Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Il est indiqué sur la première de couverture que ce livre ne laissera pas indifférent. Je confirme absolument.
J'ai passé toute ma lecture à osciller entre admiration, rejet, pitié, dégoût, compassion et autres sentiments contradictoires.
Plus j'en apprenais sur le Chien, plus mes sentiments étaient ambivalents.
On en arrive à se douter de ce qui va arriver, et cela est sans doute dû à la forme du récit qui est très agréable (je me suis vu au coin du feu dans une taverne avec des chopes de bière en ribambelle posées un peu partout). O arrive donc à pressentir ce qui va arriver et malgré tout, on reste avec un léger espoir que cela n'arrive pas. C'est le premier roman que je lis de Camille LEBOULANGER, mais cela donne envie de lire d'autres oeuvres de cet auteur. A lire et découvrir pour ceux qui s'intéressent aux univers celtiques et aux récits de barde.
A une époque où l'on a perdu le secret de l'écriture et celui de la fabrication du papier, les musiciens parcourent les Terres Hautes afin de collecter les histoires de chacun et de les transmettre en chantant. Bertram, un des baladins les plus célèbres, s'est fait dépouillé de son or et, plus grave, de son luth, par une bande de voleurs. Afin de ne pas être la risée de la Guilde des musiciens, Bertram doit impérativement retrouver les voleurs afin de récupérer son instrument. Pour cela, il peut compter sur l'aide de Sans-Nom, une esclave victime d'un enchantement qui l'a rendue invisible aux yeux des gens de son village, qui affirme savoir qui sont les marauds.
Les voilà partis sur leurs pistes qui les mènera jusqu'à Strid, une citadelle prospère...
"Bertram le Baladin", un roman sous forme de conte avec des sorcières, des maléfices, des enchantements, des quêtes, écrit dans un style élégant et recherché. Les détails nombreux permettent au lecteur de se transporter dans ce monde imaginaire avec aisance: "L'homme de la Citadelle, d'assez petite taille mais large d'épaules, était doté d'une abondante masse de cheveux aussi roux que sa moustache, dot les branches épaisses tombaient de part et d'autre de sa bouche. Tout cela aurai pu lui donner un air comique, s'il n'y avait eu ses yeux. Petits et noirs, ils avaient une fixité déconcertante qui forçait à détourner le regard. Ses iris semblaient creuser au plus profond de vous, à la recherche de quelque chose qui serve ses buts ou, au contraire, les menace." (Page 47).
Bertram est un baladin. Ces musiciens/ chanteurs qui vont de village en village et font ainsi circuler l information (les meurtres, les mariages, les conflits...). Le lieu, l'époque, nous ne les connaissons pas... nous savons que l'écriture n'existe plus et que nous sommes dans les Terres Hautes. Toutefois, si l'auteur n'avait pas donné ces informations, j'aurais, immédiatement et sans aucune hésitation, situé l'intrigue au moyen âge en France, tant les similitudes sont nombreuses.
Bertram s'est fait voler son luth et un baladin sans instrument n'est plus rien. Avec l'aide de Sans-Nom, il part à sa recherche.
J'ai apprécié la fluidité de ce roman. Les personnages sont tous très pittoresques voire caricaturaux et les descriptions sont réalistes et vivantes. Finalement je suis rentrée dans ce roman comme j'aurais regarder un film.
Un livre que je recommande à ceux attirés par les romans Fantasy comme à ceux attirés par les romans moyenâgeux... Merci aux éditions Libretto et aux lecteurs.com pour cette sympathique découverte.
Bertram est un baladin. Son rôle est fondamental sans une société où la technique de création du papier s’est perdue. Il erre, comme les autres musiciens de la Guilde, de part et d’autre du monde afin de récolter des histoires et les raconter… jusqu’au jour où il se fait voler son luth. Avec « Sans-nom », une esclave témoin du larcin, il se lance dans une quête pour retrouver son précieux instrument.
C’est mon premier roman de Camille Leboulanger. Si l’écriture est fluide, légère, poétique et mélodieuse, j’ai trouvé le scénario et le propos du roman trop léger. Les bases sont présentes pour faire un bon roman et de nombreuses pistes auraient pu être développée : la place de la femme dans une société médiévale très misogyne, avec Sans-nom et la princesse de Stryd, l’esclavage, le rôle de la mémoire dans la construction de cette société et dans les luttes de pouvoirs… Bref, l’auteur lance de nombreuses pistes mais ne les exploitent pas dans son intrigue qui m’a donc laissé un goût d’inachevé.
Par ailleurs, même si j’ai trouvé la lecture de ce petit roman plutôt sympathique, j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages. Bertram m’a lassée avec son arrogance, de même que Sans-nom, personnage très mystérieux dont on ne sait presque rien.
Après une longue poursuite des voleurs, marquée par de nombreuses descriptions et peu d’action, un rebondissement inattendu permet de débuter une deuxième partie plus réussie et mieux rythmée, qui permet de comprendre la relation de Bertram avec son luth et une partie de son passé.
Je déplore également le fait que l’univers du roman soit si peu détaillé… d’autant plus que l’auteur écrit bien et qu’il y a de quoi faire une vraiment bonne histoire. A découvrir néanmoins si vous aimez la musique et les romans légers de fantasy. Merci aux éditions Libretto et aux lecteurs.com pour cette découverte
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