Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Pendant la guerre, deux jumeaux, Claus et Lucas, sont placés par leur mère chez leur grand-mère qu’ils ne connaissent pas.
A priori, ils ont entre sept et huit ans. La grand-mère est sale, méchante, intransigeant, les force à travailler.
D’une intelligence peu commune, ils font face à tout, d’adaptent à toutes les atrocités de la guerre et des hommes, avec un détachement et une clairvoyance sidérants. Tout est consigné dans un grand cahier.
Leur comportement est si étrange qu’ils font penser à des extraterrestres.
Dans cette première partie, le ton est sec, sans émotions ; Les évènements s’enchainent, frôlant souvent l’horrible, sans que rien n’entâche la force et la détermination des jumeaux. C’est dur.
A quinze ans, Claus est parti. Il a réussi à franchir la ligne de démarcation. Lucas se retrouve seule dans la maison de la grand-mère.
Le pays est sous un régime totalitariste. Il devient un homme, fait quelques rencontres déterminantes, rachète une librairie, fait sien l’enfant de Yasmine, mais il reste toujours un être à part.
Dans cette deuxième partie, il n’est question que de Lucas qui, toute sa vie, attend le retour de son frère.
Le ton est plus doux, le style plus allongé, les personnages plus humains.
Dans la dernière partie, Claus refait surface, mais plusieurs versions de l’histoire des deux frères se succèdent.
Quelle et la bonne version ?
Qui est Lucas, qui est Claus ?
Y a-t-il vraiment deux frères.
On se perd en conjectures. Qui croire ? Que croire ?
Là aussi, le style est plus élaboré
C’est une trilogie absolument passionnante et qui se dévore d’une traite. Le sentiment de malaise sordide du début se transforme en sentiment de mal-être des deux frères et se termine en sentiment d’incompréhension. Mais chaque lecteur se fera sa propre opinion de la vérité.
En tous cas, c’est une véritable réussite.
.
Troisième volet où Claus refait surface et où le lecteur se perd.
Premier volet d’une trilogie à succès très particulière. C’est l’histoire de deux jumeaux.
Malgré certaines réserves, j’ai hâte d’enchainer avec la suite.
Le grand cahier est le premier volet de la trilogie des jumeaux. Pour échapper aux horreurs de la guerre, une mère confie ses deux garçons à leur grand-mère, une femme sale, avare et féroce face à laquelle ils n’ont d’autre choix que d’organiser leur défense et de bâtir leur propre système de valeurs. Klaus et Lucas sont livrés à eux-mêmes. Ils font l’apprentissage de la vie sans que personne ne leur parle de morale, de ce qui est juste et de ce qui ne l’est pas. Les deux enfants deviennent des monstres : « nous ne voulons plus rougir ni trembler, nous voulons nous habituer aux injures, aux mots qui blessent ». Cette histoire bouleversante, est d’une effrayante beauté. Elle vous prendra aux tripes. Elle ne vous quittera plus.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...