"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
200 ans ont passé depuis les aventures des I.S.S. Snipers. Tout a changé et l’univers est devenu plus sombre que jamais. Le corps d’élite des I.S.S. Snipers a lui aussi changé. Leur unique motivation : la domination.
En quête permanente de recrues et de défis et sous l’égide de son chef suprême, Reid Eckart, l’armée d’I.S.S. Snipers s’est rebaptisée : « la Légion Sombre ». Dans cet univers sans espoir où seuls les plus forts survivent, Erioch prendra sous son aile Khali et leur rivalité s’étalera sur des années. La Légion Sombre semble quant à elle, sur le point d’éradiquer la dernière poche de résistance.
Spin off ou séquelle de la saga I.S.S Snipers dont vous pouvez retrouver mes avis sur ce site. Stéphane Louis avait participé au tome 2 et 3. Cette aventure est un one-shot, elle est centrée sur le jeu de pouvoir, les relations entre les personnages, il y a aussi de l'action et de l'adrénaline. Quelques rebondissements et surprises. Un tome qui est une sorte de transmission mentor/disciple avec des relations complexes. De belles illustrations.
J'ai découvert cette BD chez une amie, l'histoire raconte le périple d'un mercenaire Reid Eckart alias Stock un I.S.S. Snipers qui travail pour Fédération des Planètes Unies car les planètes sont colonisés. Son surnom vient du fait qu'il moissonne la mort et fais un stock de cadavres là où colle ces bottes bien dégueulasses.
Depuis qu'on nous a envoyés sur Okeelia, faut bien l'avouer, la donne a changé ! Carrément changé même ! Les I.S.S. Snipers sont le bras armé de l'armada terrienne Reid Eckart et ses hommes sont envoyé pour faire régné la terreur et faire un carnage au lieu d'une opération de maintien de l'ordre.
Las de tuer inutilement ils vont se rebeller.
Je vous préviens, je ne suis pas très porté sur les régionalismes. Ce serait même plutôt le contraire. Cette petite précision faites, je vais essayer de vous parler de ce premier tome de la Série Breizh – Histoire de la Bretagne avec le plus d’objectivité possible.
L’impression générale est globalement positive, avec pourtant quelques bémols. Deux choses sont néanmoins certaines : d’une part les auteurs ont bossé dur, et, d’autre part, ils maîtrisent leur sujet.
Cet ouvrage est donc une narration illustrée de type chronologique et événementiel sur une période d’environ un demi millénaire entre JC (Jules César) et le Vème siècle après JC (l’autre…). C’est d’ailleurs parfaitement assumé et précisé par Thierry Jigourel dans le texte d’introduction. En quelque sorte, on retourne en classe pour réapprendre l’histoire de France… Oups, my (jacobine) mistake… L’histoire de la Bretagne.
L’on y apprend que le fier et courageux peuple Breton s’est globalement toujours fait agressé par les autres, notamment les romains (puis les saxons), mais que eux, pacifistes et sympas comme tout, bien que vaillants guerriers, se sont régulièrement fait battre et n’ont jamais commencé la bagarre. On apprend également qu’ils ne formaient originellement qu’un seul peuple avec nos voisins d’Outre-Manche et qu’ils se sont réunis et retrouvés plusieurs fois au fil de l’Histoire (cette partie est d’ailleurs très intéressante).
Sans être extraordinaire, le dessin est plutôt pas mal, même si je ne suis pas un fan absolu des ciels « photos » sur lesquels sont « collés » les dessins. Que ce soit pour le scénario comme pour le graphisme, c’est très dense. Beaucoup de cases se superposent mais ce n’est pas gênant. En même temps, on ne raconte pas 5 siècles en 60 pages comme ça. Le recours à des cases allongées, panoramiques, est peut-être un peu trop systématique mais correspond au type de récit (narratif et chronologique) utilisé par les auteurs.
Concernant la forme, on peut dire que les éditions Soleil se sont appliqués avec une belle charte graphique, un vernis sélectif pour la couverture et un très beau dos toilé. Une intro et un lexique très fourni encadrent également le récit. Un dernier point : je trouve vraiment dommage que la couverture soit réalisée par un autre dessinateur que celui qui œuvre à l’intérieur, ça fait un peu publicité mensongère, surtout quand on a un superbe visuel à la Rosinski en couverture et un dessin à la « pas Rosinski » à l’intérieur... Accessoirement, la jolie guerrière rousse représentée en couverture (Boudicca) est un personnage d’une importance relative qui n’apparait que sur trois pages et demi quand la BD en compte 60… Une illustration de Conan Meriadeg eût été, à mon sens, plus logique… Moins sexy, certes, mais plus logique… Bref…
Au final, si vous aviez piscine le jour où votre prof a fait un cours d’histoire sur la Bretagne, si vous souhaitez approfondir vos connaissances sur cette belle région ou encore parfaire votre argumentaire autonomiste cette série est probablement pour vous.
Chronique précédemment publiée sur le blog sambabd.be
On prend (presque) les mêmes et on recommence ! Enfin, le coloriste du tome 1 a tout de même été promu au rang de dessinateur du tome 2. Graphiquement, la collection garde ainsi une certaine unité tout en donnant une meilleure impression générale (ce n’est que mon humble avis). Le dessin reste dense, les pages bien remplies et les ciels un peu trop photographiques. Ceci dit, tout comme pour le tome 1 (et pour cause, c’était déjà lui qui s’en occupait) ça reste très bien fait et presque acceptable pour des gens comme moi généralement allergiques à ce genre d’hérésies chromatiques… Les physionomies des personnages (détails, angles, etc.) semblent également mieux travaillées que dans le tome précédent. Enfin, pour conclure sur la partie dessin, bonheur ultime, il semblerait que l’illustration de couverture soit l’œuvre du dessinateur de la BD (ce qui n’était pas le cas pour le tome 1 et que je regrettais d’ailleurs, naguère, ici même, il y a au moins trois mois, dans la chronique du tome concerné !).
En tout cas, pour ce qui est des scénaristes, il s’agit bien des deux mêmes. On y retrouve une grande maîtrise du sujet, une narration chronologique et événementielle rythmée et vivante, de nombreux passages issus de chroniques et de livres de références sur l’histoire de la Bretagne et, last but not least, cette pointe de fierté nationaliste bretonne qui fait le sel (et le poivre !!!) de mes conversations avec certains mes interlocuteurs bretons lorsque j’ai le plaisir de me rendre dans cette magnifique région FRANCAISE !!!
On continue donc sur la persécution du gentil peuple breton des deux côtés de la Manche avant de se focaliser sur les horribles Francs qui veulent à tout prix les soumettre en Armorique. Bon, c’est d’ailleurs là que je ne comprends pas trop le titre de ce second tome. En effet, il s’intitule « Une nouvelle terre » mais le vrai sujet semble en être l’héroïque Nominoë. Si le début de ce deuxième tome raconte bien la souffrance et l’exode du peuple breton de Grande-Bretagne vers l’Armorique, les vingt dernières pages sont consacrées à un seul personnage : Nominoë, et ceci, dans un ouvrage qui survole environ 3 siècles d’histoire en une cinquantaine de pages. Mon interrogation quant au découpage de cette collection de Soleil Celtic se fait encore plus grande quand je lis au dos de la BD : à paraître : Tome 3 – Nominoë, le père de la patrie, alors que – Spoiler Alert !!! – le Nominoë en question meurt à la dernière page du livre...
En tout cas, ça me fait une raison de plus d’attendre avec envie le troisième tome de cette série sérieuse qui suit son court tranquillement, un peu comme la Villaine…
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !