"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
J’ai tout de suite été intrigué par le « nous » de la narration. Concerne-t-il les jumeaux Kees et Klas de la fratrie ? Mais dans ce cas, pourquoi ne pas pouvoir identifier lequel des deux parle ?
Mis à part cette question récurrente le temps de ma lecture, j’ai aimé l’ambiance de ce roman : un père et ses trois fils qui attendent le retour de la mère partie en Italie depuis quelques années et qui ne donne pas de nouvelle.
J’ai aimé sentir le père Gerard un peu perdu, instaurant le rite du samedi pendant lequel ils lavent la voiture et mangent des crêpes.
J’ai aimé le chien Daan dont le maitre est Gerson, le dernier garçon. Un garçon qui sait des tas de choses pour son âge.
J’ai eu de la peine pour Gerson, mais j’ai aimé sa détermination tout au long du roman.
J’ai aimé l’entendre parler dans certains chapitres.
J’ai aimé l’écriture « de biais » : rien n’est décrit directement, tout est suggéré.
L’image que je retiendrai :
Celle du débat dans la voiture pour savoir si les fleurs de poiriers sont blanches ou roses.
https://alexmotamots.fr/parce-que-les-fleurs-sont-blanches-gerbrand-bakker/
C'est un roman émouvant, l'histoire de cette famille éclatée après le départ de la maman, abandonnant 3 enfants à leur papa, La vie continue, malgré tout jusqu'au jour de ce terrible accident de voiture, laissant Gerson aveugle. Malgré l'aide et la bonne volonté de ses frères, il ne pourra jamais admettre l'handicap. C'est un roman poignant, volonté de ne pas être dépendant de Gerson, culpabilité de Gérard ,sentiments de ne pas pouvoir être utile de Kees et de Klaas...,il reste Daan,son fidèle chien. "Je ne veux plus jamais repartir d'ici avait il déclaré".....
Encore une belle surprise avec cet ouvrage que j'ai très envie de vous parler.
Parce que les fleurs sont blanches est un roman poignant, sensible et à la fois lumineux.
L'auteur nous racontant une histoire familiale tragique avec des personnages extrêmement attachants.
↜↝↜↝
Ça parle de quoi ?
Nous suivons une famille de garçons, un père et ses trois fils. Ils grandissent sans mère, partie depuis plusieurs années, sans explication.
Ces quatre "hommes" forment une fratrie très complice et soudée...
Le père Gérard, les jumeaux Klaas et Kees, le petit dernier Gerson, sans oublier le chien Daan.
Un jour, alors qu'ils se rendaient chez les parents de Gérard, ils eurent un grave accident de voiture.
Leur vie bascula à partir de ce terrible événement, surtout pour le jeune Gerson qui perdit la vue.
↜↝↜↝
Un texte rare, écrit avec beaucoup de pudeur et de délicatesse qui ne bascule JAMAIS dans le pathos ni larmoyant.
Le lecteur suit particulièrement, ce jeune garçon Gerson qui ne parvient pas à accepter son handicap et à vivre dans le noir.
C'est une histoire fraternelle bouleversante, de frères qui tentent de surmonter cette épreuve.
C'est aussi une amitié émouvante entre un enfant et son chien.
C'est juste très beau...
Un récit débordant d'AMOUR que je conseille vivement de lire.
Ne passez pas à coté de ce roman marquant et inoubliable.
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2020/09/parce-que-les-fleurs-sont-blanches.html
Gérard, le père, Klass et Kees, les jumeaux et Gerson, le petit dernier. Ils sont en route pour aller déjeuner chez les parents de Gérard.
Il y a pas de mère ; elle a quitté la maison peu de temps après la naissance du petit dernier. Elle est partie en Italie avec un autre homme et envoie tous les ans une carte impersonnelle pour l'anniversaire des garçons et pour le nouvel an.
Alors qu'ils sont en route pour ce déjeuner, une question divise cette famille de quatre garçons : lequel du poirier ou du pommier a des fleurs blanches ?
La question les taraude et l'attention du père est détournée. Une voiture les percute violemment par la droite. Ils en réchappent tous, mais Gerson sera aveugle.
Toute la famille resserre les rangs derrière ce petit dernier qui s'est toujours senti un peu à part. Comment imaginer quelque avenir que ce soit quand à quatorze ans on se retrouve aveugle ? Il s'enferme, s'isole dans ce noir qu'est devenue sa vie.
L'histoire est racontée par Kees. Il y a beaucoup d'émotion, de retenue, de pudeur dans le récit de Kees, certainement une petite part de féminité qui manque à cette famille.
Ce roman est tellement touchant et bouleversant que je n'ai lâché le livre qu'à la fin. La fin d'ailleurs, parlons en (mais non je ne révélerai rien) : pleine d'espoir, de renouveau. Impossible de ne pas penser au « bleu du lac » de Jean Mattern, l'éditeur de cet auteur.
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