"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Après avoir découvert Miller au cours de mon adolescence, puis avoir lu le Journal d'Anais Nin il y a quelques mois, leur correspondance était bien évidemment la suite logique.
Que dire.
J'aime assez découvrir les auteurs que j'admire dans leur intimité. Même si, comme pour Camus et Casares, cela m'a mise parfois mal à l'aise. On entre dans quelque chose de profondément personnel, de lecteur on devient voyeur, de mots qui n'étaient pas destinés à être partagés.
Ce ne fut pas le cas avec Miller et Anais Nin.
D'une part, parce qu'il partage la même passion, la littérature, la même discipline, l'écriture, et que cela représente une grande part de leurs échanges. Leurs découvertes, leurs angoisses sur le devenir de leurs manuscrits, le travail autour de leurs écrits... C'est passionnant.
Ensuite, parce que le contraste entre la délicatesse Nin et la virilité Miller est fascinante à observer. Même si elle s'estompe quelque peu au fil des années. Leur écriture est gorgée de leur personnalité, et je retrouve tellement la patte Miller dans ses lettres intimes que je me suis souvent interrompue pour remacher une phrase ou deux.
Bref, quand on aime ces deux personnalités hors norme, cette correspondance est évidemment incontournable.
Magnifique, réaliste, érotico-pronographique, philosophique...cet auteur entre dans ma liste de chefs d’œuvre. Sa plume est la sienne et me touche comme tous les grands écrivains que je garde prés de moi (Céline, Aragon, Hugo, Fred Deux...etc)
Il y a un passage dans le livre qui décrit très bien sa façon d'écrire, malheureusement je ne l'ai pas relevé sur le coup pensant la retrouver. Mais dés que je l'ai je vous l'écris
J'ai lu "la trilogie en rose" il y a deux décennies malgré un certain flou j'ai le souvenir vivace d'un électrochoc littéraire qui fut prolongé par la lecture du journal d'Anaïs Nin sa compagne. Pour abonder dans le sens du précédent avis cette trilogie de 1726 pages écrite 60 ans avant les 1739 pages des "50 nuances de gris" est beaucoup plus gonflée, joyeuse, rugissante, érotico-sexuelle, vraie et surtout bien écrite que le succès d'E L James. Chaque époque a la trilogie qu'elle mérite et sa couleur même si le rose et le gris se marient bien...
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