"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Je remercie tout d'abord Catherine Loiseau de sa confiance. Grâce à elle et sa plume j'ai découvert des univers géniaux comme celui de la ligue des ténèbres ou ici de Ceux du Mercure.
En suivant les aventures d'Honoré de Rocheclaire, d'Artemise, d'Erika, Ripley et tous les autres, elle a su me transporter dans son monde et m'y tenir en haleine.
Au cours des deux tomes précédents nous avons suivi leur combat contre les Abominations et leur besoin d'asservir Kerys. Nous avons ainsi découvert que les Mercuriens ne se laissaient pas faire, étaient plein de bonnes volontés et de courage mais aussi d'un grain de folie.
De même, Sainte Victoire n'est pas une cité exempte de complots, de tracasseries militaires et politiques. Au contraire, cela rajoute des obstacles à nos combattants courageux mais nous permet de découvrir alors plus avant certains personnages secondaires qui vont progressivement prendre une place dans nos coeurs de lecteurs.
Avec ce troisième et dernier opus, on n'est plus réellement spectateur. A force d'avoir frémi pour et avec eux on se sent nous aussi Kérysiens et plus particulièrement Mercurien.
Avec le tome 2 nous avons sauvé Erika des Abominations et leur avons infligé une belle défaite. Mais hélas, cela ne signe pas la fin des conflits car un ennemi encore plus horrible se profile à l'horizon. Cette fois-ci le complot passe donc à la vitesse supérieure avec l'arrivée des Dévoreuses. Ces entités maléfiques sèment même la terreur chez des êtres de pouvoir comme Abriel, Agatha ou Obed. Quand même les Indicibles éprouvent une terreur sans nom à leur approche, cela n'est pas pour rassurer pas nos héros.
De plus, Marechal l'Individualiste et ses troupes sèment aussi le chaos dans l'espoir d'accélérer la venue de ces monstrueuses créatures.
Cela nous plonge donc dans un troisième opus plus sombre, plus tendu encore mais toujours aussi addictif par sa rythmique dynamique et ses rebondissements.
Nos chers personnages ont bien évolué depuis les premiers chapitres de Ceux du Mercure.
Chacun a changé dans sa façon de penser mais parfois aussi dans sa nature profonde.
Érika et Ripley en sont un exemple flagrant.
J'ai cette fois encore été emportée par la plume de Catherine Loiseau, par son univers et ses personnages attachants, plein de complexité et de beauté.
Ripley est et restera ma favorite pour ce qu'elle représente. Mais les autres femmes fortes de ce récit comme Erika, Artémise, Eleonore ou Adélaïde (ce ne sont que quelques noms parmi d'autres) montrent que posséder un utérus à Kerys ne rend pas idiote, faible ou couarde. Au contraire, nos femmes ont parfois plein plus de répondant tant dans le courage d'agir ou de renchérir que nos hommes.
Honoré reste un fanion pour les Mercuriens par son courage, sa gouaille et son cynisme face aux ennemis. Il semble se moquer de tout mais mettez le face à la douleur de ses aimées et il perdra ses moyens. C'est ce que j'aime ici. Chacun a ses failles et ses forces. On les aime tous. Et je mettrai aussi une spéciale dédicace affective à Abriel et ses phrases à double sens toujours magiques pour faire sourire et réagir son entourage.
Je quitte donc à regret cet univers magique et entrainant. Mais j'y retournerai je le sais de temps en temps pour tout cela et plus encore.
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