"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La guerre, c’est exactement comme la peste : « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés » (Jean de la Fontaine ). Aussi bien les occupants que les occupés, aussi bien les vainqueurs que les vaincus, aussi bien les Allemands que les Français… Le traumatisme des bombardements, des privations, de la collaboration a laissé des traces dans le souvenir de chacun dans ce petit village. Et même celui qui n’y est pour rien, est impliqué, bien malgré lui.
C’est au milieu d’une belle galerie de « grandes gueules » méridionales que débarquent Manfred, ancien soldat des armées nazies, perdu dans les brumes du passé. Il ne parle pas la langue, s’isole dans un cabanon et vit simplement. Cette arrivée va donc cristalliser un certain nombre de frustrations, de jalousies et de haines… mais également permettre à un petit garçon d’avoir foi en l’avenir.
Le scénario est intelligent et sensible, même si le décor provençal a des accents de Marcel Pagnol. Il n'y a pas réellement des héros, seulement des gens qui s'accommodent de la vie (et de leur épouse). Mais cela ne serait rien sans ce graphisme enlevé, soutenu par une palette chromatique éclatante. L'aventure sous le soleil du Midi, sous une chaleur puissante !
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