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Une saga familiale qui ne manque pas d’intérêt, mais qui est éprouvante à lire du fait de sa longueur ! Il faut en effet s’accrocher pour ne pas lâcher ce pavé qui nous fait traverser le vingtième siècle en compagnie d’un Géorgien chocolatier et de sa descendance. La narratrice Niza construit une archéologie familiale qui s’étale sur cinq générations pour sa nièce Brilka, dernière héritière de l’histoire. Une transmission historique qui s’effectue par les femmes, sous l’égide d’un homme, Kostia qui donne le « la » à chaque événement. Les huit protagonistes évoluent de Lénine à l’effondrement de l’URSS et l’autonomie retrouvée de la Géorgie. Roman agréable à lire par séquences, de l’ennuyeux succède à de l’agréable… Cela explique une trop grande longueur confinant souvent à une langueur monotone.
Dans cette grande fresque, Nino Haratischwill prend en charge bien davantage que l'histoire de son pays, la Géorgie. Elle interroge surtout le prix de la beauté et le châtiment du réconfort. La huitième vie offre une réflexion variée sur la façon dont, peut-être, chacun provoque son destin ou se soumet à ce tragique au centre de tout grand roman. Un livre plein de fantômes, de regrets, de passion à l'ombre d'une histoire soviétique qui leur rend toute leur grandeur.
https://viduite.wordpress.com/2017/02/07/la-huitieme-vie-nino-haratischwill
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