"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Je ne sais pas pourquoi je traînais un peu des pieds avant de lire ce tome, mais dès les premières pages, j'ai été encore une fois emportée par l'histoire. Entre les combats qui nous font frissonner pour les personnages, les tragédies personnelles, et les sublimes dessins, c'est un véritable spectacle dont on ne veut pas louper une miette.
Je reste captivée par de l'histoire, mais aussi par l'esthétique des batailles (pourtant, habituellement, ce n'est pas tellement ce qui m'intéresse dans mes lectures). Quelques passages se révèlent émouvants et apportent du relief aux personnages. Une série à ne pas louper si vous aimez les mangas avec de beaux combats.
Il y a vraiment quelque chose qui m'hypnotise dans ce titre. Les thèmes ne correspondent absolument pas à des sujets qui m'attirent, mais dès que je me plonge dans l'histoire, je suis totalement happée. Le style crayonné des dessins est très dynamique et réussi à rendre les scènes de combat fluides et compréhensibles. Bref, je reste très emballée par ce manga !
Dans Snegurochka, on est en pleine Russie communiste d’entre deux guerres avec Staline au pouvoir. L’intrigue tourne autour d’une enquête très mystérieuse menée par une jeune femme en fauteuil et ce qui semble être son domestique. Elle met tout en oeuvre pour accéder à une maison dédié aux cadres du parti et y chercher quelque chose. Bien entendu elle se fait prendre et tout ne va pas être rose. Entre aspect historique et espionnage, ce manga est intéressant mais très dur et avec des scènes violentes, de la torture, du viol, de l’esclavagisme et autres joyeusetés. C’est particulièrement dur et gore et tout est dessiné, il n’y a pas d’ellipse pour épargner le lecteur. Ce qui est agréable c’est d’avoir un personnage principal handicapé sans que son handicap soit le coeur de l’intrigue car on manque un peu trop de personnages handicapés dont l’histoire n’est pas centrée sur le handicap. Le dénouement de l’histoire est déroutante et fait perdre l’aspect crédibilité historique qui planait depuis le départ. Je n’ai pas apprécié cet aspect irréaliste mais je pense que ça peut perdre.
Niveau dessin, les traits sont très réalistes. Ils font plus bd que manga malgré l’utilisation de beaucoup de trames. Ce n’est pas à mettre entre toutes les mains, l’histoire n’est pas ce qu’on fait de plus cohérent mais ça a le mérite de mettre au premier plan une héroïne qui mène sa vie comme n’importe qui.
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