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Chiccù Amoresano vit à Bagnoli dans la banlieue de Naples, il a 19 ans, il fréquente l'université, remplit ses journées avec ses amis, la musique, et la littérature. Amoresano est très attaché à sa grand-mère. Tout s'écroule quand sa mère lui annonce la maladie de sa grand-mère et le fait qu'il lui reste que 7 mois à vivre. Une phase de reconstruction démarre, et la reconstitution du passé.
Touché par cette grand-mère dynamique, drôle, énergique avec son franc-parler et par la mélancolie d'Amoresano, par sa vie faite d'amis, de promenades dans Naples, cette ville qui fourmille de touristes, de quotidiens, de drames, une Naples populaire mais loin de la folie carte postale.
Roman rythmé en chapitres qui suivent une numération inverse, de dix à zéro, comme un compte à rebours, puis se termine au zéro dans le silence de la page blanche pour redémarrer sur un chapitre 1 comme un renouveau, un nouveau jour. Roman qui mêle passé et présent pour adoucir le drame du cancer : le passé est beau, vivant, drôle, mais le présent est d'une grande morosité. Alessio Forgione livre la douleur dans toute sa splendeur sans rien cacher au lecteur.
Alessio Forgione joue avec le temps, avec la vie, avec les souvenirs, pour offrir un roman hors du temps, intense, plein d'émotion. Une histoire familiale poignante qui parle de mémoire avec beauté. "De notre mieux" est un roman contemplatif, où la vie d'Amoresano est d'une grande simplicité, ce qui le rend réel, vivant et émouvant.
Un nouveau roman d'Alessio où les liens puissants qui unissent deux générations en ressortent encore plus grands et où Naples est toujours un personnage du roman, loin des clichés mais toujours aussi fascinante.
La littérature italienne a toujours su me faire voyager et rien que la couverture de ce roman était un dépaysement. Amoresano, le narrateur, que tout le monde appelle par son nom de famille est âgé de 30 ans et a été marin pendant plusieurs années. Il s’est enrichi mais la terre napolitaine lui manquait trop. De retour chez ses parents, Amoresano se laisse vivre. Son pécule se réduit comme peau de chagrin. Il jette un œil nonchalant sur les offres d’emploi et préfère faire des grasses matinées, écumer les bars avec son ami Russo et assister à des matchs de football. Il déambule dans Naples, ville qui le captive jusqu’à rencontrer une jolie jeune femme, Nina, où le coup de foudre est réciproque. Je dois avouer avoir eu du mal à m’attacher au narrateur, désabusé et sans aucun projet personnel et professionnel. J’ai trouvé le récit trop plat et relativement déprimant. Si je n’ai pas apprécié l’histoire d’Amoresano, j’ai néanmoins apprécié Naples, une ville que je rêve de découvrir pour ses ruelles, ses monuments et sa gastronomie.
Quelle belle découverte que ce premier roman lu à l'occasion de la dernière masse critique ! Merci à Babelio et aux éditions Denoël. Placé dans ma sélection au départ par une nostalgie grandissante de l'Italie, ce roman m'a beaucoup touchée. Nous suivons Amoresano, un jeune trentenaire retourné vivre chez ses parents après avoir travaillé un temps sur les bateaux de croisière. Ses journées passent et défilent invariablement, entre les soirées dans les bars avec son ami Russo pour regarder les matches de calcio, la recherche d'emploi et les entretiens qui restent vains, les bouteilles de Peroni… le tout scandé par la diminution de ses économies et une mélancolie existentielle qui teinte cette Naples, personnage à part entière du roman, d'une atmosphère crépusculaire. Car Amoresano l'a décidé : au point où il en est, quand il aura épuisé ses économies, il en finira aussi avec la vie.
Pourtant, quand il rencontre Nina, l'espoir semble de nouveau permis : ce n'est que légèreté, rires, complicité, discussions. Une séance de cinéma où ils assistent à une projection de « Hiroshima mon amour » éclaire le titre du roman, dans une scène pleine de poésie et de mélancolie… Il fait lire ses nouvelles à un auteur qu'il admire et qui l'encourage dans la voie de l'écriture… La vie a enfin un sens, elle prend des couleurs. Tout semble dès lors possible. Pourtant, la magie de la rencontre et des débuts de la relation amoureuse est menacée par ce quotidien qui pèse de tout son poids sur le narrateur : on est bien dans une atmosphère tragique. En effet, les économies fondent comme une peau de chagrin (et je pense vraiment à Balzac avec cette expression) : des billets de train pour une escapade à Rome, quelques courses, des bières (beaucoup de bières!), un vol pour Londres pour passer un entretien d'embauche … comme Amoresano, le lecteur fait un décompte angoissant. Une étape est ensuite franchie quand Nina décroche une place en Erasmus à Barcelone alors qu'Amoresano a du mal à se réjouir pour elle et semble trop attaché à Naples pour quitter cette ville.
Je ne révélerai pas la fin mais l'écriture d'Alessio Forgione est frappante par sa poésie, sa rudesse aussi parfois, un mélange qui finalement est la caractéristique de Naples. Peut-être effectivement que seul un Napolitain pouvait rendre à ce point l'atmosphère des lieux. En tout cas, mon envie de retourner à Naples et sur la côte amalfitaine n'en est que plus vive !
L italie mon rêve j adore j aurais bien aimer y vivre , les napolitains son tres douer en amour , il savent parler aux femmes ,leurs charmes font chavirer nos cœurs un joli sujet avec la st valentin qui arrive et de garçon malheureux qui rencontre l amour c est beau
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