Diasteme

Romancier, auteur et metteur en scÃ¨ne de thÃ©Ã¢tre, DiastÃ¨me a notamment Ã©crit Les Papas et les Mamans, Ã©galement en Points.

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Couverture du livre « Simon et Lucie : Les ciels changeants » de Kokor et Diasteme aux éditions Rivages

bulle.noire sur Simon et Lucie : Les ciels changeants de Kokor - Diasteme

Nouveau collège, nouvelle rentrée. Simon a 13 ans, Lucie presque 14. Ils se retrouvent côte à côte dans une file. Ils se regardent. C'est l'amour, tout de suite, pour la vie. Lucie vit avec sa mère alcoolique depuis le décès de son père, Simon est son épaule, sa béquille...Lui n'imagine pas la vie sans elle. Les deux adolescents luttent contre le réel en se cachant dans leur bulle d'amour.

Alain Kokor adapte trois récits de Diastème : La nuit du thermomètre, 107 ans et La paix dans le monde. On y suit une véritable tragédie avec au centre deux ados, devenus adultes, animés par un amour fou. Mais l'amour fou peut-il rendre fou ? Comment Simon va-t-il réagir lorsque Lucie rencontre Stephen en Bretagne ? Avec beaucoup de tendresse et de poésie, on suit les trajectoires de ces deux êtres.

Une trajectoire qui n'évitera pas les drames, les souffrances, la résilience et qui a déjà pris vie au théâtre. Alain Kokor fait preuve de créativité pour en faire une bande dessinée. On ressent beaucoup de douceur, de force aussi dans le lien qui lie les deux jeunes gens, un lien qui se distend parfois, un lien qui dure malgré l'absence, malgré la distance.

J'ai lu ces 320 pages d'une traite, c'est dire à quel point cette histoire m'a pris par la main et ne m'a plus lâché. Telle les plus grandes tragédies amoureuses, Simon et Lucie est une histoire universelle qui peut résonner en chacun de nous.
"Je ne suis même pas jaloux. Je t'aime, c'est tout."

Couverture du livre « 107 ans » de Diasteme aux éditions Points

lectures au hasard sur 107 ans de Diasteme

Simon a 16 ans. Il aime Lucie d’un amour fou, fou au sens propre du terme. De ce genre d’amour qui vous fait perdre la raison, qui vous consume de l’intérieur et qui peut détruire des vies.

Les mots sont durs parce qu’ils sont vrais. Chaque détail est si réaliste qu’il vous écœure et vous transperce le cœur. La souffrance est décrite avec une si grande justesse que vous pourriez ressentir toute la détresse qui émane de ces phrases. Je ne me souviens pas avoir déjà lu un livre où l’on ose écrire les mots de la douleur. Les vrais. Pas les préfabriqués ou les insipides. Pas ceux faits de papier recyclé. Pas non plus les poétiques. Les vrais, les durs, ceux qui font vraiment mal.

@lecturesauhasard