"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Vous croyez au hasard ?
Moi j’y crois !
L’histoire nous emmène à Alger, au sein d’une secte rationaliste nommée Zahiroune dont la doctrine est la chance et le hasard.
Leur symbole : un dé noir.
Une histoire aux personnages intrigants et énigmatiques ! D’abord Balak notre personnage principal, membre de la secte et passionné des chiffres, des nombres, des mathématiques et de hasard….
Son chemin croise d’ailleurs par hasard celui de Lydia dont il tombe immédiatement amoureux…..
Il y a aussi Mr Ghoulem, père de Lydia, directeur des sectes au ministère de l'Intérieur, Lazhar salarié au sein du ministère, le grand Zahir ainsi qu’un mystérieux suiveur !
Pas facile de rentrer dans ce roman de part toutes les annotations, très intéressantes mais nombreuses, qui rendent le début un peu compliqué mais une fois habituée par ce style, je me suis complètement plongée dans l’histoire !
Histoire scientifique, de religion, politique, d’amour…..mais aussi une réflexion sur la société algérienne, sur les croyances, le tout saupoudré de philosophie ! Un roman / polar inclassable !
Comprendre le hasard, les nombres, la physique quantique….. et puis la jeunesse algérienne ! Que de sujets intéressants.
Je me suis complètement prise au jeu dans cette lecture !
Une belle et passionnante surprise j’ai adoré !
Voilà un roman qui se démarque par son écriture, autant instruite que désopilante, mais aussi par son histoire, cocasserie baignée d'une philosophie hilarante.
La lecture des premières lignes est surprenante. Mais la surprise laisse peu à peu place à l'intérêt. L'auteur sait nous embarquer à bord du break bleu alourdi d'un âne mort. Mais il ne faut pas s'y tromper. Cet âne détient un véritable sens selon moi, il m'est apparu tel une allégorie que le dénouement révèle avec une pointe de sagesse. Et ces personnages rocambolesques déblatérant des discours burlesques, scientifiques, philosophiques - oui, tout cela à la fois -, semblent effectuer un périple qui les confrontera à eux-mêmes.
Ainsi, lorsqu'une femme, deux hommes et un âne se baladent au cœur des monts Djurdjura en Algérie, une question demeure :
Un âne mort est-il plus lourd qu'un âne vivant ?
Le poids et le temps qui passe sont deux éléments omniprésents dans le texte. C'est toute une réflexion qui est développée autour de ces thèmes. C'est la vie et la mort. C'est chercher du sens à sa vie et surtout, c'est ce que l'on en fait.
La capacité de l'auteur à nous conter une histoire d'apparence saugrenue mais pourtant pleine de sens est à saluer. Sans compter cette érudition qui transpire du texte et qui apporte une vraie matière à l'ensemble.
Je vous conseille cette lecture si vous souhaitez sortir des sentiers battus.
Un grand merci à Lecteurs.com pour cette lecture dans le cadre du Cercle livresque ainsi qu'aux Éditions de l'Observatoire.
Un trio fuit Alger en catastrophe avec un âne mort dans son coffre. Cette fuite est un prétexte pour dériver autour des questionnements humains. C’est un texte qui allie un aspect poétique, un road trip et des considérations et réflexions existentielles. Clairement ce n’était pas pour moi, je préfère les textes avec une structure plus carrée, moins poétique et sans trop de digressions. Autant dire que tout ce qui fait la force de ce texte correspond à ce qui ne me convient pas. C’est bien écrit, presque trop car on se retrouve à se concentrer sur les phrases et on perd l’histoire d’autant plus facilement qu’elle part dans tous les sens. Les réflexions prises individuellement sont intéressantes mais c’est un texte qui part dans tous les sens. Il y a des digressions sur le poids de l’univers, la lecture en cours, les listes de corps célestes, la quadrature du cercle, le temps… Il y a une phrase décrivant les rencontres en groupe qui illustre très bien l’ensemble du texte : « le zapping, sport favori, on change de sujet de conversation comme d’histoire ou de Premier ministre, incapable de se concentrer sur une idée. Faut suivre. ».
Ce n’est pas que je n’ai pas aimé, c’est plus que l’assemblage des différents éléments n’a pas fonctionné pour moi. Ponctuellement, j’ai apprécié certains paragraphes, notamment ceux qui décrivent la vie à Alger, les croyances et coutumes mais quand on assemble le tout, on m’a perdue. Je n’ai pas eu le fil conducteur qui me permettrait de passer d’un paragraphe à l’autre sans difficulté qui me donne une impression d’un tout cohérent.
Trois quadragénaires algériens partent sur les routes en un road-trip déjanté entre Alger et la Kabylie avec un âne mort dans le coffre, afin d'échapper à son propriétaire : Mounir, le sérieux, Lyès l'adulescent et Tissam qui ne se remet pas de son divorce.
Je suis complètement passée à côté de ce roman très singulier, qui sort des sentiers battus, totalement déroutant par moments, burlesque également. Je n'ai pas accroché aux situations farfelues, aux nombreuses digressions philosophiques, au thème récurrent du poids, de la lourdeur, de la légèreté et à la question existentielle principale : pourquoi un âne mort est-il plus lourd qu'un âne vivant ?!!!
Cependant, je n'ai pas abandonné ma lecture, mue par la curiosité de savoir où allait Chawki Amari et par la découverte de l'Algérie, de ses paysages, de sa situation sociale. Les nombreuses références littéraires, dont certaines m'ont probablement échappé étant donnée l'érudition de l'auteur et un humour rafraîchissant m'ont permis de finir ce roman avec un certain plaisir.
Je remercie le Cercle Livresque et les éditions de l'Observatoire de m'avoir donné l'occasion de découvrir un nouvel auteur et cet OVNI littéraire.
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