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Pour se rapprocher de sa mère, Clara décide de l'accompagner à Vienne.
Voyage souvenir, voyage nostalgie.
En effet sa mère, Frieda, n'y est pas retournée depuis 1938, date à laquelle sa famille s'est réfugiée en France pour fuir les nazis.
Clara découvre ainsi tout un pan de l'histoire familiale qu'elle connaissait mal.
Tout un pan de la personnalité de sa mère.
Quelques temps plus tard, elle décide de retourner seule à Vienne.
Vienne, une ville où l'on a envie d'aller.
Une ville qui semble magnifique.
Une ville où les cafés ont l'air d'endroits magiques.
Une ville dont on peut détester les habitants quand on y a vécu heureux et qu'on en a été chassé.
Une ville superbement décrite dans ce roman.
La relation entre la mère et la fille est attendrissante, chacune avec sa réserve et ses blessures.
La vie de Frieda, faite de déménagements et de fuites toute sa jeunesse est douloureuse en même temps qu'heureuse.
En la découvrant avec les yeux de Clara on ne peut qu'être ému.
C'est un roman sensible et mélancolique écrit avec douceur et amour.
L'exil, la transmission, les racines, la résilience........
et Vienne, comme un personnage.
Un roman à l'atmosphère mélancolique et enveloppante.
A 19 ans Laure est mêlée à un trafic de drogue, prise en flagrant délit, elle écope de 6ans de prison. Jusque là, pas de soucis, le roman se présente bien, histoire et écriture se complètent harmonieusement et j'ai hâte de progresser dans l'intrigue.
Pour une erreur de jeunesse, voici notre héroïne jetée en prison; Je suis toujours ! Puis brusquement l'histoire s'enraye, son tendre grand-père la fait évader, elle change d'identité, vit dans la peur et l'angoisse, se marie pourtant, fonde une famille et soudain le passé la rattrape !
Non , non et non !
C'est expéditif, irréaliste et sans réelle profondeur !
Pourquoi pas, mais le souvenir laissé par cette lecture reste, même avec de plus de 18 mois, plutôt inconsistant !
Michèle Halberstadt a le don de se faire oublier derrière ses personnages. Pas un seul instant, l’héroïne n’est jugée. Son roman se lit d’une traite, il est impossible à lâcher, et chaque phrase est, malgré une apparente simplicité, finement ciselée.
Si ça n’est pas un coup de cœur, cela y ressemble de très près…
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