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Une idée originale dans ce thriller où deux petites filles sont enlevées et une seule sera relâchée. Une sorte d’enchère où la famille qui proposera le plus d’argent verra revenir sa petite fille. A part ça, l’inspectrice Kim Stone est copiée sur la commandante Helen Grâce de M.J. Arlidge, ce qui m’a agacé. Et la fin n’est absolument pas crédible.
Nous sommes en Pays noir, quelque part dans les Milands de l’ouest en Angleterre. Deux amies viennent de disparaître. Contrairement au protocole alerte enlèvement, Kim Stone, en charge de l’enquête impose le silence sur l’affaire, car deux années plus tôt, le même scénario avait eu lieu avec à la clé la restitution de l’une des petites filles. La deuxième est toujours portée disparue. La médiatisation ferait courir de risque de perdre les fillettes, d’autant que le meurtre sauvage de l’un des témoins laisse augurer de la violence extrême des auteurs… Tout indique que le ou les responsables soient les mêmes.
Kim a la mauvaise surprise de découvrir que l’une des deux mères ne lui est pas inconnue, elles ont partagé les mêmes galères de placement en famille d’accueil dans leur jeunesse. De quoi faire resurgir dans la mémoire des souvenirs qu’elle préfère occulter. On apprend peu à peu ce qui a pu forger la personnalité aussi entière de la jeune femme.
Les ravisseurs se manifestent bientôt pour faire part de leurs exigences : la famille qui offrira la plus forte rançon reverra sa fille !
Une course contre la montre s’engage, l’équipe confortée par une profileuse et un négociateur , au grand dam de Kim, explore l’ensemble des possibles.
Polar de facture classique, auquel on s’accroche du fait du caractère odieux du crime et de la personnalité abrupte de l’enquêtrice; On tourne les pages avec angoisse et impatience, dans la hâte de voir les méchants punis et les enfants retrouvés, sans aucune certitude.
Excellent polar, bien construit, bien mené, difficile à lâcher d’autant que le suspens monte en puissance augure et à mesure du déroulement de l’intrigue.
480. Pages Belfond 17 mai 2023
#AngelaMarsons #NetGalleyFrance
Troisième tome de la série portée par l'inspectrice Kim Stone où on la retrouve fidèle à elle-même et toujours accompagnée de son ami et collègue Bryant. Si vous n'avez pas lu Le pensionnat des innocentes et Nos monstres, cela ne devrait pas vous empêcher d'apprécier Petites filles perdues. Le thème des enfants kidnappés est très courant dans les romans policiers. J'avoue que je craignais d'avoir une impression de déjà vu mais au final, je ne regrette pas du tout ma lecture car le scénario est vraiment retors. Ce sont deux fillettes de neuf ans qui disparaissent, deux amies, elles viennent de deux familles différentes. Il y a là un côté très sombre lorsque l'on se rend compte que les ravisseurs tiennent à faire monter les enchères de la rançon en annonçant que seule la famille qui paiera le plus récupérera son enfant. L'auteure arrive à porter l'intrigue à un haut niveau de tension dans ce thriller rempli d'émotion. Les chapitres mettant en scène les petites filles sont vraiment poignants sans en faire trop. On suit aussi Kim et son équipe dans leur enquête. Kim n'est pas le personnage le plus aimable et elle aurait gagné à se montrer un peu plus chaleureuse mais elle possède d’indéniables qualités. Elle ne lâche jamais rien, elle mérite tout notre respect pour sa détermination et Bryant vient équilibrer pour le meilleur et pour le pire parfois, leur duo. Des personnages qui donnent leur meilleur lorsqu'il travaillent en équipe. Tous les points de vue sont présents dans ce roman celui des petites filles, celui de la police et aussi ceux des parents et des ravisseurs. Alors même s'il y a des incohérences dans l'intrigue, que la résolution était pour ma part un peu décevante, j'ai quand même apprécié ma lecture qui a filé à toute allure. Je continuerai à suivre cette auteure qui révèle son talent au fil de ses romans. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2023/06/04/39930040.html
Le parcours de la romancière Angela Marsons fait partie de ces destins hors normes qui font rêver dans les chaumières. Premier contrat signé à 49 ans, et quel contrat ! D’emblée pour son premier roman et les sept suivants, cela alors qu’elle se retrouvait au chômage, endettée, et à deux doigts de renoncer à l’écriture. Depuis, la série de son enquêtrice Kim Stone est devenue un phénomène d’édition, et quelques éditeurs doivent sérieusement se mordre les doigts d’avoir éconduit le manuscrit du Pensionnat des innocentes.
Si ce roman n’a sans doute rien d’extraordinaire, il fonctionne très bien. Les codes du genre sont respectés, parfois presque trop, ce qui permettra à certains d’entre vous de voir quelques ficelles. Rien de dramatique pour autant et à l’arrivée des personnages attachants avec un bon polar dans la tradition britannique, pas celle cosy mais plutôt McDermid, bien qu’en moins abouti parce qu’avec moins de bouteille. Le roman en tout cas vaut totalement le détour et Angela Marsons mérite amplement de vivre son conte de fée. Un modèle de persévérance et la démonstration une fois encore qu’il ne faut jamais renoncer à ses rêves !
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