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Au coeur des Trentes Glorieuses, une famille d'immigrés algérien s'installe dans le 6e arrondissement de Paris.
Pris en étau entre un père violent, analphabète et une mère folle et incestueuse, les enfants poussent comme ils peuvent pour se sortir de ce cloaque.
Chacun cultive sa passion.
Nono le théâtre, Kim les études, Nadou le suicide à répétition et Faraht c'est les emmerdes.
Faraht dit Fafa est le petit dernier de cette famille.
C'est a travers ses yeux qu'on plonge dans le recit.
Fugues frequentes des enfants, racisme, maltraitance, délinquance, prison.
Ça n'est qu'une suite d'expériences diverses et variées. Mais toutes des moins recommandables.
À travers son insolence, il crie son mal d'amour, mal être dans cette société. Rage du système et de la flicaille.
Quelques touches d'humour et un fond d'amitié ne suffisent pas à eclairer cette noirceur de la rue et de la pauvreté.
Cela m'a fait penser à la prose des rappeurs.
Avalanche de mots bruts, froids, sans larmes.
A aucun moment on ne cherche à nous attendrir.
On est bien loin de la pudeur du témoignage.
Comme si le cri était toujours le même. Les HLM on veillit avec leurs occupants mais la misère et la délinquance n'a pas pris une ride.
C'est peut-être pour ça que je n'ai pas accroché.
L'autobiographie de ce gamin vulgaire au penchant scatologique m'a laissé de marbre.
Comme à chaque fois que je lis un recit d'enfance malheureuse et écorchée, l'auteur manque sa cible avec moi.
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