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Andres Caicedo

Andres Caicedo
Né à Cali, en Colombie, en 1951, Andrés Caicedo est décédé en 1977. Le jour de sa mort, il venait de recevoir le premier exemplaire de Que viva la musica !, considéré par la critique comme un chef-d'oeuvre, le premier roman urbain de la littérature colombienne. Auteur prolifique, Andrés Caicedo a... Voir plus
Né à Cali, en Colombie, en 1951, Andrés Caicedo est décédé en 1977. Le jour de sa mort, il venait de recevoir le premier exemplaire de Que viva la musica !, considéré par la critique comme un chef-d'oeuvre, le premier roman urbain de la littérature colombienne. Auteur prolifique, Andrés Caicedo a écrit en moins de dix ans des dizaines d'articles et de critiques de cinéma, plusieurs pièces de théâtre, des scénarios, et d'innombrables nouvelles publiées de façon posthume. Il s'est suicidé à l'âge de 25 ans.

Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « Traversé par la rage » de Andres Caicedo aux éditions Belfond

    voyages au fil des pages sur Traversé par la rage de Andres Caicedo

    "Traversé par la rage", c'est l'histoire d'un adolescent/jeune adulte, qui semble n'avoir pour seul but dans la vie que de chercher la bagarre avec les autres gamins de son entourage, et n'être capable de s'exprimer qu'à coups de poing. le titre espagnol "El atravesado" désigne d'ailleurs...
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    "Traversé par la rage", c'est l'histoire d'un adolescent/jeune adulte, qui semble n'avoir pour seul but dans la vie que de chercher la bagarre avec les autres gamins de son entourage, et n'être capable de s'exprimer qu'à coups de poing. le titre espagnol "El atravesado" désigne d'ailleurs quelqu'un qui se bat pour le plaisir, mais aussi celui qui se met "en travers" des conventions sociales et du droit chemin des braves gens. Là, il faut préciser que le gamin en question vit avec sa mère, pauvrement, à Cali, Colombie, dans les années 60-70, et en veut à sa riche famille qui les a exclus de son cercle privilégié. En réalité, il en veut à la Terre entière de tant d'inégalités, d'injustices et de violences policières qui répriment brutalement la moindre manifestation. Quand il ne se bagarre pas, il se gave de musique et de films dans les cinémas du quartier. Et il se dévoue à sa mère, qu'il vénère, et le reste du temps il cherche l'amour, et son chemin dans la vie.
    Ce desperado semble être le double littéraire de l'auteur. Dans ce court roman écrit en 1971, on ressent toute la colère et le désespoir du narrateur, qui s'épanche en un long monologue "parlé", tour à tour agressif et poétique. Même si j'ai du mal à admettre cette débauche de castagne, je dois reconnaître que le texte est très puissant, et son auteur très talentueux en plus d'être précoce, puisqu'il l'a écrit à l'âge de 20 ans.
    Les six nouvelles qui suivent sont du même tonneau (j'ai trouvé "Infection" encore plus survoltée et âpre), et sont, en plus, teintées de fantastique, il est d'ailleurs fait allusion à Edgar Allan Poe à plusieurs reprises.
    Andrés Caicedo s'est suicidé en 1976, à l'âge de 25 ans. Sa jeunesse et son talent en ont fait une icône en Colombie, et son oeuvre, qui appelle à la révolte, a inspiré les générations suivantes. Malgré cette personnalité et ces textes qui ne laissent pas indifférent, je n'ai pas apprécié plus que ça ce style bouillonnant et chaotique, ce trop-plein de testostérone et d'exaltation, sans compter que je ne raffole pas du fantastique et de Poe en particulier.

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