Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Armelle et Mirko se sont trouvé.
La jeune tortue effrayée par la pénombre et la luciole voyageuse se sont lié d'une amitié profonde. Leur vie se rythme au grée des couleurs de la nature et du plaisir d'être ensemble et de se découvrir.
Mais Mirko est un voyageur et le chemin l'appelle.
Armelle, après l'incompréhension et la peine causées par le départ de son alter-ego finit par rencontrer un Pépin. Pépin le lapin rêveur, puis Fabienne la renarde végétarienne ! Armelle serait-elle en train de se faire... des amis ?
Mais quel plaisir de retrouver ces personnages tout doux et cet univers chaleureux que nous offrent ces trois compères !
Après la peur du noir et le sentiment de rejet, voilà que notre tortue pas bien vaillante se retrouve confrontée à un nouveau sentiment d'abandon !
Mirko n'aurait pas autant besoin d'elle qu'elle de lui ?!
Mais alors, tout ce que leur relation lumineuse lui a apporté ne servirait-il pas à avancer dans la vie, comme une grande ?
Il est parfois nécessaire de se confronter seul aux difficultés de la vie lorsqu'on nous a fourni les bonnes armes pour le faire.
Et il faut aussi parfois prendre du recul et s'accomplir pour réaliser que ce dont on a besoin ne se trouve pas si loin.
Entre l'herbe pas plus verte ailleurs et le "there's no place like home" pour Mirko et l'accomplissement de notre petite Armelle bien plus forte qu'elle ne le croit, ce doux 2e tome nous offre une belle illustration des liens d'amitié, sincères et vrais.
De ceux qui se trouvent quand le hasard fait bien les choses, du bonheur de ne pas se fier aux apparences...
Toujours illustré avec d'une aquarelle tendre et de couleurs chaudes et chatoyantes, c'est autant un plaisir pour le cœur que pour les yeux que de se plonger dans cet album réconfortant.
C'est doux, c'est chaud, pétillant et c'est beau. Très beau !
Il me tarde de me glisser dans le 3e opus des aventures de ces chers petits animaux.
Mais quel joli album nous offrent encore une fois Anne Montel et Loïc Clément !
L'histoire de cette tortue est tellement émouvante et pleine de poésie (mais n'y aurait-il pas d'ailleurs des vers dites-moi ?) qu'elle parlera à tout le monde.
Contée presque comme une chanson dans son rythme, voilà de quoi parler de la peur du noir aux plus jeunes, mais pas que !
Traumatisme d'enfance, lâcher prise, amitié, partage et entraide, voilà de quoi est fait ce doux album absolument ravissant plein de jolies métaphores.
Armelle a enfin quelqu'un à qui parler, et puis c'est bien connu, à deux, on a moins peur !
Ravissant, il l'est aussi beaucoup grâce au don de Julien Arnal qui nous offre ici son 1er album en bd. Et c'est juste absolument magnifique.
D'une douceur et d'une délicatesse pleine de poésie là aussi, tout est parfait et c'est un bonheur de se plonger dans ces planches exquises aux couleurs chaleureuses (même quand il fait sombre !)
Certaines planches méritent d'être encadrées !
Un doudou de lecture, une histoire ravissante et un dessin délicat, qui voudrait bien se priver d'une telle lecture.
Voilà ce qu'est L'étincelle !
À suivre, Le Voyage, et c'est avec grande hâte que je le ferai aux côtés d'Armelle la tortue et Mirko la luciole !
Adorable et touchant. Très beau.
Charity Tiddler est née dans une famille bourgeoise londonienne. Son quotidien, c’est auprès de ses parents qu’elle le vit puisque ses deux soeurs, Prudence et Mercy, sont parties au ciel juste après leur naissance. D’ailleurs Charity se demande bien à quoi elles peuvent ressembler maintenant. Des squelettes avec un nœud sur la tête comme elle ?
En cette fin de 19e siècle, dans ce genre de famille, les enfants ne sont pas élevés par les parents, mais par les domestiques : Tabitha, la bonne et Mary la cuisinière.
Bien souvent, Charity s’occupe seule dans sa chambre située au dernier étage de leur grande maison.
Jusqu’à ce qu’elle rencontre sa nouvelle amie, une souris baptisée Miss Petipas, puis une autre Miss Tutu. Très vite, elles seront rejointes par Bob et Jane, deux escargots, Mme Rainette, Darling le crapaud et Peter le lapin.
Mais les expériences scientifiques menées par Charity sur sa ménagerie ne sont pas du tout au goût de sa maman.
Celle-ci estime qu’à maintenant 9 ans, une tout autre éducation est nécessaire à sa fille.
C’est donc Melle Blanche, une préceptrice française, qui va s’en charger en lui inculquant des leçons de français, de piano ou de danse.
Mais ce sont surtout les cours d’aquarelle qui vont retenir l’attention de la jeune fille et lui permettre de mettre en image toutes ses observations faites sur ses animaux.
Avec L’enfance de l’art (tome 1) et Le petit théâtre de la vie (tome 2), Anne Montel et Loïc Clément nous font entrer visuellement dans un univers enchanteur, celui de Miss Charity, inventé par Marie-Aude Murail.
À eux deux, ils ont parfaitement su retranscrire l’atmosphère victorienne du roman, la spontanéité et la fraîcheur des propos de Miss Charity, mais également ce côté so british grâce à ce trait et ces tendres couleurs aquarellées.
Au fil des pages de ces deux albums, on découvre la vie de Charity, de 6 à 18 ans. Le journal d’une jeune fille que ses parents et la société anglaise aimeraient bien “rangée”.
Mais Charity en a décidé autrement, pour notre plus grand plaisir. Sa personnalité est tellement attachante et surtout en dehors des codes de la bonne société de cette époque.
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Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...