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Waterloo

Couverture du livre « Waterloo » de Henry Houssaye aux éditions Laville
  • Date de parution :
  • Editeur : Laville
  • EAN : 9791090134010
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Le livre conjugue trois éléments : la fresque, le reportage et le compte rendu d'état major. Il débute par une présentation de l'armée à la suite de la conscription de 1815.
Il insiste sur la nomination des maréchaux, destitution et promotion ; car c'est bien là que se situe le problème : les... Voir plus

Le livre conjugue trois éléments : la fresque, le reportage et le compte rendu d'état major. Il débute par une présentation de l'armée à la suite de la conscription de 1815.
Il insiste sur la nomination des maréchaux, destitution et promotion ; car c'est bien là que se situe le problème : les principaux lieutenants de Napoléon ont servi sous Louis XVIII, avant que l'empereur ne revienne de l'île d'Elbe et la confiance n'est plus tout à fait la même. Berthier, son indispensable major général, n'a pas pu revenir d'exil et s'est suicidé. Sa lumineuse précision dans la transmission des ordres va lui manquer. Il le remplace par Soult qui n'a jamais rempli la tâche de chef d'état major dans un corps d'armée. Il a refusé à Murat, l'ex roi de Naples, de le rejoindre pour combattre. Plus tard, à Sainte-Hélène, il dira : « A Waterloo, Murat nous eût valu peut-être la victoire ».
Quant aux généraux, c'est un ensemble admirable et d'une grande jeunesse, mais trop bien informé des formidables armements de l'ennemi et qui doute des possibilités d'une victoire définitive dans la guerre qui se prépare et que livre à Napoléon une Europe coalisée.
La stratégie de l'empereur, conscient de sa faiblesse, consiste à battre alternativement les Prussiens et les Anglais.
Effectivement, après une concentration de l'armée française entre le 8 et le 14 juin 1815, la campagne s'ouvre par des succès. C'est d'abord l'armée française qui culbute l'armée prussienne à Ligny dans l'après-midi et la soirée du 16 juin. Ensuite, elle impose dans la matinée du 17 juin aux « quatre bras » une retraite aux Anglais.
Mais le 18 juin, les erreurs d'exécution vont se multiplier.
Dans la matinée, aux premières heures, retard et mauvaise coordination de l'acheminement des troupes. Déroute de l'infanterie du général comte d'Erlon qui a mal déployé ses bataillons ; la cavalerie, mal positionnée, manque d'espace pour charger et se fait bousculer dans le chemin creux par les gardes à cheval de Lord Somerset.
Dans l'après-midi, Ney attaque avec trop de retard. Il parvient toutefois à ébranler la ligne anglaise, mais dans la soirée, les Prussiens arrivent pour soutenir les troupes de Wellington. Grouchy qu'on attendait n'a pas écouté ses généraux qui lui conseillaient de « marcher au canon ». Il est parti dans une autre direction. Il n'arrivera pas. La garde recule. C'est la déroute.

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