Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L'intérêt majeur du Guide du Routard, c'est son carnet d'adresses (hôtel, restau, achats, etc.). Mais une version qui a trois ans, qui plus est datant d'avant le COVID, est forcément un peu en décalage.
De plus, les dernières versions papier du guide sont épuisées. La seule solution est d'acheter la version numérique, qui n'est qu'une copie de la version papier, sans liens numériques. On ne peut que tourner les pages...
C'est mieux que rien, me direz vous. Oui, mais c'est totalement illisible sur ma liseuse : soit on se met en très petits caractères, soit on passe son temps à défiler dans une page, de haut en bas et de gauche à droite, ou vice-versa... Vraiment pas pratique !
Finalement, nous avons réussi à l'utiliser un peu, via l'appli "Liseuse" sur une tablette. On arrive alors à avoir une page entière sur l'écran, avec une taille de caractères pas trop ridicule. Mais la navigation n'est pas simplifiée pour autant...
Bref, cela n'enlève rien aux qualités intrinsèques du Guide du Routard, mais en l'état, la version numérique est vraiment peu pratique et donc peu utile...
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2022/09/08/guide-du-routard-inde-du-nord-hachette-version-numerique-peu-utile/
''Naples ?! Mais tu es folle ! Naples c'est sale, moche, dégradé. Et puis tu vas te faire voler ! Ne prends pas ton appareil-photo, ni ton portable, et fais gaffe à ton fric. Evite le sac sur le dos et sur l'épaule aussi d'ailleurs parce qu'ils passent en scooter et ils te l'arrachent. Tu peux encore annuler ?''.
Hé bien non, je ne peux pas annuler. Billets non remboursables et appartement réservé, il ne me reste plus qu'à m'envoler pour Naples malgré les oiseaux de mauvais augure...
Et dès mes premiers pas dans la capitale de la Campanie, je sais que je vais aimer d'amour cette ville bruyante, bouillonnante, tellement vivante. Un musée en plein air loin d'être figé dans le passé où le street art côtoie les monuments historiques, où les ruelles enchevêtrées des quartiers espagnols débouchent sur la très chic Via Toledo, où la ferveur religieuse s'accommode des croyances populaires. Une ville chaleureuse et authentique !
A Naples, on fait la queue devant une pizzeria récemment dynamitée parce que le patron s'oppose à la mafia. On parcourt la via San Gregorio Armeno au milieu des crèches et des boules et c'est Noël en plein mois de juillet. On déguste une sfogliatella ou un baba dans une des nombreuses pâtisseries de la via dei tribunali. On prend de la hauteur au Castel Sant'Elmo pour profiter d'une vue imprenable sur la baie et le Vésuve. On descend la via Toledo jusquà la Piazza del Plebiscito pour prendre un incomparable café noisette au comptoir du célèbre caffè Gambrinus, juste avant d'aller se perdre dans les somptueuses salles du Palazzo Real. On se gave des pizzas les meilleures du monde, attablé dans l'une des célèbres pizzerias de la ville ou on prend, au coin d'une rue, une fritta, réminiscence de la pauvreté d'après-guerre. On en ressort repu mais sans pouvoir s'empêcher de trouver encore une petite place pour une glace crémeuse, délicieuse, addictive. On s'approche, curieux et émerveillé, du Christ voilé de la capella San Severo. On suit les traces de Lila et Lena, les amies prodigieuses d'Elena Ferrante, de la très chic via Chiai à la piazza dei martiri, du Corso Emanuele à la librairie Dante & Descartes. Et puis, las du chaos de Naples, on saute dans un train pour se rendre à Pompéi et découvrir les vestiges de la cité antique et on finit la journée au sommet du volcan après escalade rude mais récompensée par la beauté des lieux. On peut aussi prendre un ferry et aller déambuler vers Procida la multicolore que l'on aura préférée à la trop touristique Capri.
J'oublie tant de choses, comme la gentillesse des napolitains, le goût d'une tartelette aux fraises des bois, l'ivresse d'un Limoncello, le vacarme infernal des scooters, l'ossuaire du cimetière des Fontanelles, le cloître Santa Chiara, etc, etc. Tant de choses qui font qu'on adore Naples, son bruit, sa fureur, ses saveurs.
Quant au guide, qu'en dire ? Des informations erronées, des recommandations pour des pièges à touristes...Heureusement il y a le plan de la ville et les attractions touristiques classées par quartiers qui sauvent la mise.
Strasbourg, 7 septembre 2018. Une terrasse ensoleillée avec vue sur la Petite France. J'ai 49 ans. Ambiance sympathique entre amis et famille pour célébrer ce jour où pour la dernière fois je suis une quadra. Et si je changeais de décor pour fêter mon demi-siècle ? Je m'imagine bien arpentant les ruelles de Gamla Stan, joyeuse et épanouie, la cinquantaine fringante !
7 septembre 2019 : J'ai 50 ans et je suis à Stockholm ! Famille et amis ont répondu présents pour visiter avec moi la capitale suédoise. Après une première journée de grisaille assez déprimante, le soleil est de la partie et invite à se promener dans cette ville d'eau et d'îles. A nous les musées, les ruelles pavées, les boutiques, les parcs verdoyants, le palais royal, les harengs ! Et à nous la coutume suédoise que nous avons immédiatement adoptée : se faire un fika. Une institution à Stockholm qui consiste à trouver le petit salon de thé le plus mignon, à s'y installer et à partager cafés, thés, lattes et Kannelbullars, ces savoureuses petites brioches à la cannelle typiques du pays. Un délice ! De bons moments de convivialité qui participent à l'ambiance très cool de la ville.
En trois jours et à pieds (le ticket de métro est à 4 euros 50!), on peut déjà avoir un bon aperçu de Stockholm, même si bien sûr on en voudrait plus. Mais avec le guide Un grand week-end en poche, on peut aller à l'essentiel. Mais attention, la capitale suédoise n'est pas bon marché ! Les tentations sont nombreuses et la carte bleue surchauffe.
Ce que l’on apprécie tout d’abord, parce que avouons-le, nous ne sommes pas vraiment familiers de ce territoire, c’est une carte pour situer et mieux comprendre la multitude d’îles des différents archipels : Tuamotu, Marquise, Gambier, Australes, et Société. Un code couleur pour se repérer, que l’on va retrouver à chaque page, pour bien faire la distinction entre chaque archipel, et nous voilà partis pour l’aventure. Ensuite, lors des premières pages de chaque chapitre –archipel, une carte d’identité, pour mieux s’approprier ces îles et leurs spécificités : les îles, superficie, climats, population, etc…. Petit plus, vous pouvez Shazamer la couverture ou les pages d’introduction de chaque chapitre, et découvrir des extraits vidéos du reportage.
Embarquons donc sur le Tahiti Nui, pour aller à la rencontre des îles, des habitants, d’une culture, de la faune et de la flore, et des eaux bleues du pacifique sud. Les paysages sont splendides, et les photos nous font rêver. Que l’on arpente les forêts, les plages ou les montagnes, que l’on côtoie les pêcheurs, les danseurs, les artisans qui produisent encore de magnifiques bijoux en coquillages, ou qui cultivent des perles dont la renommée mondiale n’est plus à faire, on s’émerveille et on découvre.
Les vagues mythiques de Bora Bora, le monoï de Tahiti, la perle noire des Gambier, la pierre fleurie et l’artisanat des Marquises, les couleurs chatoyantes et incroyables du Lori de Kuhl, oiseaux sacré des Australes, ou les poissons perroquet des Tuamotu, il y a tant à voir, à découvrir, dans ce livre absolument magnifique.
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