Yeong-ju est l’heureuse propriétaire d’une nouvelle librairie, située dans un quartier résidentiel de Séoul...
Yeong-ju est l’heureuse propriétaire d’une nouvelle librairie, située dans un quartier résidentiel de Séoul...
Coup de cœur pour ce roman où le livre est roi, où la lecture permet de se reposer, de réfléchir, de se détendre, et d’apprendre ; de rapprocher les êtres et de créer du lien. J’ai adoré ; je l’ai lu en une journée, imprégnée par l’univers de la librairie Hyunam et de ses protagonistes attachants qui lui donnent vie.
Elle est entrée dans sa librairie. Elle se sentait bien ; son cœur se réjouissait, son corps entier se détendait, elle s'abandonnait au plaisir de retrouver son lieu de travail. La journée commençait. Quand certains ont imaginé le paradis comme une bibliothèque, d'autres choisiront sans hésiter une librairie. En garnissant les rayonnages de sa nouvelle librairie, Yeong-ju y met tout son cœur, comme si elle essayait, avec les livres, de renouer avec une amie perdue de vue depuis sa jeunesse.
Elle répond aux demandes des lecteurs, même les plus surprenantes, elle cherche un livre pour dégeler le cœur et glisse parfois dans les volumes de petites notes de la taille d'une paume, qu'elle conclut par "ce roman m'a donné ce plaisir". Elle découvre aussi le plaisir d'organiser des rencontres avec des écrivains, d'animer un club de lecture, d'accueillir un atelier d'écriture, de conseiller des livres avec la joie d'éteindre souvent des chagrins avec une heure de lecture.
La librairie devient rapidement le cœur battant du petit quartier de Hyunam où se nouent des amitiés, des interrogations sincères sur le sens de la vie et le pouvoir des livres. Il y a à ses côtés le barista Min-jun, qui trie les grains de café comme les mauvaises pensées, Jimi la torréfactrice passionnée, sans compter les habitués qui ont élu domicile parmi les livres, comme Jeong-seo qui tricote des éponges en forme de pain de mie entre les bibliothèques.
Une belle déclaration d'amour à la librairie.
Lecture feel good, en Corée elle est considéré comme une fiction thérapeutique, une oeuvre dur à lâcher car elle se dévore facilement. De courts chapitres, des multiples personnages au différents points de vues.
Un premier roman réconfortant pour les âmes en quête de douceur, de tendresse et surtout d'amour. Une ode aux livres, la lecture et ses pouvoirs. De la profondeur, de l'optimisme, du courage, une tranche de vie.
"N’est-ce pas là le but de la vie ? Avancer avec la réponse que l’on a, trébucher en chemin et se relever, pour finalement se rendre compte un jour que la réponse à laquelle on s’est accroché pendant si longtemps n’est pas la bonne. Quand cela arrive, il est temps de chercher la réponse suivante. C’est ainsi que vivent les gens ordinaires, comme elle. Au cours de notre vie, la bonne réponse ne cesse de changer."
"Parfois, je pense à la chance que j'ai de profiter du vent. Quand la brise du soir souffle, je la remercie de me débarrasser de ma sensation d'étouffement et de me permettre de mieux respirer. On dit que l'enfer n'a pas de vent, alors Dieu merci, là où je suis en ce moment ne doit pas être l'enfer. Si je pouvais capturer un moment comme celui-ci chaque jour, je serais assez forte pour continuer. Les humains sont complexes, mais parfois nous pouvons être si simples. Nous pouvons nous contenter d'avoir un peu de temps que ce soit dix minutes ou une heure où je peux me dire : " Ah, je suis si heureuse d'être en vie, si heureuse d'exister et de profiter de ce moment.""
Cet ouvrage m’attirait car l’histoire se passe autour et dans une librairie, avec des gens échangeant sur des livres et en Corée.
Roman qui se lit bien, je ne peux pas dire le contraire ... mais ce n’est pas vraiment passionnant.
