En 2024, ces auteurs et autrices nous émerveillent plus que jamais !
Geneviève et Francis élèvent des enfants de la DASS
Ils ont une grande fille, Angélique.
Ils paraissent un peu rustres au premier abord.
Francis élève des chiens de chasse qui demandent beaucoup de soins et dégagent une forte odeur.
Atalante, une petite fille sage, y est gardée les soirs après l'école et les mercredis.Tout ce petit monde cohabite avec quelques heurts, mais aussi beaucoup de tendresse, malgré les apparences.
L'atmosphère suffocante et plutôt malodorantes est parfaitement rendue.
Et la vie continue.... les années passent.
Un livre plutôt sympathique, avec des personnages attachants malgré leurs défauts.
"La maison aux chiens" de Caroline Hussar est un roman touchant qui nous plonge au coeur d'une famille d'accueil pas comme les autres. Geneviève et Francis, un couple un peu rustre mais aimant, accueillent des enfants à l'histoire cabossée dans leur maison isolée au coeur des plaines de l'Allier.
Parmi ces enfants, on rencontre Roman, Nelson et Grégory, des frères difficiles dont les histoires personnelles sont marquées par des traumatismes. Et puis il y a Atalante, une petite fille sage, qui un peu de mal a trouvé sa place auprès de cette famille atypique.
Au fil des pages, on assiste à l'évolution de ces enfants, à leur lutte pour trouver leur place au sein de cette maisonnée organisée autour des chiens. Entre les liens qui se tissent, les obstacles à surmonter et les regards extérieurs qui pèsent sur leur quotidien, l'amour essentiellement familial se fraye un chemin.
Ce premier roman de Caroline Hussar aborde avec délicatesse et sensibilité des thèmes forts tels que l'enfance difficile et la vie en famille d'accueil. Sans fioritures ni grandiloquence, l'autrice nous livre une histoire simple mais profonde, empreinte d'émotions et de sincérité.
"La maison aux chiens" est un récit poignant qui nous rappelle que la famille ne se limite pas au sang, mais se construit aussi à travers les liens du coeur. Un roman qui nous invite à réfléchir sur la force des liens familiaux et la capacité de chacun à se reconstruire, même après les pires épreuves.
Prix Jean Anglade 2023. Premier roman qui vaut le coup d’être découvert.
Avant d’attaquer cette nouvelle année de lecture qui saluera bientôt son prochain lauréat, je tenais à revenir sur ce très joli Prix Jean Anglade de 2023 qui aurait pu figurer dans la case « le roman le plus chaleureux » de mon calendrier de l’avent littéraire si elle avait existé.
Lorsqu’au gré des premières pages on pénètre dans cette « Maison aux chiens » et qu’on découvre les peu reluisants habitants, on est tenté comme Atalante, cette petite fille fragile au nom étrange, de tordre le nez et de prendre ses jambes à son cou pour échapper à tout ce qu’elle contient, la touffeur de son ambiance, l’écœurante odeurs des chiens, la bizarrerie peu reluisante de ses habitants aux allures mi-Groseilles, mi-Ténardier . C’est vrai, tout est un peu foutraque dans cette drôle de baraque où se mêlent dans les mêmes effluves gamelle des chiens et repas de famille, où le pater familias a des allures de chef de meute et où les portées, bêtes et gens confondues, sont curieusement bigarrées. Mais, si la toile cirée colle un peu, si les méthodes ne sont pas toujours orthodoxes ni le salon très bien rangé, le bon sens et l’amour se distribuent à parts égales avec les remontées de bretelles et les silences éloquents pour que tout ce petit monde, bon an mal an, pousse à peu près droit et toujours vers le haut.
Avec ce premier roman, en jeune avocate qui maîtrise visiblement son sujet, Caroline Hussar aborde une thématique peu traitée dans la littérature, les familles d’accueil et leur fonctionnement si particulier. Elle propose une interrogation sur la notion même de famille, sur ce qui « fait famille » selon la formule désormais consacrée. C’est une histoire qui progresse, qui ose courageusement les ellipses temporelles au lieu d’adopter une alternance entre passé et présent si souvent remâchée. Les personnages sont bien campés, ils ont de l’épaisseur, une histoire, une personnalité qui évite toujours de justesse la carricature. Ils sont attachants voire touchants pour certains et les liens qui se dessinent en filigrane donnent, comme le dénouement, envie de sourire et d’y croire. Bref, c’est une excellente surprise pour moi et je ne doute pas qu’elle puisse l’être pour bon nombre d’entre vous !
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