"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
J'avoue tout de suite un très gros coup de coeur pour ce polar, que j'aurais pu lire d'une seule traite si je l'avais commencé un peu plus tôt dans la journée, et qui représente une des découvertes que l'on fait un peu par hasard, en l'occurrence pour valider un item d'un challenge de lecture.
Alain Gagnol, dont je n'avais jamais lu ou entendu le nom, réalise dès les premières lignes une performance impressionnante, plaçant l'histoire sur un registre des plus sombres en détaillant ce qu'a subi une jeune femme victime d'un tueur en série particulièrement sadique, décrivant ensuite une première scène burlesque où les policiers reçoivent la bonne parole digne d'un film américain d'un psychologue spécialiste du profilage.
S'enchaînent alors sur un ton très humoristique des événements dont le lieutenant Marco Benjamin est toujours la pièce centrale. Il vit mal son divorce, son ex-femme l'ayant remplacé par un certain Julio, peintre de son état, ce qui nous vaut une deuxième scène d'anthologie dans l'atelier du barbouilleur. Il a également un sérieux problème avec les adolescentes, Chloé d'abord, sa fille de seize ans en pleine crise de maturité, Elsa ensuite, à peine plus âgée, qui trouve refuge auprès de lui après avoir fugué, et Jennifer, victime du tueur fou, qui ne quitte plus ses pensées. Cerise sur le gâteau, il croise la route d'un illuminé censé l'aider dans son enquête grâce à ses visions d'extralucide, fantasmant quant à lui, davantage sur celle, plus réelle, du petit short de l'assistante du gourou.
Marco fait tour à tour le désespoir de son commissaire de patron, d'un psy qui, ayant renoncé à avancer dans la thérapie de son patient, se trouve une passion pour les comics américains sur ses conseils, et la joie des membres de l'IGS qui se battent littéralement pour auditionner le lieutenant après l'un des ses multiples et déroutants faits d'armes.
L'humour est très présent, les dialogues incisifs et caustiques sont tout simplement époustouflants, et je ne me souviens pas avoir autant ri en lisant un polar dont l'intrigue est aussi noire. Car la traque du psychopathe n'est pas occultée pour autant par le côté déjanté du récit, et certains passages sont impressionnants d'intensité. Après un dernier acte où l'action atteint son point d'orgue, l'émotion est au rendez-vous pour clore un petit bijou que je ne peux que vous conseiller.
Tout d'abord merci à lecteur.com de m'avoir envoyé ce livre, je n'aurais jamais eu l'idée de l'acheter.
J'ai adoré ce livre , il se lit tout seul, l'histoire est captivante et en tournant la dernier page la premier chose à laquelle j'ai pensé était : "argh ou est la suite ".
C'est un très bon livre qui je trouve dénonce les stars d'aujourd'hui : plus occupées à faire de la pub et autre qu'à composer des musiques ou jouer des films.
Seul point négatif : le titre . Bon ce n'est pas dramatique mais je n'aurais pas mis "l'apprentissage" en titre car le livre ne s'attarde pas vraiment sur ce point la.
Une très bonne lecture que je conseille fortement .
Je tiens tout d'abord à remercier lecteurs.com pour l'envoi de ce roman. Je trouve cette opportunité toujours autant géniale.
Power club c’est l’histoire d’Anna, une jeune fille comme les autres, tout de même issue d’une famille aisée, à qui on va donner l’opportunité de devenir une super-héroïne. Elle devra adhérer aux règles du club, « incarner le rêve absolu, vendre son image aux médias, aux plus grandes marques. Et, accessoirement, elle est libre de sauver le monde. » Voilà un résumé intrigant.
En temps normal les super héros ça ne dit me jamais trop. Mais c’est le titre de ce roman « Power Club » et notamment le mot club qui a attiré mon attention. J’ai pensé que le thème serait abordé à travers un autre angle : au sein d’une école, qu’on suivrait la formation de cette jeune héroïne. Par ailleurs la manière futuriste et différente d’obtenir ces pouvoirs de manière contrôlée m’a interpellée.
