Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Youcef Hamidi vient d'être sélectionné pour entrer au PSG, grand bouleversement dans sa vie, issu des quartiers populaires, il peine à trouver sa place et ne pourra échapper aux affres de la notoriété.
ça commence fort avec la verve de Hervé Mestron, où 4 potes en centre de sélection partagent leur vie entre foot, sexe, sorties et drogues. Un tableau des coulisses qui font tant rêver les jeunes joueurs.
L'écriture est trash parfois, c'est dynamique, court et violent. L'auteur décrit une vie sans doute empreinte de vérité qui ne fait carrément plus rêver même s'il en ajoute sans doute un peu (c'est malgré tout un roman). Un livre court et percutant que je mettrais bien dans les mains de mon fils dans quelques années.
C'est l'histoire tirée d'un fait divers malheureusement devenu banal ces dernières années -écrire cela me fait froid dans le dos-, celle de la fin tragique d'un jeune migrant africain dans le port de Venise le 22 janvier 2017 -soit quasiment 5 ans-, transposée à Paris.
Ce qui est fort, beau, profond et puissant dans ce court texte, c'est que l'auteur se met dans la peau du jeune homme, donne les raisons de son départ vers l'Europe, les difficultés pour réunir l'argent nécessaire et les épreuves terribles qu'il lui faut affronter pour arriver au pays de ses rêves, celui des Droits de l'Homme.
Le texte est fort, les mots sont choisis, pesés et cognent : "Des coups de pieds m'ont caressé le dos. Plusieurs fois, pour voir si j'étais encore vivant. C'est comme ça que j'ai compris que j'étais arrivé en Italie et que ce n'était plus de l'eau que j'avais dans la bouche, mais du sable. Je rejoins les animaux de mon espèce, entassés sur la plateforme arrière d'un camion. Le pick-up roule comme un fou sur les petites routes accidentées. Il n'est pas rare de voir tomber quelqu'un qui se fracasse le crâne sur les cailloux. Les corbeaux nettoieront." (p.14/15)
Et l'on sent l'espoir s'amenuiser au fur et à mesure des portes qui se ferment et l'inévitable chute lorsque plus rien ni personne ne peut aider, lorsque les profiteurs ont tiré le maximum qu'ils pouvaient du jeune homme avant de le laisser tomber et l'ironie et l'aveuglement final. Jusqu'au bout ce jeune homme subit la haine, la violence et le mépris des habitants du pays des Droits de l'Homme qui n'en a plus que le nom, qui ne veut plus rien d'étranger chez lui et qui, selon les discours de certains qui gagnent en audience, ne veut plus vivre que replié sur lui-même, entre les "de souche". Discours moisi, haineux que je rejette par chaque millimètre de ma peau et à chaque pensée. Que ces gens qui disent et pensent comme cela me font peur et pitié !
Lecture indispensable, à se procurer d'urgence à lire et faire lire.
Bastien est coincé dans un fauteuil depuis qu’il s’est fait renverser. Il s’est refermé sur lui-même et ne veut plus retourner à l’école. Un jour, il voit sa nouvelle voisine Iris jouer du violon et fait tout ce qu’il peut pour la voir en vrai. Cette rencontre va bouleverser sa vie.
Ce court roman d’une soixantaine de pages est dans les listes de recommandations de l’éducation nationale sur le thème du handicap mais est-ce un choix judicieux ? Je vais faire une réponse équivoque : ça dépend.
Si la question est ce roman peut-il être lu en lecture autonome sans problème ma réponse est non. Si ce roman est un support de discussion, une base pour apprendre et remettre en question alors là clairement oui. Ce roman doit vraiment être un support de discussion car même si le handicap est bien traité, il reste assez manichéen. Il me parait important de nuancer le discours pour ne pas créer une nouvelle génération de vision biaisée sur le handicap. Il y a de beaux points abordés, des aspects positifs comme des négatifs et c’est intéressant. Il est juste nécessaire de bien faire comprendre que Bastien au fond fait les choses pour lui pas pour autrui, pas pour être un exemple planétaire ni pour plaire à Iris. Sur le même principe, il ne faut pas oublier de dire qu’il n’est pas nécessaire de faire des choses extraordinaires pour que sa vie vaille la peine d’être vécue.
A partir d'un thème un peu loufoque nous entrons dans la vie bien réelle d'un ado, un peu mal dans sa peau, accro à internet, pas très bon élève et amoureux en secret.
Il se voit prescrire de la marche par son médecin et son nouveau job de promeneur de chien va changer sa vie, ou tout au moins lui permettre d'y voir plus clair, de s'ouvrir aux autres, de mieux comprendre sa mère.
C'est vraiment bien fait agréable à lire, très actuel, vivant et drôle. Edouard est attachant assez conscient de ce qu'il est. Un agréable moment de lecture.
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