Tiens, je me rends compte que j'ai oublié de chroniquer un roman qui m'a été envoyé par les éditions Belfond et que j'ai terminé il y a un petit moment : La mer qui prend l'homme de Christian Blanchard.
Au large des côtes du Finistère, un chalutier à la dérive est localisé. Lors de l'opération de sauvetage, une femme est retrouvée dans une remise, prostrée, terrorisée et amnésique. Le reste de l'équipage a disparu. Parmi eux se trouvaient trois anciens militaires français, atteints de stress post-traumatique...
Que s'est t'il donc passé sur le Doux Frimaire ???
La mer qui prend l'homme de Christian Blanchard est un excellent roman, qui m'a captivé de la première à la dernière page. Ce roman est présenté comme un page-turner et je confirme : une fois commencé, impossible de le lâcher.
J'ai beaucoup aimé l'ambiance, la rencontre entre deux mondes très différents : les marins pêcheurs et les anciens militaires atteints de stress post-traumatique. Je ne connaissais pas Christian Blanchard mais je trouve son écriture percutante, il fait mouche et à su me captiver alors que j'étais un peu dubitative au départ, pas certaine d'être intéressée plus que ça par ce roman. Il me tentait mais je craignais un peu de ne pas accrocher. Je me suis totalement trompée et je suis ravie de ma lecture car nous avons ici un excellent roman, qui mérite bien cinq étoiles :)
Ma chronique complète : https://vie-quotidienne-de-flaure.blogspot.com/2019/01/La-mer-qui-prend-l-homme-Christian-BLANCHARD.html
Pas très loin des côtes du Finistère, un chalutier, qui semble dériver, est localisé. On retrouve à son bord une jeune femme terrorisée. On sait que sur ce bateau il y avait un équipage et trois anciens militaires français encadrés par la lieutenant
Émily GARCIA.
En tournant les pages, l'auteur nous apporte quelques éclaircissements, des indices mais ce sont les dernières pages qui nous libéreront. Que de questions pour le lecteur !
J'ai passé un bon moment mais je ne suis pas enthousiaste.
Merci à NetGalley et aux éditions Belfond pour m'avoir permis de lire ce roman « La mer qui prend l'homme ».Trois anciens militaires de retour d'Afghanistan sont enrôlés pour une expérience de lutte contre le stress post-traumatique alors qu'un de leur camarade est retrouvé mort mystérieusement carbonisé dans sa maison de l'île de Batz .Ils vont devoir embarqué sur un bateau de pêche pour une campagne dans les eaux du Nord.Un bon polar sans conteste.
L'iboga avait prêté a controverse il fut un temps puisqu'un scientifique avait pointé du doigt les vertus de cette plante venue du Gabon pour permettre un sevrage rapide (parfois en 4/5 jours ) de l’héroïne et de la cocaïne grâce à la molécule Ibocaine .
Le titre m'a attiré pour ça en plus du plaidoyer d'un libraire à la houppette connu dans les cercles littéraires.
On saute dans le vide dès le début avec un personnage très jeune ,17 ans condamné à mort en France . Et j'ai réalisé que la peine de mort n’était pas encore abolie à cette période là .
Le personnage de Jefferson Petitbois n'a de poétique que son nom et nous rappelle que certaines personnes naissent en ayant aucune chance et en l'enlevant à ceux qui les rencontrent .Parfois on réalise que les chemins de croix sont plus longs pour certains que pour d'autres .
Jefferson Petitbois est aussi noir de peau que le chemin de sa vie et on reste subjugué par cet enfant sans amour commettant les pires atrocités sous le joug d'un mentor appelé Max mais surtout sous l'emprise de cette plante hallucinogène Iboga qui le fera entrer dans l'entre du diable par la grande porte .
Toutes les chances rencontrées Jeff n'en a saisi aucune (parce qu'on ne lui a pas appris à le faire) s'enfonçant toujours plus dans la noirceur du mal ; On vit l’incarcération en rentrant les épaules et on comprend rapidement que l'issue ne sera pas très joyeuse .
Les chapitres sont courts permettant une lecture rapide et entrainant une montée d’adrénaline et l’entrée d'un maton altruiste et bienveillant permet de reprendre foi en l’humanité. Un thriller noir intense ,rude mais efficace et qui nous laisse comme un sentiment d'injustice implacable . .
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