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"Consister à vivre » est le premier tome d'une trilogie. Ce qui interroge puisque ce premier tome ne compte que 160 pages. J'ai vaguement cherché un autre intérêt que celui financier à scinder un texte court (moins de 500 pages certainement) en trois ouvrages. Je n'ai pas trouvé. Dites-moi si vous savez.
Mais peu importe. Christophe Mouton a souffert de la perversité de son père et de la complicité de sa mère. Il tente de réparer par l'écriture ce qui n'a pu l'être par la justice.
Le texte ne laisse aucun doute quant à la souffrance de l'auteur et je pense que nous serions nombreux à reconnaître des scènes familières de notre enfance dans les violences décrites et les conséquences que ces blessures peuvent avoir à l'âge adulte.
Cependant, après avoir refermé ce livre, j'ai été plutôt soulagée que le texte ait été découpé en trois parties et j'ai eu la conviction que je ne lirai pas les deux prochains volumes tant j'ai buté sur le style de l'auteur et ai manqué d'intérêt pour le propos.
J'ai besoin pour aimer un livre d'une petite musique qui parvienne à mon âme. C'est raté pour cette fois.
A lire dans la salle d'attente du psy.
Présenté comme un monologue intérieur, "Notre mariage" est la version sombre du "garçon sans séduction", les atermoiements d'un homme qui a du mal à quitter l'adolescence, qui ne veut pas s'engager ni perdre sa bande d'amis, continuer à s'éclater sur ses jeux vidéos et surtout ne pas avoir d'enfant.
Donc rien de bien nouveau dans le propos, ni dans la forme, reste seulement une écriture agréable avec sa pointe de dérision. C'est joliment fait mais j'attendais mieux et j'ai même pensé que son format court était largement suffisant. Un peu plus long et on fermait le livre avec une furieuse envie de donner un bon coup de pied aux fesses à cet adulescent pour le faire grandir un peu...
Un peu déçu donc mais quand même partant pour un troisième roman... moins égocentré, ce serait pas mal...
Un jeune trentenaire vient d'être quitté pour un autre plus brillant. Ce qui l'amène à évaluer sa valeur sur le marché de l'amour avec des critères économiques.Je n'ai pas été sensible à l'humour censé émaner de ce livre, tout simplement parce que je n'ai pas réussi à entrer dans son monde, l'écriture non plus ne m'a pas séduite. En bref il m'est tombé des mains
Même si j'ai trouvé ce livre assez bluffant moi aussi, je n'ai pas vu le côte art contemporain décrit par Sly, ( ça doit être mon côté provinciale comtemporaine :) ). Pour ma part, je crois que ce livre est, je l'accorde très moderne, mais d'abord vraiment bien troussé, avec une écriture, trés dense, qui semble parfois directement sortie du cerveau du personnage Thomas loiseau, qu'on ressent bien ingénieur, tellement ingénieur, garçon un peu paumé qui n'a que son intelligence et ses études pour contrer la douleur d'avoir été abandonné, vraiment masculin aussi même si sa sensibilité semblerait féminine. Je l'ai imaginé ou ressenti très bien, et c'est assez précieux cette proximité qui vient avec le heros narrateur alors que celui-ci fait des tableaux tout le temps, des considérations mathematiques et économiques qui ne sont pas vraiment ma tasse de thé favorite (qui serait plutôt un mug :) ) . Même si l'auteur ne recule pas devant l'imparfait du subjonctif (ça j'adore), c'est cette impression de plongée dans un cerveau d'homme pour une fois ni serial killer ni écrivain à problèmes qui met ce livre vraiment au dessus du lot.
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