses études à distance, parcourt sans fin les rues de Paris, entretient des amitiés paradoxales. Il dépasse ses limites dans l'ivresse et les nuits charnelles au sous-sol d'un bar gay du Marais, éprouve son corps, son enveloppe. Il cherche des indices, des pistes de compréhension en rencontrant des personnes ayant connu sa mère.
C'est une quête, une errance, un chemin... c'est poétique, douloureux, un peu onirique, sensuel, érotique...
J'aime décidément la plume de Hugo Lindenberg (coup de cœur absolu pour Et demain ce sera vide), dense, ourlée, assez exigeante finalement
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