"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Et bien voici une bd toute douce, comme son graphisme. Une histoire remplie de bons sentiments, qui se dévore d'une traite jusqu'au dénouement final.
Mais attention, ce n'est pas niais pour autant. Au contraire, j'ai trouvé le scénario bien maîtrisé et bien rythmé. La raison pour laquelle il est impossible de décrocher.
La société n'épargne personne, ni cette famille détruite par les attentats du Bataclan, ni ces louveteaux devenus orphelins pour avoir agi selon leur mode de vie naturel.
Tous ces événements font que les personnages ressentent beaucoup de haine les uns envers les autres, beaucoup de colère, mais les masques vont tomber, et même les durs ont de la peine en eux.
Une belle conclusion pour une histoire qui n'est pas du tout moralisatrice. Une bd que je qualifierai même de feel good malgré le propos.
En bref, une première bd très reussi.
Un de mes albums pépite de la merveilleuse collection Métamorphose que je chéris tant.
Ce joli album sans parole n'est que douceur et poésie, ou chacun se racontera l'histoire comme il le souhaite, mais sera touché par la délicatesse de cette rencontre entre un animal sauvage et un petit garçon.
Une belle ode à la nature, à la candeur et la sagesse de l'enfance, et une délicate histoire à lire et relire pour se mettre du baume au cœur.
Fait de papier découpé et de collages gracieux, tout est joli dans cet album. Les lumières douces, le trait rond et fin, la profondeur du propos et de l'image accentuée par ces collages de dentelle.
Camille Garoche nous invite même dans son atelier en fin d'album pour nous montrer son travail, et même là c'est joli et raffiné. L'objet en lui même aussi est magnifique.
Quand on sait se raconter des histoires on sait les raconter aux autres.
Une petite douceur hivernale en ce jour de printemps un peu frisquet.
Lorsque l'on ouvre cet album, on est très vite plongé dans un paysage hivernal rempli de douceur. La technique employée par l'illustratrice collage de dessins sur du dessin, permet un relief intéressant et de la profondeur.
A la seconde page, deux petites filles blondes sont à la fenêtre et regardent tomber la neige. L'une d'entre elles sort pour former un lapin de neige. Et l'on aperçoit que sa sœur, en fauteuil roulant ne peut pas la suivre. Pourtant, lorsque le lapin va s'animer, les deux sœurs vont le suivre faisant fit des dangers en fauteuil. Elles découvriront la forêt comme elles ne l'avaient jamais vue.
Voici un conte sans parole, d'une douceur et d'une grande générosité. C'est un véritable petit bijou et très utile pour faire parler les enfants puisqu'il est sans texte.
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