"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Attention c’est un tome 2 et je ne m’imagine pas commencer cette trilogie par le milieu. Les autrices fond bien des rappels sur le précédent tome, ce qui est utile quand vous l’avez lu il y a un an.
Ce tome 2 je l’attendais avec impatience et maintenant c’est le tome 3. C’est de la littérature jeunesse mais en tant qu’adulte j’ai pris grand plaisir à continuer l’exploration de « ce peuple ancien », « ce peuple de l’océan ». On ne peut plus le lâcher dès qu’on l’a entre les mains.
C'est un roman à la première personne, il s'agit de Tuva, On est au plus près de la pensée et de l'action. On "entend" tout ce qui se passe dans sa tête. On ressent ses souffrances et ses luttes entre les deux mondes.
On retrouve notre jeune héroïne cette adolescente pas comme les autres, dont la vie fut bouleversée par les événements du premier tome. Elle sait qu’elle n’est pas humaine mais elle est en quête de ce qu’implique être un « changelin ». Tenue à l’écart des légendes de la mer elle est un peu perdue. Nous avons toute la thématique qui pourrait convenir à toute adoption mais avec un petit truc en plus.
Seule et rejetée avant même de connaître ses origines elle a peu de soutien. Elle ne regarde plus les gens de la même façon. Leur superstitions et leur peur de l’étrange ne joue pas en sa faveur. Cette quête de son identité et de son essence va nous permettre de découvrir des créatures du « folklore nordique », comme le « draugr » par exemple. Le côté effrayant de ces morts vivants donne le frisson. Cet élément se rajoute aux autres autour de « entre deux mondes » Alors attention à qui vous le conseillez !
Tuva fille de l’eau va-t-elle découvrir d’où provient ce brouillard surnaturel qui veut tuer des humains. Sur qui va-t-elle s’appuyer cette fois –ci ? Les réactions des parents sont assez troublantes et en même temps cela donne à Tuva pleinement le premier rôle de cette aventure.
On va suivre Tuva pas à pas, jour après jour. Les différentes parties du roman représentent une journée. Cela donne le rythme.
La thématique autour de l’écologie est au cœur de cette trilogie et c’est clairement indiqué, on retrouve en fin de volume des faits concrets (comme dans le tome 1).
L’écriture à deux mains mère-fille donne un joli résultat et c’est avec impatience que j’attends la suite et fin de cette trilogie.
J’adore la couverture de ce tome elle rappelle vaguement celle du premier tome avec une autre position pour notre jeune héroïne. Elle sortait de la grotte et comme une nouvelle naissance, tandis qu'ici elle est sur une barque au milieu du brouillard dans tous les sens de l'expression.
Vous l’aurez compris c’est un nouveau coup de cœur.
Une lecture en demi-teinte... qui n'a pas répndu à mes attentes.
Ici nous faisons la connaissance de Tuva, qui vit sur une île dans l'archipel de Stockholm.
Elle se sent différente, rejetée par les autres élèves de son école. Lors d'une course d'
orientation Alex, un élève de sa classe, disparaît dans la brume près de la plage. De ce fait,
elle croit voir des petites créatures volantes, des elfes! Elle va se rapprocher de Rasmus
et ensemble ils vont esayer de mener l'enquête sur la disparition d'Alex. Pendant ce temps,
Tuva ressent des choses assez bizarres en rapport avec la mer. A partir de ce moment,
son existence va prendre un tournant bouleversant.
Dans ce roman, la part du rejet de la société pour les gens différents est très bien traité
avec les élèves. C'est un sujet sensible auquel nous devons prendre aussi connaissance.
J'ai apprécié Rasmus, qui malgré ses amis, deviens ami avec Tuva malgré sa différence.
Par contre, je m'attendais à plus de disparitions, plus de suspence et je dois dire que ma
lecture à pris des tournures auxquelles je ne m'attendais pas.
Je connaissais Viveca Sten et ses livres policiers, mais ici elle s'essaye au fantastique
avec sa fille et je dois dire que j'ai moyennement apprécié. Pourtant c'est mon premier
livre de l'autrice. Il y a trop de longueurs malgré un univers qui à un potentiel.
J'ai beaucoup aimé la fin avec leur appel à l'aide sur la situation de la Mer Baltique ainsi
que notre planète.
En bref, je lirai peut être la suite mais ce n'est pas une saga vers laquelle je me tournerai
de suite.
Juste une question : A quand la suite ? On a bien la fin de cette partie mais il s’agit d’une trilogie ! Et j’ai vraiment accroché aux personnages et à cet univers.
Le nom d’une des autrices et son aura dans le monde du polar suédois adulte m’ont donné envie de découvrir ce roman jeunesse écrit à quatre mains, mère-fille.
Nos héros ont douze et treize ans, cela se déroule dans un lieu assez particulier des archipels de Stockholm. C’est très important.
Les thématiques autour des quatre éléments sont des sujets que j’affectionne. Alors voir se déployer celle de l’eau ce fut un régal. Dans ce lieu singulier on vit dans des petites communautés qui n’ont que les voies maritimes pour se rencontre. Il y a un bateau bus pour aller à l’école. Ils sont un peu coupés du monde ils ont leur propre façon de fonctionner et de communiquer/communier avec la nature. Ils sont reliés par la mer grâce à des bateaux et par le téléphone portable mais tout cela reste fragile avec les conditions météorologiques critiques dans la mer Baltique qui se déchaîne. La tradition avec les l’appartenance aux familles (clans) et l’arrivée des gens de la ville qui ne connaissent rien aux subtilités de cet équilibre et perturbent un peu l’évolution des lieux, cela crée un déséquilibre.
