"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En 1886, sur le chantier du transcontinental est découvert le corps atrocement mutilé d'une prostituée. Ce n'est pas le premier crime de la sorte.
Terence Nichols, ancien soldat de la guerre de Sécession, surnommé "red gun" en raison de la couleur de son colt, est dépêché sur place pour enquêter et surtout mettre fin à ce carnage au risque d'entraver la bonne marche des affaires. Il se mêle aux ouvriers pour essayer de démêler le vrai du faux et doit composer avec les intérêts financiers en jeu.
Curieusement cette bande dessinée est catégorisée dans la catégorie Western alors que même si le decorum correspond en surface, lorsque l'on analyse plus en profondeur il en ressort les traits caractéristiques d'un bon thriler bien sanglant.
Le personnage de red gun est plutôt bien façonné mais peut-être un peu trop taciturne pour en apprendre davantage. La violence est un peu trop marquée à mon goût car elle survient de façon assez brusque et sans transition. En revanche, aborder le syndrome post-traumatique sous le prisme de la guerre de Sécession et ses conséquences physiques et psychiques est original. C'est une thématique que l'on s'attend à voir pour les deux guerres mondiales. Le dessin est carré et efficace.
Dans sa globalité j'ai bien aimé cette histoire. Il y a des ajustements mais en refermant la dernière page, on a envie de lire la suite. C'est un album d'introduction qui procure un bon moment de détente.
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