Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Cela pourrait ressembler à un polar, à moins que ce ne soit un roman d’initiation ou encore un manifeste féministe. A moins que ce ne soit tout simplement une plongée dans la France d’aujourd’hui. En fait cette fantaisie est un peu tout cela, qui fait se confronter le destin de deux femmes et nous entraîne dans cette sarabande endiablée.
Il y a d’un côté Angèle, l’épouse délaissée d’un pianiste de renom, qui ne supporte plus les humiliations à répétition. Pour régler son problème, elle débite son mari en morceaux et va en composter les morceaux du côté de Millau. De l’autre côté, la jeune Annabelle qui, sur le chemin du collège, préfère l’auto-stop au bus de ramassage et en profite pour arrondir ses fins de mois tout en s’initiant au plaisir tarifé. Elle entrevoit alors une issue à la misère sociale : devenir pute de luxe.
Si les deux femmes se croisent, c’est d’abord à cause d’un cliché dans un magazine people où l’on voit «La jet-setteuse Annabelle Mansuy batifoler avec le pianiste Louis Guillomettaz». Si vous imaginez la femme trompée se venger en s’attaquant à la maîtresse, c’est que vous connaissez mal Héléna Marienské. Depuis Rhésus (de l’influence des bonobos sur le comportement sexuel des pensionnaires d’une maison de retraite), elle nous avait habitué à ce type de rebondissements : Angèle va enfin trouver l’amour avec Annabelle. Cet amour qui se partage comme une offrande, mais laisse à chacun vivre sa vie. Celle de la veuve joyeuse d’une part, entretenant une relation particulière avec le policier chargé de faire la lumière sur la disparition de son mari et celle de l’escort girl de luxe, partant satisfaire les fantasmes des riches aux quatre coins de la planète, tout en n’oubliant pas sa première amie.
C’est gai, quelquefois très cru, mais c’est sans doute une excellente définition du plaisir. Que demander de plus ?
Parmi les livres que j’ai sélectionné l’an passé figurait ce roman que j’ai failli oublier. J’aurais eu tort!
Cela pourrait ressembler à un polar, à moins que ce ne soit un roman d’initiation ou encore un manifeste féministe. A moins que ce ne soit tout simplement une plongée dans la France d’aujourd’hui. En fait cette fantaisie est un peu tout cela, qui fait se confronter le destin de deux femmes et nous entraîne dans cette sarabande endiablée.
Il y a d’un côté Angèle, l’épouse délaissée d’un pianiste de renom, qui ne supporte plus les humiliations à répétition. Pour régler son problème, elle débite son mari en morceaux et va en composter les morceaux du côté de Millau. De l’autre côté, la jeune Annabelle qui, sur le chemin du collège, préfère l’auto-stop au bus de ramassage et en profite pour arrondir ses fins de mois tout en s’initiant au plaisir tarifé. Elle entrevoit alors une issue à la misère sociale : devenir pute de luxe.
Si les deux femmes se croisent, c’est d’abord à cause d’un cliché dans un magazine people où l’on voit «La jet-setteuse Annabelle Mansuy batifoler avec le pianiste Louis Guillomettaz». Si vous imaginez la femme trompée se venger en s’attaquant à la maîtresse, c’est que vous connaissez mal Héléna Marienské. Depuis Rhésus (de l’influence des bonobos sur le comportement sexuel des pensionnaires d’une maison de retraite), elle nous avait habitué à ce type de rebondissements : Angèle va enfin trouver l’amour avec Annabelle. Cet amour qui se partage comme une offrande, mais laisse à chacun vivre sa vie. Celle de la veuve joyeuse d’une part, entretenant une relation particulière avec le policier chargé de faire la lumière sur la disparition de son mari et celle de l’escort girl de luxe, partant satisfaire les fantasmes des riches aux quatre coins de la planète, tout en n’oubliant pas sa première amie.
C’est gai, quelquefois très cru, mais c’est sans doute une excellente définition du plaisir. Que demander de plus ?
Je suis mitigé: je n'ai pas du tout adhéré au récit mais en revanche il y a un vrai style. Ce n'est pas vraiment drôle même si il y a volonté de l'auteure pour que ce le soit. Pour moi, c'est raté..
On suit Angèle, la grande-bourgeoise psychopathe et sa rencontre avec Annabelle, la prostituée de luxe. Ce passage de la rencontre est un des temps forts du livre, c'est un des seuls. Ce portrait de femmes sans scrupules est vite poussé à l'usure. Elles sont agaçantes au possible. Rendu à la deux-centième page, j'avais juste envie que ça finisse.
Cette Fantaisie-sarabande relève plus d'un délire d'auteur que d'un désir de partage avec le lecteur. Je m'attendais à vraiment autre chose.
Déluré, décalé, déjanté et vraiment comique… les qualificatifs ne manquent pas. Rebutée par une histoire décidément trop loufoque d’amante criminelle dans les premières pages, il m’a fallu attendre de tomber sur un très beau passage vraiment littéraire après une trentaine de pages pour entrer vraiment dans le roman, et l’univers très original de l’auteur. La plume est très féminine, allègre et le style toujours bien manié, élégant, acide et efficace, distribuant les coups de griffes et réglant leur compte en quelques lignes aux personnages chatoyants que l’on y croise. Angèle et Anabelle sont la version éduquée, luxueuse du duo Bonnaire-Huppert de La Cérémonie de Chabrol, des drôles de dames qui ne se refusent rien, usent de leur féminité exacerbée pour tirer les pulsions les plus rocambolesques de hommes et les plus gros billets de leurs portefeuilles. Au programme, argent, sexe, luxe, phantasmes à gogo… deux portraits de femmes qui font fi des convenances, manipulent, n’en finissent pas de se libérer… et tant pis pour les victimes collatérales!
Un roman haut en couleur et outrageusement divertissant.
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Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...