L'eau c'est aussi la brume qui apparaît et disparaît, ce jeux des apparences, des esprits qui se troublent, cette angoisse de ne pas voir plus loin que ces pas. Cela complète la partie de cache-cache avec les ombres dans la nuit et dans l'eau.
La lumière nordique va jouer aussi un rôle dans les moments de tension ou de joie. La nuit et le monde onirique permet une ouverture vers d’autres ressentis.
La terre et la forêt jouent un rôle de reflet avec la mer (et non l’inverse). L’un complète l’autre avec le rivage comme frontière. Les personnages vont aussi se retrouver dans des chemins qui se resserrent, des bifurcations et des choix à faire, la forêt qui obstrue la vue, qui devient oppressante, on a tout notre imaginaire lié aux contes qui viennent donner l’impression de présences maléfiques et emporter le lecteur dans des univers très spéciaux.
Quand à la thématique de l’air, j’ai retenu mon souffle plusieurs fois en suivant Tuva dans la forêt, sur le bateau, dans l’eau et dans ses rêves aussi.
J’ai beaucoup aimé suivre l’évolution de Tuva et Rasmus les deux opposés qui se rejoignent. On est dans la thématique du roman de formation sur « qui suis-je vraiment » « que vais-je devenir » Cette quête de l’identité est très forte.
La singularité de l’un qui se voit comme étrange et la beauté de l’autre, voilà bien des préoccupations de l’adolescence. Etre populaire, faire partie d’un groupe, trouver sa place et comprendre les changements de son corps… les codes de cette période de la vie sont très bien mis en avant.
Bien sûr la part de fantastique qui nous renvoi aux origines suédoises de nos autrices donne un charme et une touche de magie très particulière.
Il s’agit d’un premier tome où une partie du mystère est résolu mais il reste bien des choses à découvrir. Il y a un des secrets que je crois avoir deviné et j’attends d’avoir la suite pour en avoir la confirmation.
Il y a un côté « écologique » et protection de la nature qui est intéressant et qui devrait avoir des échos dans la jeunesse, ce sont des préoccupations qui vont prendre des proportions de plus en plus grandes au fil de la narration. Cette sensibilisation aux problèmes de pollution fait partie de cette fiction et en fin de volume nous avons deux chapitres documentaires « sauvons la mer Baltique » ! » avec des conseils et « quelques faits sur la mer Baltique » qui viennent donner quelques réponses aux questions qu’on peut se poser sur la réalité.
Je n'ai pas encore été attirée par les chants des sirènes des auteurs nordiques mais cela pourrait bien changer avec cette mère et sa fille suédoises et leur roman à quatre mains.
Tout y est pour faire un bon polar.
Une disparition. Une ambiance lourde et sombre. Des ennemis insidieux et fantomatiques.
Des mystères.
Nous sommes dans l'archipel de Stockholm. La météo de ce début d'automne vire déjà au froid et la brume est lourde et terrifiante.
Tuva est collégienne. La différence pour elle c'est que pour aller à l'école elle doit se déplacer en bateau et attendre chaque matin le bateau-bus qui la conduira ainsi que certains de ses camarades sur l'île de leur collège.
Ce matin-là il y avait une brume à couper au couteau et pourtant les professeurs avaient décidé de ne rien changer au programme et de laisser se dérouler la course d'orientation comme prévu.
Hélas c'est le drame !
Un des enfants disparaît. Tuva et l'un de ses camarades sont concernés en quelque sorte par cette histoire. Ils ont été témoins de quelque chose. Pourtant ils n'en touchent mot aux adultes de peur d'être moqués ou plus simplement pris pour fous.
Que s'est-il passé ce matin-là pour que Tuva doive secourir son camarade ?
Pourquoi, depuis lors, sent elle derrière elle lorsque la nuit tombe et la mer l'entoure une présence dangereuse et sournoise ?
Pourquoi ces cauchemars ?
C'est dans ce contexte lourd et tendu que Camilla & Viveca Sten nous emportent sous le ciel nordique au coeur d'un archipel d'iliens pour qui les histoires de marins, les superstitions sur la mer ne sont pas des histoires de bonne-femme à se raconter au coin du feu pour se faire peur.
L'île des disparus avance jour après jour et nous embarque à la suite de Tuva. Elle nous pousse à l'écouter là où les autres la rejettent. Elle nous pousse aussi à chercher la vérité derrière les superstitions.
Alors quand les événements commencent à s'enchainer, mystérieux et presque terrifiants. Que les créatures marines de nos cauchemars semblent s'ébrouer avant le grand réveil. Que la réalité devient si lourde et si terrifiante que vous préférez fortement être à votre place qu'à la sienne.
Alors vous savez que ces deux femmes ont trouvé l'ingrédient qui va vous tenir en haleine d'un bout à l'autre de ce récit. le polar de départ glisse alors doucement vers le fantastique et vous prend dans ses filets, vous étreint de ses longs doigts crochus et laisse couler quelques gouttes glacées au creux de votre cou.
Laissez-vous emporter vers les rivages nordiques, dans leurs superstitions et mystères et à la suite de Tuva et de son ami, frémissez de froid, de peur et d'incertitude.
Un premier tome qui m'a fait découvrir ces régions magnifiques, ces hommes et femmes simples et courageux mais aussi leurs légendes et leurs superstitions. Rien de tel pour donner envie d'en découvrir plus.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !