"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du roman jeunesse Moi, Arthur, maître du royaume perdu signé Jenny McLachlan et paru en France aux éditions Auzou. Je les remercie infiniment pour ce magnifique envoi.
Que vous dire si ce n'est que j'ai été complètement embarquée par ma lecture de ce titre qui me promettait moult aventures magiques et qui m'a in fine entraînée dans une odyssée féérique encore plus folle et captivante que je ne l'escomptais ? Très sincèrement, j'ai vécu mon périple à Groaar comme si j'y étais. Je voyais devant moi la Forêt enchevêtrée, la Route Magique et les abominables zombies-épouvantails comme si cela était devenu ma nouvelle réalité. A bien des égards, ce récit m'a rappelé de nombreux univers ayant bercé mon enfance et ne m'étant jamais véritablement quitté, tels le Pays imaginaire de Peter Pan et de ses enfants perdus, le Fantasia de L'Histoire sans fin ou bien encore le fameux Pays d'Oz régi par le célèbre magicien éponyme. En rédigeant cette chronique, je me rends compte que cette histoire ébouriffante est truffée de bien d'autres références encore à de grands classiques de la littérature jeunesse et à des contes de fées que je n'ai jamais cessé de chérir au plus profond de moi et rien que ce détail qui vous semblera peut-être de peu d'importance me donne envie d'y replonger séance tenante afin de reconnaître d'autres intrigues bien aimées dans les méandres de Groaar et les profondeurs de ses eaux.
Moi, Arthur, maître du royaume perdu, ce sont aussi des protagonistes diantrement attachants auxquels il est tout aussi aisé de s'identifier, des illustrations à tomber par terre que l'on doit au talentueux Ben Mantle et qui facilite d'autant plus notre immersion dans ce monde merveilleux des plus extraordinaires, une plume toute aussi vivante et colorée avec laquelle on accroche dès les premières lignes et que l'on suivrait jusqu'aux confins de cette contrée dont il nous reste encore tant à découvrir mais surtout un message des plus véridiques et émouvants. En effet, la leçon que je retiendrai de cette lecture, c'est qu'il ne faut jamais abandonner ses rêves d'enfant. On doit certes à un moment charnière de notre vie les renier un tant soit peu afin d'aller de l'avant et de faire de nouvelles expériences qui nous permettront de nous construire et de devenir la meilleure version de nous-même mais il ne faut cependant pas les oublier pour autant. Jenny McLachlan nous enseigne avec beaucoup de subtilité et de sagesse que continuer à cultiver notre part d'imagination et préserver notre innocence d'enfant toute notre vie durant, loin de nous rendre faibles ou bizarres, fera de nous les adultes les plus remarquables et admirables qui soient.
Vous l'aurez compris, je pense, mais j'ai été totalement séduite par la créativité de l'autrice, par la richesse de son écriture, la profondeur et la complexité de son univers et de ses personnages. J'en redemande encore et rien que de savoir que le tome deux de cette formidable épopée doit normalement paraître chez nous en 2020, j'en ai le cœur bondissant de joie et les yeux constellés d'étoiles à la façon de la robe de Prosecco, l'étalon étincelant !
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