"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L’agent 212 est un personnage atypique dans la bande dessinée. Premièrement, il n’évolue pas comme certains personnages. Son époque, ses camarades, son environnement restent identique. Ainsi, vous pouvez lire dans n’importe quel ordre les albums, il n’y aura pas de dépaysement. Deuxièmement, les gags sont toujours aussi hilarants et les auteurs nous déroutent à chaque nouvel album.
Autant certains albums proposent des gags sur une page ou sur deux pages, cet album quant à lui étalent ses gags sur trois ou quatre pages. C’est un réel plaisir et il faut remercier les auteurs qui ont su faire perdurer ce personnage pendant quelques décennies sans jamais changer de ligne de conduite.
Dans cet album, l’agent 212 fait gaffes sur gaffes, montrant tantôt une intelligence sournoise, tantôt un coeur. L’agent 212 est un personnage attachant avec beaucoup de défauts mais qui sans se moquer de la profession montre une personne passionnée.
Ce douzième album de l’agent 212 qu’on ne présente plus est une suite gags humoristique très bon enfant. Dans cet album, il y a beaucoup d’auto dérision sur la fonction d’agent mais garde toujours un esprit correct sans méchanceté. Les gags s’étalent sur trois pages permettant aux auteurs de pouvoir proposer des petites histoires plus longues, mieux construites. L’avantage d’être sur plusieurs pages permet aussi aux auteurs de présenter l’entourage de l’agent 212 de manière plus profonde. On fait la connaissance de ces collègues et de sa femme de meilleure manière que dans les albums précédents. Au niveau du graphisme, les auteurs conservent toujours les décors de l’époque du premier album. Ce héros rondouillard est sympathique, et ne vieillit pas malgré les albums qui avancent. Le travail de Kox est irréprochable faisant de cet album un album très réussi.
Neuvième album de L’agent 212, paru en 1988, et toujours pas une ride. Les auteurs, Kox et Cauvin, savent se renouveler et nous surprendre à chaque fois avec des nouveaux gags et surtout un dessin qui ne cesse d’aller de l’avant sans jamais rester sur des acquis. Les gags ne se limitent pas à une seule planche mais s’étalent sur deux ou trois pages et il faut avouer que notre agent préféré n’est pas au bout de ses surprises. Ses camarades de jeu, ou de boulot comme vous voulez, l’accompagnent et nous apprenons à connaître un peu mieux cette brigade de bras cassé dirigé par un commissaire désemparé, et souvent énervé.
Un bon album qui ravira les grands et les petits. Je tiens à remercier Daniel Kox qui aura eu la gentillesse de nous dédicacer notre exemplaire pendant le festival de Roquebrune en septembre 2012.
On reconnaît le dessin des années 80 et par la même occasion le style de l'éditeur. Je pensais m'ennuyer un peu en découvrant ce vieil, et premier, épisode de l'agent 212 mais j'ai été agréablement surpris. Le dessin est certes typique de ma petite enfance, mais les différentes histoires qui jalonnent cette bande dessinée sont vraiment hilarantes. C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai dévoré cet ouvrage. Le personnage récurrent du retraité qui tente de se suicider est sympathique et la manière à chaque fois très recherchée pour y arriver est amusante. J'ai particulièrement bien aimé la fois où il se déguise en lapin le premier jour de la chasse. Si j'ai l'occasion de tomber sur d'autres aventures de l'agent 212, je n'hésiterai pas une seule seconde pour les lire.
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