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Des peuples de la Terre et s'apercevant avec dépit que le Daghestan n'avait pas été servi, Dieu, pressé d'en finir, vida le fond de son sac au-dessus des montagnes de ce pays qui, oublié par son créateur, commençait bien mal.
De fait, les cent groupes ethniques répartis sur une zone à peu près équivalente à la région Midi-Pyrénées, parlent tous leur propre langue. Pour se comprendre, ils s'expriment en russe. Les Avars, qui forment le principal groupe de cette Tour de Babel montagneuse et dont le territoire était autrefois très fréquenté par les touristes de toute l'URSS, ne sont plus visités que par d'excentriques chercheurs depuis que les deux guerres russo-tchétchènes ont mis cette partie du Caucase à feu et à sang.
L'auteur est un de ces chercheurs. Il travaille sur le sujet depuis 1992 et a parcouru le pays des Avars à pied, en stop, en bus et à dos d'âne pour recueillir inscriptions antiques, anecdotes, témoignages oraux, poussant ses investigations jusqu'en Turquie et en Azerbaïdjan où vivent quelques communautés de ce peuple musulman à propos duquel courent de multiples légendes guerrières.
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