Je me suis même posé la question (en son milieu) de savoir si je devais poursuivre sa lecture ou pas !
Pour ceux qui le demanderont : je l'ai fini !
C’est l’un des titres coréens de la rentrée, lu dans le cadre du comité de lecture de Cultura : tout le monde connaît les belles éditions Philippe Picquier, ne serait-ce que par leurs couvertures très raffinées, spécialisées dans la littérature asiatique. Je n’avais pas encore l’occasion d’avoir l’un de leurs titres en main, à part une réédition en poche, et j’ai profité de l’occasion donnée pour lire ce titre qui me semblait très attractif, qui je pense peut attirer un grand nombre de lecteurs, forcément bibliophiles. Le résumé parle de déclaration d’amour à la librairie, effectivement il y a de ça, mais plus globalement, c’est une ode à la vie et ses passions. Du moins, c’est ce que j’ai ressenti à la lecture du premier roman de cette essayiste sud-coréenne, Hwang Bo-Reum.
Yeong-ju est l’heureuse propriétaire d’une nouvelle librairie, la librairie Hyunam située dans un quartier résidentiel de Séoul, une échoppe qu’elle ouvre à midi, et dont dans un premier temps elle ne s’occupe que d’une manière très passive, sans aucun investissement réel. Jusqu’au jour où un visiteur lui en fait la remarque, qui joue comme un déclencheur pour la jeune femme. À partir de ce point, elle se lance à bras-le-corps dans son entreprise afin de redonner à sa librairie un autre élan : pour cela, elle va embaucher Min-jun, un apprenti barista qui va devenir incollable sur les différentes sortes de café auprès de Jimi la torréfactrice de service, fournisseur officiel, et d’autres protagonistes comme Jeong-seo qui vont venir s’immiscer dans cette micro-société qui évolue dans l’échoppe de quartier.
D’apathique Yeong-ju va s’attacher à devenir une femme très active, épanouie, en parallèle au développement de sa librairie, et entraîner dans son sillon toutes les personnes avec qui elle noue une collaboration, une forme d’amitié, une liaison amoureuse. Car chacun d’entre eux est à l’arrêt dans leur existence, dans un état d’inertie et-ou de doute, qui les paralyse, sans qu’ils cherchent même à s’en sortir. La librairie est cette voie de secours inespérée, où ils se retrouvent tous, cette librairie leur donne une nouvelle chance, de nouvelles perspectives, la diversité des livres en rayons s’accorde à la pluralité des profils des individus qui gravitent autour de Yeong-ju.
L’écriture est à l’image de tous les autres romans coréens que j’ai pu lire, presque indolente, mélodieuse, suave et voluptueuse, les relations pleines d’un respect mutuel que je trouve tout à fait éloigné de ce que l’on peut lire en Europe, aux Etats-Unis, en Amérique Latine. Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de violence, bien au contraire cette librairie est le lieu de rencontre d’êtres cassés par leur vie, d’un burn-out au travail, d’un mariage raté, ou de cette incapacité à s’insérer dans la société active en faisant une activité que l’on a vraiment choisie. Cette librairie réunit par les différentes activités qu’elle offre une autre possibilité à tous ces gens réunis autour de Yeong-ju : ce n’est pas le simple amour de la lecture, c’est l’amour de la lecture qui lie et offre une autre version de leur vie. Une autre activité, offrir un bon café, offrir un lieu de pause, offrir des groupes de lectures
Bienvenue à la librairie Hyunam est considéré un best-seller en Corée du Sud. Ce roman est émaillé de réflexions sur la lecture et les bienfaits que les livres apportent à son récipiendaire, c’est un livre qui soulage, qui fait beaucoup de bien, d’ailleurs la lecture est aussi démontrée comme étant une forme d’apaisement, de thérapie, pour des gens blessés ou perdus. Et la librairie de Hyunam offre exactement un lieu où chacun se retrouve et prend le temps de cicatriser, le lieu comme le livre.
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