Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Philippe Besson

Philippe Besson

Né à Barbezieux-Saint-Hilaire le 29 janvier 1967, Philippe Besson est un écrivain français au parcours atypique. Ancien directeur des ressources humaines, l’auteur est également animateur de télévision, journaliste, critique littéraire, scénariste et réalisateur. En 2001, Philippe Besson publie s...

Voir plus

Né à Barbezieux-Saint-Hilaire le 29 janvier 1967, Philippe Besson est un écrivain français au parcours atypique. Ancien directeur des ressources humaines, l’auteur est également animateur de télévision, journaliste, critique littéraire, scénariste et réalisateur. En 2001, Philippe Besson publie son premier roman, En l’absence des hommes, qui est récompensé par différents prix. Après le personnage de Marcel Prouts dans ce premier roman, l’auteur met régulièrement en scène des hommes célèbres dans ses œuvres : James Dean, Arthur Rimbaud. Le style épuré de Philippe Besson rappelle celui de Marguerite Duras.

Philippe Besson est un auteur engagé politiquement. Apportant son soutien à Ségolène Royal en 2007, il publie en 2017 un récit de la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron, intitulé Un personnage de roman. Certaines œuvres de Philippe Besson ont été adaptées au cinéma et au théâtre, notamment Son frère, adapté au cinéma par Patrice Chéreau en 2003.

Vidéos relatives à l'auteur

Articles en lien avec Philippe Besson (8)

Avis sur cet auteur (388)

  • add_box
    Couverture du livre « Un soir d'été » de Philippe Besson aux éditions Julliard

    Spitfire89 sur Un soir d'été de Philippe Besson

    Une intrigue que j'ai découvert lors de la rentrée littéraire de janvier en l'empruntant à une copine, il y a quelques semaines j'ai eu le plaisir de recevoir un exemplaire dédicacé par l'auteur grâce au animatrices de CulturaLivres avant la fermeture de celle-ci.

    Phillippe Besson nous livre...
    Voir plus

    Une intrigue que j'ai découvert lors de la rentrée littéraire de janvier en l'empruntant à une copine, il y a quelques semaines j'ai eu le plaisir de recevoir un exemplaire dédicacé par l'auteur grâce au animatrices de CulturaLivres avant la fermeture de celle-ci.

    Phillippe Besson nous livre une intrigue sur une une tranche de vie, une forte amitié et la nostalgie de celle-ci mais aussi des années 80. On découvre cette bande unis jusqu'à une fusion éblouissante mais hélas un drame brisera cette élan de vie insouciante et avec pleines de rêves en tête. Nous suivons l'évolutions des protagonistes.

    Un témoignage biographique de Phillippe Besson, une plume sensible, pudique, un regard sur un passage brutale dans le monde des adultes. Amitié, Disparition, Trahison et Empathie. Une atmosphère particulière en huis clos. Une histoire agréable qui ne nous laissera pas insensible.

  • add_box
    Couverture du livre « Un soir d'été » de Philippe Besson aux éditions Julliard

    Isa Pouteau sur Un soir d'été de Philippe Besson

    C’est en été que l’adolescence prend toute sa mesure, lorsqu’elle se libère des entraves d’un quotidien contraignant. A l’âge de tous les possibles, les vacances sont un moment de décompression et les jeunes se complaisent dans l’inutilité et la paresse, durant ce seul moment de l’année où...
    Voir plus

    C’est en été que l’adolescence prend toute sa mesure, lorsqu’elle se libère des entraves d’un quotidien contraignant. A l’âge de tous les possibles, les vacances sont un moment de décompression et les jeunes se complaisent dans l’inutilité et la paresse, durant ce seul moment de l’année où l’inactivité est un dû.

    Philippe qui vient de terminer une classe préparatoire, retrouve cet été comme chaque année, ses amis sur l’Île de Ré. Et ensemble ils font de nouvelles rencontres et profitent de cette parenthèse estivale pour vivre d’insouciance et de détente. C’est un groupe de cinq garçons et une fille, à l’aube de la majorité, que nous suivons pendant quelques semaines en ce mois de juillet 1985, assistant à la langueur de leurs journées et partageant leurs joies, leurs amours et leurs silences.

