Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Que c'est long, que c'est introspectif et plein de détails inutiles.
Bien sûr que cet homme ne veut pas voir et se rendre compte de ses erreurs. Qui le voudrait ?
J'ai cru que quelque chose de plus grave était arrivé à ce couple : il l'a tué ; il l'a frappé. Mais non (heureusement).
Terminé en avance rapide.
En lisant la quatrième de couverture, je m’attendais à ce que ce roman traite exclusivement ou presque de la demande de grâce d’un certain Maurice Da-Jon, un prisonnier noir condamné il y a seize ans pour un viol commis sur son ex-fiancée Alysa. Mais le récit ratisse bien plus large et je fus surprise, et je dois l’avouer un peu décontenancée, qu’une grande partie de celui-ci se développe finalement autour de la personnalité et du métier d’avocate de June Mitchell, en charge de cette mission pro bono.
En effet, Les Oiseaux du Bronx nous plonge clairement dans les méandres du cabinet d’avocats, de leurs dossiers en cours qui défient la morale au niveau environnemental, des relations entre collègues mais aussi avec les détracteurs auxquels ils devront faire face lorsqu’ils s’engageront dans cette mission de défense dans une Amérique en proie au racisme. Alors si cette thématique vous intéresse, vous adorerez le nouveau roman de Gilles Bornais ! Il est d’un réalisme sans borne et je reconnais l’immense travail en amont que ce livre a dû donner à son auteur. Cette histoire est fictionnelle mais on se demande si ce n’est pas basé sur des faits réels tellement le sujet est bien maîtrisé et une fois encore, ultra réaliste.
La relation entre June Mitchell et sa fille Karyn est également très développée. C’est assez horripilant d’être le témoin d’autant de désinvolture de la part de cette jeune fille qui ne fait fi d’aucune reconnaissance pour la vie de privilégiée qu’elle mène. Nous sommes dans le cas typique de la mère divorcée qui travaille beaucoup trop et qui a bien du mal à gérer l’adolescence révoltée et capricieuse de son enfant. Le manque de respect de Karyn est assez insupportable et nous n’attendons qu’une chose : que June cesse de tout lui céder.
C’est donc dans une atmosphère assez noire que nous évoluons, autant dans le domaine personnel que professionnel des personnages. Si tout cela tend à évoluer, il faudra attendre les derniers chapitres pour reprendre un peu espoir et d’entrain. Personnellement, je suis arrivée à bout de souffle, l’attente fut longue. L’action pro bono pour Maurice Da-Jon s’est éternisée, je n’ai eu de cesse de vouloir que l’affaire avance enfin, que l’on passe au vif du sujet. Quand ce fut enfin le cas, la flamme ne faisait plus que vaciller malheureusement.
En bref, je vous conseille ce roman noir si vous êtes particulièrement intéressés par le fait qu’il se positionne du côté des avocats et qu’il nous immerge dans l’atmosphère rude et sans concession de ce métier. Le récit est bien écrit et travaillé, il nous fait part d’une réalité crue dans laquelle les sentiments ont assez peu de place (il n’en est pas totalement dénué mais il est davantage tourné sur le factuel). Il faut être conscient que, même si l’affaire Da-Jon reste en toile de fond et qu’elle finit par être traitée, elle ne constitue finalement pas la majeure partie du roman.
Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2024/02/17/lecture-les-oiseaux-du-bronx-de-gilles-bornais/
"Écosse, 1892. Sur une rive isolée du Loch Ness, les corps d'une paléontologue et de son mari sont retrouvés mutilés et démembrés. Est-ce l'œuvre d'un meurtrier barbare ? Celle d'une bête sauvage ? Et où leur jeune fils et son ami ont-ils disparu ?
L'élucidation de tels crimes ne pouvait être confiée qu'à l'enquêteur Gareth Thaur, un ancien colonel de l'armée qui en a vu bien d'autres. L'affaire est tellement sensible que Scotland Yard envoie en renfort son meilleur détective, Joe Hackney, un ancien malfrat aux méthodes peu orthodoxes, cynique mais génial." (4ème de couverture)
Bon, bon, une fois cela lu, on se dit que ça devrait dépoter. Eh bien non, le début est long et si l'on excepte quelques descriptions de tortures et d'autopsies presque insupportables et à mon avis largement évitables, eh bien le récit ne commence pas vraiment. Il faut passer des passages pour trouver de quoi se raccrocher. Et lorsque comme moi, vous ne trouvez pas, eh bien, vous abandonnez. Il y a un je -ne-sais quoi qui m’empêche d'adhérer à cette histoire, soit dans les personnages, soit dans l'écriture, je ne saurais pas être plus précis, mais je me suis ennuyé. Je laisse donc à d'autres qui sauront apprécier plus que moi.
Si Jean-Baptiste avait connu Arthur Fry, je pense qu’il l’aurait maudit sur au moins 5 générations. Qui est Arthur Fry ? Le génial mais inconséquent inventeur du post-it.
Sans lui, la femme de Jean-Baptiste serait peut-être encore à ses côtés. Toujours est-il que voilà le pauvre homme se retrouve démuni devant une de ces petites feuilles de papier autoadhésives amovibles sur laquelle est écrit « Je ne rentrerai pas ».
Le narrateur est marié depuis 24 ans à la chère et tendre Mylène, il a une bonne situation, gagne bien sa vie, est le père de deux enfants. Bref il qualifie lui-même son existence de parfaite. Ce mot retrouvé un soir, poignardé sur la table de la cuisine, il ne le comprend pas. Les quatre mots tranchants couchés sur le papier laissent la porte ouverte à toutes sortes d’hypothèses dans la tête du mari pour le moins égaré.
Pourquoi déciderait-elle de le quitter, lui le mari parfait, l’homme le plus gentil de la terre, qui souscrit à toutes ses envies, ses lubies, ses désirs. Refusant d’admette cette vérité, il va mener l’enquête en fouillant les affaires de sa femme, en appelant ses enfants qui, eux, ne semblent pas si surpris.
Au cours de ses pérégrinations, il va découvrir la très belle Caroline, collègue de sa femme croisée par hasard dans un café et Magdalena Van Slikke la thérapeute qu’elle consultait.
Toujours dans le déni, ces deux personnes vont l’aider à cheminer vers une prise de conscience plus grande et l’obliger à faire face à ses contradictions. Et plus l’intrigue progresse, plus la cuirasse de Jean-Baptiste « l’homme qui a toujours aimé sa femme » se fendille. Par rapport à ses enfants, par rapport à la vie en général, ses certitudes s’effritent. Son regard sur ce qui l’entoure change, se faisant tantôt mélancolique, tantôt drôle et la vérité apparaît peu à peu.
Ce roman sur un personnage prodigieusement ordinaire dont le let motive est « Oui, mais en amour j’ai toujours été fidèle » multiplie les questions sur la vie de couple, entre amoureux, jeunes mariés puis parents sans jamais fournir de réponse. Pour cela il y a les thérapies de couple. L’auteur pose plutôt la question de ce qui se passe réellement entre l’amour et l’expression de l’amour surtout du côté des hommes dont le cerveau semble mélanger aisément les choses.
Oui, sûrement y a-t-il de multiples façons d’aimer sa femme, mais celle qu’a choisi notre Jean-Baptiste ne semble pas la meilleure. Ce livre permettra peut-être à plus d’un homme de se regarder vraiment dans le miroir.
Une lecture facile.
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