"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Orphelin, Victor a été élevé avec amour par Ludmila.
Il a un tuteur qui gère ses biens.
Avant de prendre son premier poste de travail, il se rend chez son oncle qui habite une île isolée et qu'il n'a jamais vu.
Roman initiatique au rythme lent et contemplatif.
On a l'impression de lire du Balzac.
Normal me direz vous.
Stifter est contemporain de Balzac.
On retrouve toutes ces descriptions savoureuses d'une époque où le cinéma n' existait pas.
Un livre doux et agréable qui nous parle d'une époque où l'on prenait le temps de vivre, où les jours, les mois permettaient de contempler, de réfléchir.
L'histoire se passe dans les Alpes. Voilà très longtemps un cordonnier du village de Gschaid a épousé une femme du village de Milsdorf mais son épouse n'a jamais été vraiment acceptée à Gschaid. Ils ont eu des enfants mais la réussite du cordonnier, le fait que les enfants se rendent souvent dans le village de leur mère font qu'ils ne sont pas vraiment acceptés non plus. Une veille de Noël, les enfants, Conrad et Suzanne, s'en vont comme d'habitude chez leur grand-mère à Milsdorf. Ils traversent la montagne et déjeunent chez leur grand-mère qui leur donne des provisions et leur conseille de se remettre en route rapidement avant que la nuit et la neige ne tombent. Les enfants repartent chez eux mais sont surpris par la neige. Ils s'égarent dans la montagne. Le jeune garçon se montre sage et courageux afin de ne pas inquiéter sa petite soeur qui le suit. Ils se retrouvent sur le glacier aux milles couleurs. Tout le long du chemin il s'efforce de rassurer sa jeune soeur. Lorsque la nuit tombe il trouve une grotte dans laquelle ils se réfugient. Conrad donne les provisions à sa petite soeur et lui interdit de dormir pour ne pas geler mais c'est difficile. Ils boivent alors le café très fort que grand-mère leur avait donné pour leur mère afin de se tenir éveillé. Le lendemain, le soleil se lève et les enfants repartent mais ils ne font que monter. Lorsqu'ils abordent une descente elle est trop abrupte et ils doivent renoncer. Conrad dit alors à la petite qu'il faut revenir sur ses pas afin de retrouver le chemin qu'ils ont pris la veille mais les traces de pas sont effacées. Ils sont seuls. On est inquiet pour eux à chaque page. Le glacier donne une dimension fantastique à l'histoire. Heureusement, ils entendent soudain des trompes puis des cris, Conrad crie à son tour. Ce sont les villageois de la vallée qui, solidaires devant l'épreuve, sont partis à leur recherche. L'histoire se termine bien. Les enfants retrouvent leur famille et peuvent enfin fêter Noël. Depuis ce jour la famille a été pleinement acceptée à Gschaid.
très beau livre qui se lit comme on regarde un tableau de maître.
ce roman est rempli de douceur, de bien être et de quiétude.
on rêve des relations telles que décrites.
j'ai vraiment été transportée par ce livre et j'ai fait le parcours du "héros" à son départ de France, son passage par la Suisse et son arrivée en Italie.
Les paysages sont saisissants mais on est aux antipodes du roman d'action, on est plus tourné vers l'introspection...
a lire si on est vraiment amateur de philosophie et/ou de psychologie.
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