    Mais, avec la disparition de l’un d’eux, ils vont réaliser dans la douleur que, tout à leurs préoccupations et à leur plaisir, ils ont oublié de prêter attention aux autres et ont ignoré les signaux de détresse qui flottaient autour de leur groupe.

    Le regard de Philippe Besson sur l’adolescence est tellement juste que l’on a le sentiment de revivre ces instants d’insouciance qui ont fait partie de nos vies. Même ces jeunes que nous regardons évoluer ne nous sont pas inconnus et l’on retrouve en chacun d’eux des bribes de ceux que l’on a côtoyés au même âge.

    Ce beau roman, tout en ambiance, nous fait remonter quelques années en arrière pour nous redonner la légèreté d’un regard que nous portions sur le monde et nous immerger dans cette insouciance qui nous habitait. Mais il nous parle également de la fragilité de l’adolescence et de la brutale plongée dans l’âge adulte qu’une confrontation avec la réalité peut provoquer.

    A travers la légèreté de l’écriture, on perçoit une puissance dramatique que l’on pressent foudroyante et ce récit de la propre histoire de l’auteur m’a profondément touchée.

  • add_box
    Couverture du livre « Ceci n'est pas un fait divers » de Philippe Besson aux éditions Julliard

    Ninie sur Ceci n'est pas un fait divers de Philippe Besson

    C’est court mais percutant
    Tout est dit sur le feminicide : sa montée en puissance pour en arriver à l acte ultime et ses victimes collatérales
    A lire !

    C’est court mais percutant
    Tout est dit sur le feminicide : sa montée en puissance pour en arriver à l acte ultime et ses victimes collatérales
    A lire !

  • add_box
    Couverture du livre « Ceci n'est pas un fait divers » de Philippe Besson aux éditions Julliard

    Isa Pouteau sur Ceci n'est pas un fait divers de Philippe Besson

    Non, un féminicide n’est pas un fait divers, c’est un fait social, bien trop souvent relégué à de la violence domestique ordinaire.

    A Blanquefort comme partout ailleurs, le meurtre d’une femme résulte souvent de « l’aboutissement d’un continuum de violence et de terreur ».

    Dans le couple...
    Voir plus

    Non, un féminicide n’est pas un fait divers, c’est un fait social, bien trop souvent relégué à de la violence domestique ordinaire.

    A Blanquefort comme partout ailleurs, le meurtre d’une femme résulte souvent de « l’aboutissement d’un continuum de violence et de terreur ».

    Dans le couple que forment Cécile et Franck, lui, sous une apparence d’homme charismatique et avenant, cache une duplicité qui masque sa jalousie et son narcissisme. Elle, autrefois joyeuse et coquette, est devenue prisonnière de la paranoïa de son mari et « s’est éteinte à la façon d’une bougie qui se consume ».

    Au-delà de l’enfer qu’a vécu cette femme jusqu’à sa mort, ce roman dont le narrateur est le fil aîné, se place du côté des enfants du couple dont on ne mesure pas le traumatisme et ses conséquences sur leur vie future.

    C’est un jeune homme de 19 ans qui voit s’effondrer son rêve de devenir danseur à l’Opéra de Paris et c’est une adolescente de 13 ans qui n’arrive pas à surmonter les images du meurtre auquel elle a assisté.

    Car ces deux enfants doivent désormais vivre avec le désespoir de n’avoir plus leur mère auquel vient se superposer la haine qu’ils éprouvent pour leur père.

    Dans un style succinct mais efficace, Philippe Besson nous parle de la vie d’une femme en souffrance mais aussi de l’aveuglement des proches, de l’insouciance des forces de l’ordre et de la banalisation judiciaire dont sont entourés les féminicides.

    Ce court roman à la narration presque documentaire est bouleversant mais il m’a semblé pourtant manquer de profondeur. Contrairement à ce dont l’auteur se défend dans le titre, j’ai trouvé que le phénomène y était justement traité comme un fait divers.

    Mais il faut parler et reparler de cette catastrophe que sont les féminicides pour tenter d’en débarrasser notre société et je crois qu’ici, l’objectif est atteint.