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Jury dans un concours de nouvelles, j’ai eu la chance de lire une nouvelle d’Emmanuelle Cart-Tanneur qui m’avait vraiment plu. Liliba m’a gentiment prêté ce livre pour continuer un bout de chemin avec cet auteur.
J’entre, facilement et avec grand plaisir, dans un univers qui sort totalement de l’ordinaire pour aller vers l’onirique. Qui n’a pas rêvé d’avoir à ses côtés, l’auteur du classique que l’on lit ? Qui n’aimerait pas emporter chez lui un petit bout du tableau qu’il adore ? Qui n’aimerait pas mettre en conserve certaines engueulades ?
Puis les nouvelles prennent une nouvelle direction, changent d’aiguillage pour entrer dans le vrai, le concert, le pas toujours beau, le dur. Il y a le geste désintéressé fracassé, lâchement, par une balle de sniper. Il y a des histoires dures comme cette sandalette, symbole de l’innocence tuée. D’autres offrent des promesses de paix et de réconciliation. Il y a une belle histoire d’amour, la détermination d’un enfant….
Les nouvelles d’Emmanuelle Cart-Tanneur sont fortes et pétries de l’humanité de ses personnages. Elle met en lumière ces gens, couleurs muraille, avec humour et amour pour parler de paix, de fin de vie, de solitude, regrets, amour filial, d’amour, de tromperie… Bref, de la vie.
J’ai pris mon temps pour le lire, car j’ai aimé me délecter de certaines nouvelles que j’ai relues plusieurs fois par plaisir (surtout la première !). Toutes ces nouvelles sont d’une même qualité d’écriture, pas une que j’ai trouvé moins bonne, comme cela peut arriver. Je comprends que l’auteur ait été souvent primé. Un livre à lire dans un train, une salle d’attente, sous un saule pleureur, au Bois de Boulogne….
Dans les veines d’Emmanuelle Cart-Tanneur coule un vrai talent d’écrivain.
Cet essai du Baron D'Holbach est une réflexion sur les courtisans. Le petit livre propose en plus du récit d'une vingtaine de pages, une biographie assez complète et intéressante sur ce personnage cultivé.
Le courtisan, à l'époque de l'auteur, est une sorte de cancrelat de la société, qui s'agrippe au pouvoir pour en recevoir quelques miettes. Bien sûr, ce n'est pas en ces termes que l'auteur nous détaille son point de vue, mais l'idée est identique. La lecture de cet essai au style très classique, vocabulaire et grammaire d'un autre temps, nous fait vivre quelques instants de cette époque révolue où le faste indécent cotoyait sans gêne la pauvreté la plus crasse... Ce qui fait en réalité de cet essai une réflexion toujours autant d'actualité.
Le deuxième partie traite donc de l'auteur uniquement. Nous apprenons qu'il participait à des moments d'intenses réflexions et de contestations du système avec ces amis que furent par exemple Diderot. Nous retiendrons qu'il hérite d'une fortune et d'un titre par alliance -c'est plus facile de critiquer avec les moyens et les soutiens adéquats que sans-, compensé par une intelligence qu'il met à profit de la société.
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