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Dominique Zachary

Dominique Zachary

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Avis sur cet auteur (2)

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    Couverture du livre « P'tite hirondelle » de Dominique Zachary aux éditions Kiwi Romans

    Marie Nel sur P'tite hirondelle de Dominique Zachary

    Je découvre la plume de Dominique Zachary avec ce roman, et je ne suis pas du tout déçue. Ce qui m'a attirée le plus dès le début, c'est le titre, la couverture, et le résumé qui me promettait un conte écologique et philosophique. J'ai trouvé le tout rempli de poésie, et je me suis dit que si...
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    Je découvre la plume de Dominique Zachary avec ce roman, et je ne suis pas du tout déçue. Ce qui m'a attirée le plus dès le début, c'est le titre, la couverture, et le résumé qui me promettait un conte écologique et philosophique. J'ai trouvé le tout rempli de poésie, et je me suis dit que si tout le reste était comme ça, cela promettait une très bonne lecture. Et, maintenant que j'ai fini, je peux vous dire que cela a bien été le cas.



    J'ai fait la connaissance de Paola Ortiz. Elle est petite-fille d'émigrés espagnols et a un métier pas comme les autres, puisqu'elle est garagiste, on la surnomme d'ailleurs Mécanette. Elle n'a pas la langue dans sa poche et est loin de se laisser faire. Elle a un coeur énorme. Elle est une militante active pour la ligue de protection des oiseaux, et tient une relation écrite avec un orphelinat du Chenmyr, en Asie du Sud-Est. La directrice, Mme Tu-Whang, lui propose de parrainer une fillette qui vit dans cette orphelinat, Myao Kaung, qui signifie fille de l'hirondelle. Le parrainage se transformera vite en adoption. Paola va adopter la petite fille qu'elle va appeler Finette. Elles sont heureuses toutes les deux. La petite fille est très sensible à son environnement et est fascinée par les hirondelles. Et justement, il y a plein de nids de ces petits oiseaux du printemps dans le garage. Mais un jour, Paola ne retrouve plus les nids, ils ont tous disparu et été vandalisés. Elle et la petite fille sont effondrées. Aidée de Poupou et Le Riton, Paola va chercher l'identité de celui ou ceux qui ont fait un tel sacrilège, et demander à ce que cela soit réparé. Elle n'est pas au bout de ses surprises.

    En parallèle, on continue à suivre la correspondance que Paola a avec Mme Tu-Whang. On suit l'histoire de la petite fille jusqu'à ce jour, le présent avec le saccage des nids fait résonnance avec le passé de la fillette. On découvre alors les raisons de son amour pour les hirondelles, et on comprend ce que cela représente pour la petite fille. Paola expliquera tout ce que ce petit oiseau amène pour la biodiversité, l'importance qu'elles ont pour notre rythme écologique, et la menace d'extinction qui pèse sur elle.



    Outre la très belle histoire d'amour entre une femme et une petite fille, qui forme un beau conte, c'en est un aussi au niveau philosophique et écologique. En ces temps où la sauvegarde des espèces prend tout son sens, ce genre de livres est à la fois touchant et très moderne. Au travers de la petite fille, l'auteur montre l'urgence de sauver ces petits oiseaux, comme il faut sauver également ces enfants abandonnés dans d'autres pays et dans le notre bien sûr. J'ai beaucoup aimé cette relation qu'il fait entre les deux sujets. Les messages qu'il fait passer à travers une histoire simple sont très forts, très émouvants. J'ai apprécié comment l'auteur amène finement le lecteur à la réflexion tout en l'amusant avec des personnages désarçonnants.



    Je me suis d'ailleurs tout de suite attachée à Paola et à Finette. Paola est une femme à la forte personnalité, elle ne passe pas inaperçue, ses répliques sont drôles, elle ne loupe personne. Et derrière cette apparence qu'elle veut drôle et insouciante, se cache une femme au grand coeur, qui se voue pour la nature et pour les enfants. Et bien sûr, la fillette est attachante au possible. On a envie de la protéger, la rassurer, la câliner. J'ai aimé sa fragilité, et en même temps sa force, car ce n'est quand même pas évident pour elle par rapport à tout ce qu'elle a connu en si peu d'années d'existence. Beaucoup d'émotions donc avec ces personnages. Et aussi beaucoup d'humour, avec les réparties de Paola, et la présence de personnages masculins très sympathiques et drôles.



    Je découvre la plume de l'auteur, et je suis ravie. J'ai beaucoup aimé son style fluide, le texte se lit seul, de la première à la dernière ligne. Le livre est court, mais il est tellement intense et d'une grande densité. L'auteur retranscrit très bien les émotions des personnages. C'est aussi un formidable voyage entre les Pyrénées et l'Asie du Sud-Est, il a réussi à faire passer les différences entre ces deux pays. J'ai ressenti combien l'auteur a mis tout son coeur dans ce texte. Il entrecoupe ses chapitres de références, de textes, d'extraits de chansons ayant pour thème l'hirondelle. J'ai trouvé que cela rajoutait encore plus de profondeur aux sentiments. Comme je le disais plus haut, je me suis fort attachée aux personnages, et pourtant le choix narratif de l'auteur n'est pas celui auquel je suis la plus sensible pour ressentir les émotions. Il a utilisé une narration à la troisième personne, je trouve que cela met une petite distance entre le lecteur et les personnages, mais quelque part, j'ai trouvé ce choix judicieux, justement parce que cette distance permet de moins se prendre de plein fouet les émotions.



    J'ai beaucoup aimé ma lecture pour tous ces points. Un joli conte des temps modernes, avec des sujets délicats, mais travaillés d

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    Couverture du livre « La traîtresse » de Dominique Zachary aux éditions Michalon

    Elizabeth Pianon sur La traîtresse de Dominique Zachary

    Pendant la seconde guerre mondiale, en Belgique, Suzanne, jeune enseignante, vit avec Pierre, avocat.
    Elle est féministe, avant-gardiste, veut développer chez ses élèves la liberté de pensée.
    Mais tolérance et ouverture d’esprit ne sont pas des qualités forcément bien perçues en temps de...
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    Pendant la seconde guerre mondiale, en Belgique, Suzanne, jeune enseignante, vit avec Pierre, avocat.
    Elle est féministe, avant-gardiste, veut développer chez ses élèves la liberté de pensée.
    Mais tolérance et ouverture d’esprit ne sont pas des qualités forcément bien perçues en temps de guerre.
    Surtout à la libération où les comptes se règlent, parfois abusivement. L’épuration a pu mener à bien des dérives, et c’est le cas pour Suzanne et Pierre.
    Ce roman est tiré d’une histoire vraie.
    L’écriture n’est pas formidable et le style plutôt banal. L’auteur est journaliste et chroniqueur judiciaire, et on pourrait s’attendre à une écriture plus aboutie, là, c’est limite scolaire.
    Mais l’histoire est poignante et l’émotion est là.
    Après les douleurs de la guerre, l’injustice de procès arbitraires a parfois été plus douloureuse encore.