La première chose à laquelle m’a fait penser cette lecture c'est aux dessins animés de mon enfance. Ça a quelque chose de très années 90. Les clubs, les super héros. J’ai eu des images des Totally Spies notamment en tête (petit clin d’œil aux enfants des années 90).
J’ai eu du mal avec les premières pages. Pour moi l’histoire démarrait un peu trop lentement. On retrouve par ailleurs ce petit problème de rythme au cours du roman : Certaines parties de l'histoire se lisent toutes seules mais d'autres paraissent interminables. Et laissent l’histoire s’essouffler.
Néanmoins une fois ces passages lus on se retrouve de nouveau dans l’intrigue et dans l’action. Malgré ses 500 pages il y a toujours un suspense qui nous donne envie de reprendre la lecture.
Power Club s’est avéré ne pas être ce que je m’étais imaginé. Il s’est révélé être un thriller qui a pris beaucoup plus de place que l’histoire de super héro - à mon goût - même si l’ensemble reste très lié.
Il s’agit là d’un point qui m’a plutôt déçue car je ne m'attendais pas du tout à ça. J'ai remarqué que la trame s'éloignait des sujets qui m'intéressaient et qui avaient été annoncés.
Il est vrai que le titre « L’apprentissage » laissait entendre une formation de l’héroïne au supers pouvoirs, un suivi de son évolution. Il en a été autrement, sur deux plans. À travers sa formation propre dans un premier temps, puis par le reste de l’histoire que je vous laisserai découvrir dans votre lecture.
J'ai quand même réussi à apprécier l'histoire qui a pris un tout autre tournant.
Une des forces essentielles de ce roman se résume au fait qu’Anna, le personnage principal, se détache des autres. Eux qui viennent pourtant d’un milieu similaire au sien. Cette jeune fille réfléchit, remet en question, soupçonne, et surtout : elle ne se laisse pas faire... Elle permet d’apporter au roman un autre regard sur ce qu’il se passe dans cette histoire, sans lequel il n’y aurait pas eu de scénario intéressant. Un personnage bien développé pour un premier tome de saga.
Les autres personnages ont malheureusement - à mes yeux - été peu développés. C’est assez dommage car plusieurs d’entre eux auraient été intéressants à découvrir. J’imagine qu’on en apprendra plus par la suite, dans le second tome.
En général cette lecture n’a pas été mauvaise mais pas non plus un coup de cœur. J’ai apprécié le moment passé avec ce livre. Il s’agit là d’un bon roman pour adolescents et pour la jeunesse. Avec rebondissements, révolte, combat pour la justice. Une lutte pour de bonnes valeurs.
Power Club est un des romans Jeunesse/YA qui était le plus attendu pour ce début d'année, j'avais donc hâte de découvrir ce premier tome !
Etant de plus en plus frileuse aux séries littéraires, l'auteur doit dès le départ réussir à me surprendre par son originalité, me toucher dans les émotions, me happer dans son histoire. Alain Gagnol signe ici un premier tome convainquant qui lance une trilogie prometteuse dans le genre Young Adult. En s'inspirant de toute le background des super-héros, l'auteur tire son épingle du jeu et dévoile un monde original qui saura plaire à tous.
J'ai beaucoup aimé ce livre parce qu'il engendre une mise en parallèle intéressante avec notre époque où une infime minorité de la planète possède tant de richesse, tant de privilèges qu'elle n'a aucune conscience de la réalité. Ici cela est mis en avant par ce Power Club où seuls les plus riches ont le droit de posséder des pouvoirs. C'est dans cet univers très proche du nôtre que le lecteur fait la connaissance d'Anna.
L'auteur aurait pu décider de choisir une héroïne qui ne vient pas de cette communauté de privilégiés, mais le fait de l'inscrire en contradiction avec les jeunes de son âge et de sa classe sociale est une bonne idée et ce d'autant plus que l'auteur décide de faire d'une jeune fille le personnage central d'un roman sur les super-héros. Wonder-Woman est prête à décoller ! Ce premier tome permet ainsi d'instaurer le cadre, les personnages tout en développant l'histoire et ce jusqu'au dénouement qui réserve une révélation inattendue.
En définitive, les éditions Syros nous font découvrir une trilogie très innovante !
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