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Voir et incarner ; une phénoménologie de l'espace corps – architecture – ville

Couverture du livre « Voir et incarner ; une phénoménologie de l'espace corps – architecture – ville » de Marc Perelman aux éditions Encre Marine
Résumé:

Le but, sinon la visée de cet ouvrage, ressortit à une tentative de mise au jour d'une intelligibilité des rapports sociaux, politiques et idéologiques, historiquement institués entre le corps, l'architecture et la ville. Ce recueil de textes analyse les moments forts, les noyaux durs, les... Voir plus

Le but, sinon la visée de cet ouvrage, ressortit à une tentative de mise au jour d'une intelligibilité des rapports sociaux, politiques et idéologiques, historiquement institués entre le corps, l'architecture et la ville. Ce recueil de textes analyse les moments forts, les noyaux durs, les structures pérennes dont ils dépendent plus ou moins directement. Rassembler dans un même livre des textes éloignés les uns des autres par le temps, et au contenu, à la forme et au style parfois très différents a, ici, un sens précis.
Il s'agit par la réunion physique et articulée de plusieurs textes, que seul le livre autorise, de tenter de montrer une démarche elle-même régulière sinon homogène, personnelle sinon cohérente. Or, précisément, seul le livre a cette faculté d'unifier le dispersé, de synthétiser sans confondre, d'exposer sans exhiber.
Quelle est la thèse centrale de cet ouvrage ? Au coeur des rapports réels, symboliques ou encore imaginaires établis entre le corps humain et l'espace, qu'il soit construit matériellement (l'architecture) ou peint (les fresques, les tableaux), il est de fait question d'un puissant mouvement dont le corps est à l'origine et auquel la pensée sous le registre spéculatif de l'intuition, de l'anticipation, voire sur le modèle de la construction elle-même, lui est attaché. Ce qui d'emblée explique le vif intérêt, ou mieux cette quasi appétence, pour les expériences perspectives picturales et architecturales de Brunelleschi et pour la peinture architecturée de Giotto qui associent de maintes façons, la peinture et l'architecture : la peinture dans l'architecture, la peinture en tant qu'architecture et l'architecture en tant que peinture, l'architecture peinte. À travers les oeuvres et les projets mis au jour dans cet ouvrage ou encore certains phénomènes sociaux mis en saillie, émerge ainsi une véritable pensée de l'espace qui ne leur est pas extérieure mais qui, au contraire, les a générés, les a fécondés et les a structurés dans toute leur profondeur.

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