"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Shanghai 1930, Zao Wou-Ki a neuf ans et déjà ses journées sont occupées par la lecture des livres de peinture de son père et de son grand-père. À 14 ans ce sera l'Institut des Beaux-arts de Hangzhou, pendant 6 ans apprendre tous les traités de peinture chinoise et recopier des tableaux. Et très vite, la volonté de défricher des terres vierges. À l'âge de 20 ans, en 1948, Zao Wou-Ki débarque à Paris. Henri Michaux, Soulages, Riopelle, Viera Da Silva, puis plus tard, François Cheng. Le premier retour en Chine après 24 ans d'absence, l'étrangeté des souvenirs qui refluent. Premier retour qui sera suivi d'autres en 1975, 1982, 1985. Comme autant de retours d'exil. Dans ce long entretien réalisé en juillet 2003, Zao Wou-Ki évoque avec Catherine Zittoun la Chine de son enfance, et les métamorphoses au fil du temps de cet immense pays. Peintre de l'infini et de l'essence des choses, de la colère et du sourire, mais aussi de l'exil et de la Chine, c'est, au fil de ce dialogue, un être toujours tourné vers l'avenir qui modestement nous parle des vibrations du monde et nous les donne à voir. Une trentaine de reproductions couleurs de son travail le plus récent accompagnent et ponctuent cet entretien.
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