"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Durant les 10 000 dernières années, nous avons vécu dans l'ère de l'Holocène ; il semble aujourd'hui que nous soyons passés à l'Anthropocène, c'est du moins la thèse soutenue dans cet ouvrage par le journaliste allemand C. Schwägerl qui s'appuie dans sa démonstration sur les travaux et théories de Paul J. Crutzen, prix Nobel de chimie. Cette nouvelle dénomination rend compte du fait qu'une seule espèce, en l'occurence la nôtre, transforme de manière irréversible et sur le long terme la Terre, ses procédés biogéochimiques et donc les bases de son existence. Les résultats de la science après deux cents ans d'industrialisation montrent la capacité de l'humanité à organiser l'espace de façon créative, mais aussi à détruire de manière dangereuse. Pour la première fois dans l'histoire de la Terre, le futur est marqué de façon substantielle par des actes conscients et inconscients de l'Homo sapiens. Cet ouvrage analyse en détails les nombreux phénomènes de crise de notre temps. C'est aussi un plaidoyer captivant démontrant que nous pouvons encore nous transformer en civilisation viable, créative et libérale. À condition de vivre « plus léger », c'est-à-dire en fonction des besoins réels de notre époque, et de changer de valeurs, de priorités, de façon de nous nourrir, de consommer...
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