Un récit physique, follement sensuel et sensoriel, où l’amour s’exprime dans toute sa pureté, son entièreté
Un récit physique, follement sensuel et sensoriel, où l’amour s’exprime dans toute sa pureté, son entièreté
Samuel raconte Lucas après sa disparition.
[Il est vide, il n’est rien, ce serait plus significatif, et de cette seule manière on pourrait apprendre à l’humain à penser et concevoir convenablement la mort…La mort est toujours fétide, sale et repoussante] et pourtant,
Samuel raconte l’amour pour Lucas
[La personne que vous avez choisie comme compagnon de vie, quels que soient les cabrements du corps face aux autres cambrures, en raison de vos harmonies d’esprit…J’ai appris avec Nietzsche, qu’une force ne peut être conçue en dehors de toute relation]
et le désamour pour Lucas
[Lucas n’a jamais appris à se méfier de l’eau qui bout. A tout moment, je peux déborder…]
Dans une dispute, [les règles du jeu sont simples, on les connaît pour les pratiquer souvent, elles consistent à dire des choses atroces auxquelles on ne croit pas en y mettant la force de conviction nécessaire pour que l’autre croie qu’on les pense…Je connaissais si bien son corps. Les endroits où projeter le poing, pour que ça fasse mal. Ceux où ça pulse sous la peau. Son genou faible et sa cicatrice au poignet…Un corps à corps intégral…Pour aimer fort, il faut haïr plus]
Mais avant Samuel était épris de Victoire
[Victoire bien que très joli épuisait les réserves d’énergie de Samuel… Samuel arrivait de penser que sa place était avec non pas Lucas mais avec Victoire.]
et Lucas se sera laissé séduire par Mélanie.
[Il est étonnant de devoir s’astreindre à penser à ce qu’on veut : cela signifie qu’en fait, le plus souvent, on ne sait pas. On sait ce qu’on pourrait vouloir, état de fait, état des stocks, on sait ce qu’on devrait vouloir, sociologie primaire, strates de nomenclature humaine intériorisées, mais on ne sait pas ce qu’on veut véritablement]
Pour son premier roman Agathe Saint-Maur écrit une histoire sur l’amour, l’homosexualité, les vecteurs de confiance et de désunion avec une belle écriture, de belles émotions. Un coup de cœur !
Attention toutefois à certain passage qui pourrait heurter la sensibilité des puristes.
Premier roman d'une rare pertinence, d'une haute teneur en termes de profondeur, de réflexion, d'analyse philosophie et politico-sociologique. Ca pourrait tourner en rond à vouloir sonder les abysses des sentiments, des désirs, des vents contraires qui nous animent, ça ne tourner jamais en rond, ce n'est pas chiant jamais, c'est passionnant et toujours empreint d'humanité. C'est juste et tranchant comme un scalpel, comme la vie. A la mort ! Et c'est remarquablement écrit ! Je vote OUI ! CM
Ce livre est une bombe qui explose en pleine gueule. C’est un livre percutant dès les premières pages voire même dès les premières lignes. Ça commence tout sucré, tout doux, pour te percuter quand tu t’y attends le moins.
Au départ, je me suis dit comment une femme peut écrire une histoire d’amour entre hommes et être crédible, comme si cet art était réservé à la gent masculine. Aujourd’hui, après avoir fini ce livre, je me dis qu’il ne pouvait y avoir qu’une femme qui pouvait écrire ce livre, pour y mettre de la sensibilité, de la beauté, mais aussi le piquant et le côté « brutal » de la chose.
Dans les souvenirs de Samuel, tout y est « beau », même le côté négatif et « malsain » de la relation qu’il avait avec Lucas. On pourrait se dire que pour ce dernier hommage, il n’aurait pu raconter que le côté merveilleux de leur relation, mais non, il a préféré rester sincère.
L’histoire, les personnages, les faits tout semble vrai. La cohérence des faits, les caractères des personnages, leur histoire tout est bien travaillé et détaillé.
Vous l’aurez compris, je vous conseille de lire ce livre qui je trouve est passé quelque peu inaperçu lors de sa sortie.
Merci tout d'abord à Lecteurs.com et à Gallimard pour l'envoi et la découverte de ce premier roman d'Agathe Saint Maur.
De sel et de fumée c'est l'histoire d'amour naissante, vivante et mourante de deux jeunes hommes : Lucas et Samuel, amis à science-po, qui deviennent amants et amoureux jusqu'à ce que l'un des deux succombe.
J'ai eu beaucoup de mal à adhérer au récit. La jeune auteure dont c'est le premier roman utilise des procédés d'écriture qui alourdissent le texte : longues métaphores, envolées lyriques et poétiques parfois... Tout cet esthétisme de l'écriture très travaillé en font un livre froid, presque artificiel. Du coup, je n'ai pas réussi à trouver de l'empathie pour Samuel et son effroyable histoire d'amour, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. Peut être parce que c'est un premier roman et que l'auteure a cherché la perfection. Si elle s'était un peu plus lâchée dans l'écriture, le récit aurait gagné en intérêt. Je regrette également qu'une fois de plus ce soit une histoire d'amour homosexuel dramatique, violente comme si toutes les histoires d'amour homosexuel devaient être tristes, brutales sans retournement heureux possible.
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