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Un thriller pour le moins surprenant, entre rêve et réalité, qui associe un écrivain américain Henry James et un personnage de sir Arthur Conan Doyle : Sherlock Holmes. " Dan Simmons, " qui excelle dans plusieurs domaines – science-fiction, horreur et policiers – va entraîner le lecteur dans une folle aventure de la fin du XIXe siècle.
Un pavé de huit-cent-soixante pages, dont l'intrigue de départ, idéale pour le cerveau bien affuté de Sherlock, consiste à résoudre la mort de Marian Hooper Adams, qui se serait suicidée d'après les premières investigations. Aussi quitte-t-il Paris avec Henry James, le succédané du Dr. Watson, pour Washington.
Une lecture qui m'a surpris, par notamment : la question de l'existence réelle ou fictionnelle du détective privé posée maintes fois par Henri James, alors que nous suivons avec pugnacité ses péripéties rocambolesques, ainsi que d'innombrables digressions, que l'on pourrait trouver inadéquates mais qui imprègnent le lecteur de cette période – par exemple : sur l'architecture de la ville de Washington, sur le massacre de Haymarket Square – mai 1886 –, sur la célébration de l'exposition universelle de Chicago en 1893.
D'ailleurs, sur le dernier sujet, un clin d'œil de l'auteur, Il y eu un escroc nommé H. H. Holmes qui pendant l'exposition, assassinait des clients de son hôtel pour s'accaparer leurs biens. Mais ce n'est pas tout, hormis une intrigue bien fournie, et surtout la description du monde de la haute société de l'époque, fondée sur la richesse, quand ce n'est pas sur la naissance, et sur le pouvoir quand ce n'est pas la richesse. Une peinture sans artifice de ce monde frivole, avec l'irrémissible besoin d'être dans l'apparence, de respecter les codes, et ceci pour exister dans ce monde !
À l'instar des commentaires parfois longs, " Dan Simmons ", se révèle d'une grande érudition, qui nécessite d'approfondir tel ou tel personnage cité, entre autres personnalités : Mark Twain, John Bunyan, Harriet Beecher Stowe, William James, Montague Druitt, Louis Agassiz, etc. À trop vouloir détailler, l'auteur risque de perdre le lecteur dans trop de circonlocutions.
Une bonne étude de mœurs de l'époque, animée par des grands noms de la littérature anglaise et américaine, et qui nécessite d'avoir la patience de s'immerger dans ce récit pour en savourer les vagues du suspens et de l'écriture. Et laissons la dernière parole à Sherlock Holmes : " Je ne devine jamais, James, je déduis ! ".
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Le Nez-Boussole d'Ulfänt Banderõz fut pour moi l'occasion de découvrir, au moins brièvement, l'univers de Jack Vance auquel Dan Simmons rend hommage. Est-ce que j'en ai saisi toute la richesse ? Absolument pas, mais c'est mieux que rien !
Néanmoins, au-delà du worldbuilding légendaire, j'aurais aimé trouver une intrigue plus fouillée, plus complexe. Mais ce n'était vraisemblablement pas l'objectif de l'auteur, raison pour laquelle je suis convaincue que cette aventure pleine d'action plaira aux amateurs du genre !
Sur Hypérion, c'est la panique : des millions d'habitants tentent de prendre d'assaut les derniers astronefs pour s'enfuir avant l'arrivée des Extro, des envahisseurs en guerre avec la confédération terrienne... Pendant ce temps, sept pèlerins que rien n'aurait dû rassembler rallient la petite planète de l'Hégémonie pour y rencontrer le gritche, un monstre incompréhensible, capable de maîtriser le temps, objet du culte morbide de l'Église des templiers.
Le début m'a paru difficile, beaucoup trop de mots qui appartient à leur contexte mais quand les pèlerins ont commencé leur récit, franchement je me suis sentie happer par leurs histoires différentes mais ou très vite j'ai compris le point commun.
Je lis très peu de science-fiction, je suis comme on dit une novice, mais j'ai beaucoup aimé ce livre ou l'auteur as mis dans ce livre des éléments de réel : comme les templiers ou le sida, j'ai trouvé cela tellement habile.
Il y a par moment du suspens, mais aussi une enquête par une détective privé, également des moments d'amours intense et la poésie de Keats as aussi sa place. J'ai beaucoup apprécié le mélange de tous ses genres qui en fait un livre vraiment unique.
De plus c'est le genre ouvrage qui vous dépayse totalement, on part réellement ailleurs, dans un autre monde, et c'est vraiment extrêmement agréable.
Evidemment à la fin de cette lecture, j'ai eu envie que d'une seule chose me jeter sur la suite, malheureusement je ne l'ai pas, mais je vais me le procurer au plus vite. Dan Simmons a réussi à m'embarquer dans ce monde, et j'en demande encore.
Pour qui aime l’alpinisme et ses descriptions interminables ça peut le faire et encore…
Personnellement j’ai bien aimé le début, mais quand au bout de 35% de lecture on en est toujours au même point avec moults détails sur l’alpinisme sans rien qui ne fasse avancer un peu l’histoire (y en a-t-il une d’ailleurs ?!) ben ça lasse un peu beaucoup. J’en venais à avoir l’impression de m’enliser, un peu comme lorsqu’on commence à s’endormir et qu’on relit encore et encore la même phrase… Bref, un ennui mortel à la longue.
Quand j’ai du mal à prendre un livre et que cela devient plutôt une contrainte qu'autre chose je sais que cela ne sert à rien de continuer.
J’arrête donc ma lecture à la page 259 sur les 960 qu’en compte le livre.
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