Becky Cloonan

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Couverture du livre « Hasard ou destinée » de Becky Cloonan aux éditions Lounak

Frederic ROBIN sur Hasard ou destinée de Becky Cloonan

Avant propos - Si vous préférez la version vidéo de cette chronique, sélectionner la vidéo ci-dessus.
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Harsard ou Destinée est un ouvrage qui se découpe en 3 histoires, comme un recueil de nouvelles. Pourtant toutes ces histoires ont un point commun, elles toutes sont basées sur le thème de la malédiction, de la même manière elles font appel à des sentiments de peur que nous avons tous éprouvés un jour ou l’autre : Une forêt obscure, un marais dense, un immence château vide, un bout de falaise balayé par les vents qui nous renvoie à la peur de l’abandon, de la peur du noir, de la peur du vide. Naturellement pour renforcer le coté sombre et froid de la narration, l’auteur peuple ces lieux singuliers de monstres étranges, de spectres, mais au fond sont-ils bien réels ou seulement des projections des peurs internes et intestinales des personnages ? Qui affontent-ils réellement ? Est-ce qu’ils transfigurent les monstres afin de se cacher d’une autre forme de réalité plus terre à terree et moins glorieuse ?C’est un lisant cette bande déssinée que vous trouverez, peut-être, une réponse à cette question.

Je disais en début de chronique que le point commun des histoires était des malédictions, comme l’on légion en trouve dans l’héroic fantasy, le médiéval fantastique – ou l’auteur à largement puiser ses sources d’inspiration, mais sans doute dans les nouvelles d’épouvante d’écrivains célèbres et à succes, d’ailleurs l’une d’entre-elle rappelle vraiment MESSE BASSE A MAREE BASSE d’un certain Stephen King.

Ce qui est interressant dans ces trois histoires, ce que la mécanique narrative fonctionne toujours de la même manière, un monstre engagé dans un combat à mort avec le héros, mais à chaque fois on peut se demander, au final qui est vraiment le monstre, y a t-il un effet miroir ? Si l’histoire vous paraît simpliste, relisez là à nouveau, vous verrez que ce n’est pas si simple que cela malgrè le fait que les scénarri semblent convenus et sans suprise.

Le choix graphique en noir et blanc, peu détaillé, pas même les décors avec beaucoup de gros plan sur les visages, renforce le coté sombre et angoissant de l’oeuvre. C’est très beau et très esthétique, je dirais même que le graphisme justifie à lui seul l’acquisition de ce volume.

Encore une fois mon but n’est pas de vous révéler les tenants les aboutissants des histoires, mais plutôt de succiter l’envie de découvrir cet ouvrage.

En fin de volume, en postface, on retrouve des esquisses, voir des dessins. Petits bonus appréciable.

Mathilde Guillaume sur Hasard ou destinée de Becky Cloonan

J’ai craqué pour les dessins de ce livre ! Il regroupe 3 petites histoires ainsi qu’un très beau cahier graphique. Les trois récits content des histoires d’amour brisé, de malédiction et de tentatives de pardon. Je les ai trouvés empreints de mélancolie, de beauté et d’espoir. Les dessins sont juste magnifiques, avec des traits assez épais et une colorisation dans des couleurs plutôt chaudes, qui amène une certaine douceur. Un album original qui tend vers le médiéval-merveilleux !

En savoir plus sur : https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2018/03/17/point-comics-1/