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On a tous dans le cœur « une petite dame » que l’on aimait retrouver pour l’écouter égrener des souvenirs empreints de nostalgie.
Elle n’avait parfois pas beaucoup d’instruction, ayant été contrainte d’abandonner des études qu’elle aurait aimé faire, pour s’occuper de ses frères et sœurs.
Mais elle en savait des choses que nous ignorions et comme nous aimions apprendre en l’écoutant les soirs d’été dans le jardin.
Celle qu’évoque Charles Bertin s’appelle Thérèse-Augustine, c’est sa grand-mère bien aimée qu’il retrouve à Bruges pour les vacances, comme une récompense après l’année scolaire.
Avec une plume, ou plutôt un pinceau, plein de délicatesse il nous en brosse par petites touches un portrait d’une délicatesse infinie.
L’auteur rend un hommage à sa grand-mère chez qui il a passé ses vacances durant son enfance.
Et quel bel hommage, vibrant d’amour et de reconnaissance !
Cette grand-mère qui lui a transmis l’histoire familiale,
avec qui il a partagé tant de lectures,
qui lui a fait découvrir Bruges, merveilleuse ville d’art et d’histoire.
Cette grand-mère rigolote et pleine d’esprit critique, qui le gêne parfois, mais le fait beaucoup rire aussi.
Ҫa déborde de tendresse et de complicité, toujours aussi présentes, bien qu’elle soit morte « depuis près d’un demi-siècle »
Outre les émotions, le style, classique, et très descriptif, donne un tableau qui ressemble à une peinture et donne une très forte envie d’aller à Bruges.
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