"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Bienvenue dans l’univers impitoyable du monde animal ! Le monde est divisé en plusieurs royaumes, peuplés d’animaux différents. A la tête du royaume sans nom, le roi est un lion dont la succession approche. Certains oeuvrent à une fraternité entre les peuples animaux mais la guerre menace. Vive les coups bas, les complots et les trahisons…
J’ai savouré cette bande dessinée. J’ai adoré cette fresque animalière (dont tout parallèle avec la société humaine ne pourrait être que fortuit…) avec des thèmes universels : le pouvoir, la transmission, la loyauté… Les dialogues ressemblent à ceux du théâtre, j’ai été portée par le rythme donné. Les planches sont magnifiques et que dire des doubles planches…, une merveille ! J’ai été emportée par l’histoire avec l’envie d’en savoir plus. Le tome 2 est déjà sorti, je vais donc pouvoir le lire rapidement.
Une série à suivre absolument !
Un royaume dirigé par des lions où d’autres animaux cohabitent. Un lion prince qui respecte et aime son père lion roi. Stop, arrêtez tout de suite les comparaisons avec ce que vous avez pu rencontrer précédemment !
Avec Le Royaume sans nom, comme l’indique la couverture du tome 1, c’est violent, tragique, du Shakespeare bestial. Bestial parce que les auteurs ont choisi l’anthropomorphisme pour habiller leurs personnages. Mais également bestial puisque la rivalité entre les puissants des différents royaumes est telle, que tous les coups seront permis pour éliminer ses adversaires.
Au Royaume sans nom, le roi est vieillissant. Son fils devrait lui succéder, mais pour cela il doit le tuer. La lionne reine encourage alors son fils à respecter le cycle de la vie. Mais le prince, que tout le monde voit comme étant faible, a en réalité trop de respect envers son père, pour lui ôter la vie et lui succéder. Des intrigues se trament donc à la cour.
Mais d’autres se préparent également au dehors, puisque sont rassemblés les animaux appartenant au Royaume du Tigre des marais, au Royaume de l’Est des pandas et des éléphants et à l’Alliance des Seigneurs du nord, le Roi ours des forêts, les Seigneurs aigles des montagnes et l’Empereur Loup souverain du monde.
Il va sans dire que les complots vont être légions. Le jeune prince va devoir s’appuyer sur ses proches afin de ne pas tomber dans les pièges qui risquent de se refermer sur lui pour l’éloigner du trône.
Des rebondissements, il y en a pléthore dans ce récit, signé Herik Hanna. Il va nous entraîner dans des luttes de pouvoirs matérialisées par les attitudes et les instincts de chacun des animaux. Ceux-ci sont d’une expressivité incroyable sous le dessin de Redec et la colorisation de Lou. Les paysages et les décors sont magnifiques et créent un univers auquel on adhère immédiatement, même en l’absence totale d’humains.
Un royaume où selon que vous serez puissant ou misérable, les "comportements" de cour vous rendront blanc ou noir.
Quand pouvoir, noirceur et beauté se conjuguent à anthropomorphisme, cela nous offre Un Royaume sans nom, une série à dévorer.
Un royaume dirigé par des lions où d’autres animaux cohabitent. Un lion prince qui respecte et aime son père lion roi. Stop, arrêtez tout de suite les comparaisons avec ce que vous avez pu rencontrer précédemment !
Avec Le Royaume sans nom, comme l’indique la couverture du tome 1, c’est violent, tragique, du Shakespeare bestial. Bestial parce que les auteurs ont choisi l’anthropomorphisme pour habiller leurs personnages. Mais également bestial puisque la rivalité entre les puissants des différents royaumes est telle, que tous les coups seront permis pour éliminer ses adversaires.
Au Royaume sans nom, le roi est vieillissant. Son fils devrait lui succéder, mais pour cela il doit le tuer. La lionne reine encourage alors son fils à respecter le cycle de la vie. Mais le prince, que tout le monde voit comme étant faible, a en réalité trop de respect envers son père, pour lui ôter la vie et lui succéder. Des intrigues se trament donc à la cour.
Mais d’autres se préparent également au dehors, puisque sont rassemblés les animaux appartenant au Royaume du Tigre des marais, au Royaume de l’Est des pandas et des éléphants et à l’Alliance des Seigneurs du nord, le Roi ours des forêts, les Seigneurs aigles des montagnes et l’Empereur Loup souverain du monde.
Il va sans dire que les complots vont être légions. Le jeune prince va devoir s’appuyer sur ses proches afin de ne pas tomber dans les pièges qui risquent de se refermer sur lui pour l’éloigner du trône.
Des rebondissements, il y en a pléthore dans ce récit, signé Herik Hanna. Il va nous entraîner dans des luttes de pouvoirs matérialisées par les attitudes et les instincts de chacun des animaux. Ceux-ci sont d’une expressivité incroyable sous le dessin de Redec et la colorisation de Lou. Les paysages et les décors sont magnifiques et créent un univers auquel on adhère immédiatement, même en l’absence totale d’humains.
Un royaume où selon que vous serez puissant ou misérable, les "comportements" de cour vous rendront blanc ou noir.
Quand pouvoir, noirceur et beauté se conjuguent à anthropomorphisme, cela nous offre Un Royaume sans nom, une série à dévorer.
Herik Hanna était à l’origine de l’album 7 détectives et de sa déclinaison, Détectives. Comme son titre l’indique, le scénariste nous embarquait dans un univers riche de très nombreuses référence policières : Miss Marple, Hercule Poirot, Maigret ou encore Sherlock Holmes. Les intrigues étaient finement menées et les dialogues témoignaient de la pertinence des observations des détectives.
Ici, dans sa nouvelle BD, Herik Hanna nous invite au déferlement des violences de douze tueurs. On retrouve la goût de l’auteur pour les multiples personnages mais également sa grande connaissance des codes. Et le code suprême est le silence. Tous les personnages se toisent, se surveillent se lancent des piques avant de porter un coup plus violent. Le secret et le silence sont les deux tenants de ce scénario. On saura peu de choses de ces tueurs. On saisit ici et là des liens qui existent entre ces êtres patibulaires. On voudrait y voir plus clair mais ce n’est pas le but. Ces hommes et femmes sont ici pour se débarrasser des autres. Là où on pouvait voir un simple exercice de tuerie, cette BD est une mise en scène sous tension de cette confrontation.
Hervé Boivin, le dessinateur, explore justement le silence qui inonde cette histoire. Il prend le temps de regarder et de croquer chaque endroit de l’hôtel ou chaque lueur dans les yeux des personnages. Le dessin prend le temps, allié de tous ces tueurs. C’est dans les détails que se nichent les particularités de ces tueurs. Leurs intentions sont dissimulés. Leur jeu n’est jamais à découvert. Mais il faut se méfier, tout le temps. La tension grandement décuplée est perceptible de bout en bout de cette histoire. En travaillant sur les perspectives et les angles de vue, le dessinateur fait de l’hôtel un terrain de jeux et de combat. C’est une mise en scène précise et rythmée qui nous est offerte.
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