"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L’intrigue commence dans un désert immense nommé Nullarbor, situé en Australie –lieu de ce polar noir-. Un couple découvre un squelette, qui sera identifié comme étant celui de Mathew Constant, célèbre joueur de footy (football australien).
Outre l’aspect sportif, nous allons plonger dans différentes situations, que ce soit les voyages, en Roumanie après le népotisme des Ceausescu et la Securitate ; le monde des finances avec leur cohorte de seconds couteaux, et bien sûr le domaine de la vengeance.
Le fil conducteur de ce roman, le journaliste Anthony Argos, du « West Tribune », secondé par l’officier de police Kerry John, mettra en œuvre toute sa ténacité, à résoudre cette énigme, malgré tous les obstacles mis en place par les instigateurs de ce meurtre et de bien d’autres…
Facile à lire, d’une grande fluidité –malgré les digressions-, je n’ai cependant pas pu m’identifier aux personnages et avoir l’irrépressible envie d’en connaître le dénouement.
Le corps de Mathew Constant, ancienne star de footy, est retrouvé dans « le lieu le plus vide du monde », la mythique plaine de Nullarbor, au nord de la grande baie australienne.
Comment est-il arrivé là ? Et, surtout, comment a-t-il pu être à ce point oublié du monde, lui, l'immigré roumain devenu la coqueluche de tout l'État occidental ?
Le journaliste Anthony Argos ne peut pas rester insensible à la destinée tragique de ce jeune homme et décide de mener l'enquête.
Ce livre se déroule en Australie et pour quelques chapitres en Roumanie.
Anthony Argos, aidé par le policier Kerry va décortiquer le passé de Constant et son enquête va l'amener à découvrir les dessous d'un sport, le footy, avec toutes les malversations d'un milieu frelaté, gangrené par le fric et infiltré par des hommes politiques digne de mafieux.
Un bon roman, qui se lit facilement mais pour lequel j'ai eu un peu de mal à accrocher et à rentrer dans l'histoire car l'intrigue est un peu longue à se mettre en place.
J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération "Explorateurs du polar", organisée par Lecteurs.com.
Merci à Lecteurs.com et aux éditions "L'aube noire".Je me suis attachée au journaliste, Anthony Argos, ours mal léché, gay, entêté à rechercher la vérité sur la mort de Mathew Constant, ancien champion de footy, mort dans le désert et oublié pendant 18 mois.
Ce roman se déroule en Australie, avec une petite partie à Bucarest, en Roumanie. Le journaliste enquête à la place de son ami Kerry, officier de police écarté de l'enquête.
Quelques chapitres écrits en italique reviennent sur des événements passés, pour mieux comprendre ce qu'il s'est passé.
La fin est dérangeante.
L'auteur aborde différents thèmes : sport de haut niveau, drogue, corruption, oppression en Roumanie du temps de Ceausescu...
En Australie, sur l’immense plaine de Nullarbor, dans un endroit désertique à des kilomètres de toute piste, est retrouvé un 4X4 abandonné ainsi que les ossements blanchis d’un homme sans doute mort depuis au moins dix-huit mois. Les tests ADN permettent de découvrir qu’il s’agit des restes d’un certain Mathew Constant, australien d’origine roumaine, ancien champion de « footy », le foot-ball-rugby local où quasiment tous les coups sont permis. Journaliste au West Tribune, l’imposant Anthony Argos cherche à comprendre la raison de cette fin tragique. Son enquête va le mener jusqu’à Bucarest où il pourra bénéficier de l’aide de Christi, un ancien amant…
« Toxic star » se présente comme un polar relativement noir aux limites du thriller par le nombre de cadavres, mais avec l’énigme bien maintenue jusqu’au tout dernier chapitre. L’auteur, journaliste de télévision bien connu, familier de l’Australie, prend bien soin de maintenir le suspens et par là l’intérêt pour sa sombre histoire. Il ne perd pas le lecteur sur de fausses pistes comme dans un policier classique. Il préfère faire ressentir les ambiances d’un pays qu’il connait semble-t-il fort bien et surtout distiller bribe par bribe toutes les turpitudes d’un milieu frelaté, gangréné par le fric et infiltré par des hommes politiques digne de mafieux. Les personnages manquent un peu d’épaisseur exception faite du héros totalement atypique, nouveau Rouletabille obèse et homosexuel, mais surtout tenace et obstiné. On saura gré à Hervé Claude, qui dispose d’un style agréable et fluide à souhait, d’avoir eu la finesse et l’élégance de ne pas trop s’appesantir sur les scènes les plus torrides. Dans l’ensemble, une œuvre de divertissement bienvenue pour un voyage en train ou pour une après-midi au bord de la piscine par exemple.
(Editions de l’Aube. Critique proposée dans le cadre de l’opération « Explorateurs du polar » avec Lecteurs.com)
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