"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un récit fantastique en terre vosgienne
Dans une petite ville au fin fond des Vosges, on exploite un minerai rare radioactif. L'usine Algemma représente la main mise de l'homme sur la nature. Elle donne aussi à voir les travers du capitalisme. Ici l'industrie minière empoisonne ses ouvriers, pollue l'environnement. Mais pas que... des événements intriguant ont lieu. Un employé disparaît. La ville semble se peupler d êtres étranges, présentant des difformités.
On fait connaissance avec trois ados, un peu en marge des autres lycéens. Chacun son histoire, ses failles. Curieux, ce petit groupe va mener son enquête. Ils ne seront pas au bout de leurs surprises.
L'intrigue assez classique que nous propose Elisabeth Holleville se découpe en plusieurs chapitres. Beaucoup de références présentes tout au long de ces 240 pages sont pleinement assumées et plaisantes.
La colorisation avec ses deux tonalités dominantes - le mauve et le vert - plonge le lecteur dans un univers singulier. Le trait doux et simple d'Élisabeth Holleville s' adapte à ce récit fantastique et à son explosion finale avec un bestiaire qui fait frémir.
Sans revolutionner le genre, un bon moment de lecture et une jeune dessinatrice à suivre.
Un roman graphique sous forme d'un thriller fantastique qui aborde le thème de l'écologie, de l'exploitation de notre terre et du regard des nouvelles générations, elle aborde aussi des thèmes forts comme le deuil, la famille, la douleur psychologique, l'adolescence, la sexualité et le genre. L' harcèlement, le respect et les drogues.
L'intrigue est efficace, rapide, les graphiques son simple mon bémol est le choix des couleurs. Un très bon scénario avec quelques clin d'œils à Spielberg ou Cronenberg. Par contre j'ai trouvé qu'il ma manqué un chapitre entre le dernier et l'épilogue.
Le petit Caméo de l'auteur et de Timothé Le Boucher était agréable aussi.
La couverture phosphorescente est sympa.
J'ai aimé sa très belle couverture qui s'illumine dans le noir, la qualité de la couverture, le nombre de pages et les thèmes abordés. Ils sont intéressants et d'actualité. (pollution, chômage, découverte la sexualité, homosexualité, les dangers et effets de la radioactivité)
Des sujets graves mais allégés grâce aux personnages principaux qui sont des adolescents.
Une enquête/thriller qui retient l'attention jusqu'à la fin.
Les couleurs sont assez sombres mais harmonieuses, j'ai bien aimé même si elles me fatiguent les yeux.
Une BD que l'on pourrait classer dans plusieurs catégories : horreur, fantastique, écologie. Ce n'est pas franchement ce que j'aime lire mais l'ensemble est réussi et de qualité.
Si vous aimez ce genre d’univers ou d’ambiance, foncez alors pour la lire.
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Un titre et une couverture qui ne m’attirait pas, cependant les quelques retours ont attisé ma curiosité, surtout que j’avais apprécié l’ambiance de « L’été Fantôme ».
Avec une palette de couleurs plutôt sombre Elisabeth Holleville annonce le ton à l’entrée de la ville Morterre où l’on découvre ses habitants avec une certaine tension qui règne sans vraiment savoir ce qu’il s’y passe.
Dès le départ, mystère avec une dose de malaise nous plonge dans ce récit étrange.
Un récit qui s’articule sur la vie industrielle de la ville mais aussi sur une bande d’ado qui se cherchent tout en menant l’enquête sur les phénomènes bizarres qui apparaissent depuis quelques temps.
Dans un dessin aux apparences simples, l’autrice relève parfaitement l’atmosphère mêlant fantastique et horreur, tout en explorant plusieurs thématiques, l’adolescence, l’identité, la famille, l’amitié, l’écologie entre autre avec des références ciné des années 70/80 dans les décors, offrant un petit plus aux cinéphiles.
Si j’ai trouvé que la mise en route avait quelques longueurs, alors que je crois apercevoir un effet Burns, avant de croiser un cousin du Démogorgon, j’atterris finalement dans la Cabane dans les bois où tout s’accélère et part en freestyle !
Du coup je sors sceptique de cette lecture, qui certes m’a embarquée mais le final peut-être trop abrupte qui ne m’a pas déçue mais pas satisfaite…
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