Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
C’est avec les premières secousses provoquées par le séisme, qui eut lieu le 18 avril 1906 à 5h12, que se terminait le tome 1 de ce diptyque au titre évocateur, San Francisco 1906.
La veille, une femme de chambre prend son service de nuit au Palace Hôtel. Comme son nom l’indique, ce somptueux hôtel accueille le ténor italien Enrico Caruso après sa prestation donnée au Grand Theatre Center.
Mais alors qu’elle s’apprête à préparer la chambre avant l’arrivée de son illustre occupant, la jeune femme est kidnappée par deux malfrats à la solde de la mafia italienne. En effet, elle avait découvert dans la chambre un sublime portrait peint par Gustav Klimt que ceux-ci devaient récupérer.
Désirant se débarrasser de la femme de chambre, ils sont interrompus dans leur sombre besogne par la mafia chinoise. Une fois libérée, la femme de chambre, toujours en possession de l’illustre tableau, décide de retourner au palace pour le restituer au chanteur d’opéra qu’elle pense être son propriétaire.
Mais ses plans sont réduits à néant par le tremblement de terre qui va détruire la ville de San Francisco.
Comment va-t-elle pouvoir, dans ces conditions, échapper aux mafieux, alors que la ville est en feu et que l’armée se positionne au milieu des décombres et des incendies ?
Après un premier tome qui se déroulait juste avant ce terrible séisme et qui présentait l’intrigue, le tome deux de San Francisco 1906, signé Damien Marie (scénario) et Fabrice Meddour (dessin), nous entraîne dans un San Francisco en ruines. Progressivement, on découvre pourquoi ce tableau se trouvait dans les malles de Caruso, à qui la mafia italienne le destinait et pourquoi.
Il était vraiment très ingénieux de tisser ce scénario de fiction et de l’insérer dans des faits historiques avérés et avec des personnages ayant vraiment existé tels que le ténor Caruso, le maire de San Francisco Eugene Schmitz ou le général Funston.
Une passionnante histoire avec de belles illustrations sur fond de sépia et de gris, pour ainsi mieux visualiser cet événement qui reste, à ce jour, un des épisodes les plus dramatiques de l’Histoire des États-Unis.
Nuit du 17 au 18 avril 1906
À San Francisco, une nuit pour sauver sa peau. Judith, une femme de chambre, détient un tableau de Klimt que beaucoup convoitent. Entre la pègre italienne et les triades chinoises, elle cherche à échapper aux flingues qui la menacent. Puis, vers 5h12, la terre s'est mise à trembler...
Voici la suite et la fin du diptyque scénarisé par Damien Marie à partir d'événements réels. Après le tremblement de terre qui secoue violemment San Francisco cette nuit-là, les incendies se propagent et finissent de détruire la ville. Au milieu des débris et des flammes, Judith tente d'échapper à ceux qui veulent à tout prix le tableau. On suit sa course folle et sa quête de vérité.
Fabrice Meddour peint superbement ce San Francisco en ruines où 300 000 habitants ont perdu leur toit. Alors que le premier tome était essentiellement sépia, celui-ci est plus coloré et met parfaitement en avant le marasme ambiant avec, au milieu, notre héroïne, et quelques personnages historiques comme un certain Général Funston et le maire de la ville Eugene Schmitz.
Ce beau diptyque mêle astucieusement fiction, histoire et arts. Un combo plutôt réussi porté par le dessin de Fabrice Meddour et accompagné d'un cahier historique fort intéressant.
Le mardi 17 avril 1906, à San Francisco, Judith est une femme de chambre du Palace Hôtel, qui monte de la part du maire de la ville un cadeau dans la chambre du célèbre ténor italien, Enrico Caruso. Malheureusement, au mauvais endroit, au mauvais moment, elle se retrouve face à un tableau qu’elle n’aurait pas dû voir et prise au piège entre deux hommes de main de la mafia italo-américaine.
Cette intrigue mêle fiction et faits réels, nous plongeant dans une aventure où une jeune femme lutte pour sa survie, tandis qu’un célèbre ténor cherche à se libérer de l’emprise de la mafia, le tout dans le contexte imminent d’un séisme destructeur. Au fil des rebondissements, nous nous plaisons à découvrir l’histoire, centrée autour d’un mystérieux tableau de Gustav Klimt, objet de toutes les convoitises.
C’est un voyage dans le temps qui nous emporte dans une époque où la Californie de 1906 a été marquée par des événements naturels tragiques. Nous avons été séduits par le mystère, la sensualité, et l’aspect esthétique accompagné de teintes chaudes et sépia. En fin d’album, un dossier enrichit nos réflexions en apportant des éclairages sur Klimt, Caruso, China Town et le séisme de 1906 à San Francisco.
S’il est bien une date importante pour la ville de San Francisco, c’est bien 1906, plus exactement le 18 avril, à 5h12. Avec sa magnitude de près de 8 sur l’échelle de Richter (qui compte 9 échelons), un séisme détruisit, dès les premières minutes, de nombreux bâtiments. Mais les incendies, qui s’ensuivirent, achevèrent la destruction de la ville et plus de 3000 morts furent à déplorer.
San Francisco 1906, signé Damien Marie (scénario) et Fabrice Meddour (dessin et couleur), débute la veille de cette catastrophe. Une jeune femme se rend au Palace Hotel pour y effectuer son service de nuit. Elle revêt sa tenue de femme de chambre et se dirige vers la chambre d’Enrico Caruso. Le ténor italien se produit sur la scène du Grand Theatre Central et ne va pas tarder à regagner l'hôtel.
Alors qu’elle s’apprête à retaper le lit, la jeune femme découvre un colis entre les draps. Elle a à peine le temps de s’en saisir que deux mafieux la menacent à l’aide d’un couteau. Ils s’emparent du tableau et lui intiment de les conduire vers la sortie la plus proche.
Bâillonnée à l’arrière d'une voiture, les deux hommes décident de se débarrasser d'elle dans Chinatown afin de faire porter la responsabilité de son assassinat sur la mafia chinoise.
Les choses ne se passant pas comme prévues, la jeune femme réussit à s’échapper et à récupérer le tableau. Mais comment échapper à la mafia italienne, dorénavant à sa recherche, alors que le jour ne va pas tarder à se lever ?
Voilà un étonnant récit qui s’insère parfaitement bien dans la réalité de faits historiques. Ce tome 1, intitulé Les trois Judith et dont on ne comprend la signification qu’à la toute dernière page, est un bel exemple de ce que peut être un crescendo dans un récit. On sait parfaitement qu’un terrible évènement va se produire, mais comment va-t-il pouvoir bouleverser l’action en cours ?
Quant aux dessins à dominante sépia, ils se passent de tout commentaire, puisque magnifiquement réalisés. Que ce soit la beauté des corps, les gueules patibulaires des mafieux ou la représentation de bâtiments avant et après le séisme.
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